Jour -8.

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"Comme un nouveau souffle, un oiseau qui prend son envole ; le fais dans parler, d'étaler ce commencement. Cela me fait me sentir plus légère. Je me vois sourire affectueusement, je vois finalement la lumière que je cherchais depuis longtemps. Elle est encore trop faible, j'en suis encore loin, mais j'en vois désormais la fin."

-Vous m'avez dit qu'il vous avait finalement pardonné, selon vous, pourquoi? Qu'est ce qui a fait évoluer votre relation? me demande-t-elle tout en buvant un café.

-Les choses se sont faites naturellement, je ne pense pas qu'il y ait vraiment d'explications a cela. Un attachement inconditionnel sait installé au fur et à mesure, comme ce sentiment qui lie un frère ou une sœur.. Puisque nous nous apprécions depuis, il a eu une journée où j'ai vraiment compris qu'on irai loin ensemble.. souriais-je en y pensant.

-Je vous écoute. lance-t-elle en posant la tasse encore fumante sur ma table basse.

Je réfléchis, ne sachant pas trop par où commencer. Des millions de sentiments, de mots s'entrechoquent dans mon esprit. Difficile d'y trouver un début quand tous ce qu'on souhaite c'est une fin.

-Il y avait ce groupe que j'aime tant qui passait pour la première fois près de chez nous. Et j'avais acheté mon billet tellement tôt à l'avance que mon organisation ne s'était pas non plus faite attendre. Mais j'avais école ce jour là, et bien que ma mère avait été d'accord que je loupe la dernière heure de cours, je n'avais pas su me résoudre à passer le portail du collège.

Une vague de sentiment me traverse, les mêmes qui m'était parvenus ce jour où j'ai remarqué une des surveillantes devant la sortir de l'immeuble. Un stresse certain, qui visiblement était plus prenant que l'excitation. Puis je souris avant même de lui raconter la suite.

-C'est à la dernière seconde, que je me suis sentis entrainée, ma main se trouvant alors dans la sienne. On a couru tous les deux hors de ce lieu, j'avais le cœur qui battait tellement fort que sur l'instant je l'ai haïs. Mais j'étais reconnaissante, surtout au moment où il sait mis à marcher avec moi jusqu'à la salle de concert, et qu'il m'a montré combien il pouvait être patient pour les gens qu'il aimait. Ce jeune homme de vingt ans jouait définitivement le grand frère avec moi, car il m'a attendu jusqu'à la fin pour finalement me raccompagner chez moi.

-Il sait alors montré protecteur envers vous. lance-t-elle en comprenant.

-Il n'était généralement pas patient, mais ce jour là j'ai compris que j'avais eu tort, et que je ne le connaitrai jamais réellement.

-Ce jeune homme avait le don de toujours vous surprendre? me demande-t-elle.

-Oui. je souris. Il pouvait être drôle à m'en faire pleurer, être sérieux et être vraiment énervé. Il était aussi sensible mais s'efforçait sans grande raison de le cacher.

J'avais continué mon récit, détaillant notre histoire comme si je l'écrivais en roman. Passant par les souvenirs faisant rage en moi et pleurant à chaude larme la douleur qui s'était prise de moi. Malheureusement, il reste encore un point, la fin. Puis j'espère que tout ira bien.


He was my person (Tokio Hotel)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant