He was my person (Tokio Hotel)

Jour -5.

"Ce jour là me hante, c'est une épine, un couteau, une balle dans le cœur. C'est une plaie béante qui ne veut pas se refermer et qui s'infecte depuis tellement de temps. C'est un air de culpabilité, de sentiment mélangés qui s'entassent, et me font payer mes fautes. J'étais désespérée quand je n'ai pas freiné. Désormais, un juge naturel vit avec moi, peut être finalement est-ce simplement moi-même qui me punie pour ça?"

Aujourd'hui est le jour-j. Le jour qui déterminera ce qui me fait le plus mal et ce que je vais pourvoir faire pour en guérir. J'ai les mains moites, et mon cœur va presque à la même vitesse qu'une batterie sur laquelle on tape. J'ai envie de pleurer, ma gorge est serrée et mes yeux me piquent. Mais je dois parler, je dois lui dire.

-Que c'était-il passé le dernier jour où vous lui avez parlé? me demande-t-elle.

-Le dernier jour? je marque une pause et cherche mes mots. Ce jour là.. Ce jour là a été le final d'une recherche intensive pour retrouver mon père. Il m'a aidé, sans que je lui demande. Il a été là, auprès de moi, et cherchait même de son côté. Mais les choses ont commencés a se gâter quand sa mère sait également mise à nous aidés. En deux jours, elle avait déjà réussi à trouver son adresse, et l'avait même contacté. Je lui avais donné des informations personnelles et elle en avait fait tellement bon usage que cet appel a été le déclencheur de la fin. Mon père ne souhaitait pas me parler, me donner des explications concernant le passé, mais sa mère a insistée parce que je lui ais demandé.. Le jour où elle se rendait à son travail, il l'attendait, et il l'a agressé pour qu'elle se taise. De cette façon, je n'ai jamais su où il habitait, et je n'ai jamais pu savoir quoique ce soit, car elle sait retrouvée à l'hôpital et mon ami avait fait en sorte que les médecins ne m'autorise pas le passage.

-Je suppose qu'il vous a quand même fait face? à cette question, j'hochais le tête en essayant mes larmes.

-Ses mots ont été dur, et blessant. Comme ils le sont généralement, venant d'une personne qui ne souhaite plus vous voir et avoir à faire à vous.. Je l'ai vu pleurer pour de mauvais raisons et par ma faute. Cette femme que j'appréciais et que je respectais avait été blessée par ma faute.., et je me suis dis qu'il avait raison de m'en vouloir, de me laisser tomber. Tout est de ma faute, et aujourd'hui, je dois en payer le prix, n'est ce pas?

-Non.., vous ne cessez de répété "ma faute", mais Mlle Kia ; comment auriez vous pu prévenir de tels actes venant de votre père? La culpabilité vous ronge, c'est ce sentiment qui vous empêche de vivre. Laisser moi vous le dire sincèrement ; ce n'est pas votre faute.