8. Révélations au Surnaturalium part.2

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PROBLÈME TECHNIQUE J'AI DÛ SÉPARÉ LE CHAPITRE 7 EN 2 PARTIES

<< Loussa>>

Nos regards se croisent.

-Mon nom...

-Écoute là attentivement et laisse-toi guidé vers elle.

Je suis cette voix étrange où je suis la seule qui puisse l'entendre. Nous retournons calmement sur nos pas. Je me dirige vers la section que j'étais il y a peine quelque minutes. La section ''Science, Philosophie & Univers''. Le chuchotement devient plus clair répétant toujours mon nom. Il y a trois colonnes d'étagères collés à un mur et sur chaque colonne se tient de différents portraits de philosophe connus en statue. Je me place au centre et je me sens interpellée par un livre sur le titre de L'Univers est infini avec un symbole de l'infini. Je le touche délicatement et la colonne du milieu s'ouvre devant moi. Surprise, je fais un mouvement de recul et j'atterris sur Derek qui me tient fermement.

-Merci, dis-je dans un souffle.

Nous rentrons dans cette pièce mystérieuse et le mur se referme derrière nous. Nous sommes plongés dans l'obscurité. Prise de panique, je saisis fortement le bras de Derek. Derek me rassure qu'il y a rien n'a craindre et de patienter. Soudainement, la lumière embrase tout la pièce comme par enchantement. Je suis impressionnée par ce que je vois. Le Surnaturalium est un boudoir typiquement de l'époque victorienne. Je m'assois sur un canapé pour confidents en bois doré. (On dirait une place royale ou encore mieux dans un des livres de Jane Austen c'est l'impression que ça me donne.) Derek me raconte que cette pièce existe lors du XVIIIe siècle, l'époque où on a construit la ville. On ignore étrangement par qui a été fondé ce tel endroit. Il regorge des tas de livres bizarres de tous sortes occultes, magie blanche, magie noire, créatures de légende et autres.

-Puisque je suis novice de ce monde bizarre et fantastique, je vais rester tranquillement sur ce canapé des confidents pendant que tu chercheras ma vraie identité de créature sanguinaire.

Derek foudroie du regard, mais cette fois je n'ai pas peur. Je suis plutôt indifférente. Derek prend un grimoire noir. Il feuillette ses pages.

-J'ai trouvé ce que tu es!

Déjà ? Ça c'est du rapide! Comparé à chercher cette pièce parlante et remuante.

-Tu es une Sortris.

-Une sor-quoi ?

Derek se pose près de moi. Il définit le nom de mon identité malfaisant:

SORTRIS...

créature des ténèbres: mi-humain, mi-sorcière et mi-succube

Attrait de beauté particulière (Physique). Pers facilement le contrôle qui est une fureur supérieure à la normale (Élément principal de son pouvoir est le feu cause une violente destruction autour de son passage). Incapacité de ressentir des émotions lorsqu'elle est dans son accès de colère. Capacité d'entendre les pensées d'autrui (Télépathe). Impressionnante régénération (Guérison rapide). Peuvent être blessée, cependant elle peut se montrer dangereuse, car elle absorbe ou la rendre l'âme (L'énergie vitale) pour survivre. Peuvent provoquer d'autres cas...

-La seconde page est déchirée.

Derek ferme le grimoire. Donc, je suis bel et bien un monstre. Une sortris... J'ai tué cinq vampires sans avoir le moindre compassion. Ils ne méritent aucune pitié, mais je suis après tout humaine, j'éprouve des émotions. Je m'empêche de pleurer en fermant les yeux, je discerne encore ses cris de supplications, ses flammes familières qui dansaient partout dans la boîte de nuit léchés et martyrisés les peaux de mes victimes jusqu'à les faire suffoquer.

-N'y en pense pas!

Je rouvre mes yeux, je ne me retrouve plus dans les flammes, mais avec Derek au Surnaturalium.

-Tu es télépathe ou quoi ?

-Je n'ai pas besoin d'être télépathe, il suffit de regarder ta tête pour savoir à quoi tu penses.

-C'est facile de parler ce n'est pas toi qui à zigouiller des gens ! Je parie que tu ne ressens rien.

-Tu as tort! C'est toujours dure de tuer une personne alors que ce n'était pas volontaire.

Je baisse la tête. Je suis vraiment stupide, parfois! (Je me donne des gifles mentales). J'allais lui demander pardon lorsque mon téléphone portable sonne. C'est un numéro inconnu. En fronçant les sourcils, je prends l'appel.

-Allô ?

-Bonjour êtes-vous Loussa Joseph ?

-Oui, c'est moi! Qui est à l'appareil ?

-Je suis le docteur Hallow, votre tante a fait un malaise. Elle est à l'hôpital...

Je raccroche bien avant qu'il puisse terminer sa phrase. Nous nous précipitons à sortir.

Dark Creatures: My Werewolf Lover (Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant