On peut faire beaucoup avec la haine mais encore plus avec l'amour

Chapitre 6: 1er meurtre

~Dans la peau de Chris~

J'avais entendu Ashley crier et j'avais donc accouru aussi tôt. Je l'avais trouvé dans le local à poubelle en train de se débattre. Javais pas hésité une seconde. J'avais saisi l'arme dans mon pantalon et j'avais appuyé sur la gâchette. Il méritait que ça. Je faisais à présent face à Ashley. Elle était choquée, elle s'écria :

-Putain mais Chris ! Regardes c'que t'as fait ! Tu l'as tué ! Putain Chris comment on va faire ?

Moi : Il allait te faire du mal tu voulais que j'fasse quoi ?

Elle : Tu viens de commettre un meurtre !

Moi: Tuer un chien c'est pas un meurtre, j'ai aucun remort, il ne mérite que ça.

Et je mis un coup de pied dans le ventre du vieux, je lui fis :

-Tu croyais pouvoir t'attaquer à mon amour sans conséquence. Bah voilà, t'es mort comme le rat que t'étais, dans un local à poubelle.

Je regarda Ashley, des larmes coulaient sur ses joues. Elle me fit :

-J'ai vraiment besoin d'un joint là.

J'étais mort de rire, je lui dis "je t'ai dit que t'allais finir par kiffer. Va en prendre dans mon sac, j'en ai déjà roulé 2. Je vais m'occuper de lui. Fais une douche, prépares toi, on va pas tarder à reprendre la route.

Elle s'éloigna.

Je rentra discrètement dans la pièce ou les femmes de ménage rangeait leur matériel et prit de la javel, des gants et des chiffons. Après cela, je retourna dans le local, m'enferme dedans, enfila mes gants et je retira la balle de pistolet du crâne du vieux. J'ai entendu parler de balistique. Je vais pas vous mentir je galère mais finis par y arriver, je la met dans ma poche et je lave son corps à la javel. C'était dégueulasse. Mais je culpabilisais pas. Ensuite je le mis dans une poubelle sous des tas de sacs poubelles. On ne le trouvera pas avant ce soir. Enfin j'espère. Je nettoie le sol puis je rentre discrètement dans ma chambre.

Ashley avait une serviette autour de la taille et une autre enroulé autour de ses cheveux. Elle était assis sur le lit. Et elle...fumait ! Elle avait vraiment besoin d'un joint. Je souris.

Moi "Tu me fais passer le joint. J'en ai besoin aussi."

Elle me le tendit on fuma en silence puis je décida de faire une douche. J'étais plein de sang.

Quand je sortis, Ashley était habillée. Elle me demanda :

"On part quand ?"

Moi : Maintenant.

Je m'approcha d'elle et la prit dans mes bras en lui disant :

-Si c'est trop pour toi, je comprend. On peut tout arrêter...Je t'aime.

Et j'étais sincère. Elle me sourit puis me dit :

-Je vais mieux. C'était le choque. Je ne veux pas tout arrêter. Ça va. Je t'assure.

Je hocha la tête puis on prit la route j'avais déjà payé.

~Dans la peau d'Ashley

Jvois passe les jours suivants. On roula en ne faisait que des pauses de 30 minutes pendant des heures et des heures. Chris enchaînait clope sur clope. La mort du vieux violeur m'avait ébranlé. Mais je ne vais pas mentir. Ça ne me faisait plus rien. J'avais été choqué. Maintenant je ne ressentais plus rien, un vide.

Sur la route avec Chris on parla de tout et de rien. Enfin voilà quoi. On décida de prendre des vrais jours de repos au Texas. On s'installa dans la ville d'Amarillo. C'était plutôt tranquil. On s'installa au Days in du coin, dans cette hôtel il y avait une salle de musculation et une piscine. Bien évidemment Chris était au ange !

On se doucha, chacun notre tour je précise, on dormit un moment puis on descendit à la salle et on se redoucha ! Chris voulait m'inviter au restaurant ce soir donc j'enfila une robe rouge et des escarpins noir. Il s'était fait beau aussi, il avait mis une petite chemise blanche.

Donc on alla au restaurant, il était assez tard donc il y avait personne dans le restaurant à part nous. Une vieille dame vint prendre notre commande, elle était rayonnante de joie et de bonne humeur.

Pendant qu'on mangeait, j'entendis des bruits en cuisine et des cris. Chris me dit :

-Bouges pas, j'vais voir ce qu'il se passe.

Il revient quelques secondes après en disant :

-Embrouille de couple. C'est plutôt violent. Il a mis des coups de poings à sa femme parce qu'elle a fait crédit à un homme.

Moi: - Et toi tu fais rien ?!

-Tu veux que je le tues ? Imagine que...

Moi: C'est bon viens on y va. Je veux me renseigner sur cette vielle.

On entra dans un bar juste en face. La serveuse était une femme d'une cinquantaine d'années. Elle nous fit d'une voix grave :

-Je vous sers quoi les choux ?

Moi : Une vodka tonic

Chris: un whisky soda.

La serveuse: Vous venez d'où ?

Chris: LA.

La Serveuse : Vous avez bien de la chance. C'est une jolie ville.C'est une grande ville. Pas comme ici, dit elle en rigolant.

Moi: C'est sur dis je en souriant.

Chris: Est ce que y a un Macdo ici ? J'ai envi d'un bon repas bien gras...

La Serveuse : Oui y'en a un à 5 minutes d'ici. Mais vous devriez aller manger au restaurant en face.

Moi : On vient de sortir de ce restaurant.

Chris : Et le moins que l'on puisse dire c'est que y avait pas une grosse ambiance....

Je regarda l'étiquette sur la chemise de la serveuse, elle s'appelait Maria. Elle nous tendit nos verres puis fit :

- C'est le chef non ? Il a encore frappé sa femme. Pauvre Rose.Pauvre Rose.

Chris : Ouais. Ça arrive souvent ?

Maria : Ouais tout le temps. Depuis que je suis petite ils sont ensemble et depuis que je suis petite elle s'en prend plein la tête la pauvre dame.

Mon regard croisa celui de Chris, on pensait la même chose. On paya puis on répartit en direction du restaurant.

Chris : Viens on passe par l'arrière.

Je le suivis. On ouvra doucement la porte. On avait la vue sur la cuisine. Un vieille homme, bouteille à la main et ceinture dans l'autre était dos à nous, à ses pieds, sa femme, Rose, le visage en sang, des larmes se mélangeant à son sang. Ses pleures, ses cris se mélangeant à ses supplications et à son souffle irrégulier.

Moi : Putain Chris...

Chris: Tu veux le faire ?

Moi : Quoi ? Je savais de quoi il parlait.

Chris me tendit l'arme.

Moi : Non vas-y je préfère que ça soit toi.

Il brandissa l'arme en s'écriant :

- Sale fils de pute lâches la !
 
Le vieux se retourna brusquement et nous  sourit puis il jeta sa bouteille sur Rose qui hurla avant de perdre connaissance... Chris tira. A 2 reprises sur l'homme. Il s'écroula.

Chris : On se barre. Vite viens.

On reprit la route directement. Sans un regard en arrière. On avait fait une bonne action, j'en étais persuadé. On était des justiciers. J'en étais persuadé. On roulerait sans arrêt jusqu'à Las Vagas. Chris m'a dit que c'était l'endroit parfait pour faire la fête et se détendre. J'étais impatiente.