Mon BadBoy

Chapitre 42

Note de l'auteur :

Coucouuuu !! Je suis vraiment désolée j'ai arrêté d'écrire pendant 3 ans je pense (oups) mais je remarque que énormément de personnes continuent de lire mon histoire chaque jour et attendent la suite donc je me suis dit pourquoi pas ! J'ai arrêté car j'en avais marre, je n'avais plus d'inspiration du tout et j'ai voulu me déconnecter de tout ça. Mais maintenant l'envie d'écrire m'est revenue, et je ne veux pas vous laisser comme ça sans suite ni fin. Voilà voilà :)

Bonne lecture <3

AMÉLIE

Cela fait maintenant une semaine que nous sommes revenus de Paris. Mon concours s'est relativement bien passé, mais je n'ai malheureusement pas réussi à me démarquer des autres.

Je pense que Anthony a remarqué que quelque chose n'allait pas, mais je ne me suis toujours pas résolue à lui avouer ce que j'avais fait.
Thomas a arrêté de me harceler. Je pense qu'il a compris que j'avais besoin de temps.
Quant à moi, et bien, je ne sais absolument pas quoi faire. Je suis tiraillée entre lui dire ou ne pas lui dire. Je ne veux pas vivre dans le mensonge et je m'en veux terriblement, mais j'ai cette peur insoutenable au fond de moi qu'il me quittera si je choisis l'honnêteté ou, pire, qu'il s'en prenne à Thomas.

«À quoi tu penses ?»

Anthony me tire de ma rêverie.

«Oh, rien.»

Il vient me rejoindre sur mon lit et pose sa tête sur mes jambes, tendues devant moi. Il me caresse le genou délicatement avec son pouce, ce qui me fait de la peine.

«Je te sens bizarre depuis Paris. Tu es sûre que tout va bien ?»

«Oui oui ne t'inquiète pas mon coeur.»

Il lève la tête pour me regarder, en fronçant les sourcils.

«Tu peux me le dire tu sais si quelque chose ne va pas.»

«Mais puisque je te dis qu'il n'y a rien !»

Il soupire, et me pose ensuite une question qui me perturbe énormément :

«Est ce que Thomas t'as fait du mal ?»

A l'entente de son nom, mon sang se glace, et j'ai l'impression que mon coeur s'arrête. Je déglutis et je sens une goutte de sueur couler le long de ma tempe.

«Pourquoi il m'aurait fait du mal ?» Dis-je, tout en essayant de paraître calme et posée.

«Je t'ai entendue parler de lui dans ton sommeil quand on était à Paris. Ça n'avait pas l'air d'être un rêve joyeux. Et je te jure Amélie, que si il a osé poser ne fusse qu'un doigt sur toi, je le tuerai.»

Mon coeur s'accélère, je sens que la panique m'envahit. Pourquoi diable est-ce que j'ai du en parler dans mon sommeil juste quand je dormais avec lui ?
Je décide cependant de rester sur la défensive.

«Non ! Tu t'entends parler ? C'est mon meilleur ami depuis toujours, jamais il ne me ferait de mal.»

«Alors pourquoi vous vous êtes éloignés ? Tu lui as à peine parlé cette semaine au lycée. Et, lui qui, d'habitude, t'envoies des messages toutes les 10 minutes, c'était silence radio ces derniers jours.»