Jeanne

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Le lendemain, à onze heures, je suis sortie de la classe de chimie en compagnie de Marianne, mon amie. Elle me parlait avec joie de Ludovic, son meilleur ami avec qui elle entretenait une relation particulière.

Je ne l'écoutais pas vraiment. Ce sujet de conversation ne m'intéressait pas véritablement, ou du moins pas assez que pour l'écouter durant plus de dix minutes.

Alors que ma camarade de classe me répétait pour la dixième fois de ma semaine qu'elle avait embrassé le garçon en question deux fois déjà, j'ai aperçu Jeanne de loin.

Habillée de son manteau d'hiver épais, je ne voyais presque pas son visage mais remarquais malgré tout, à sa démarche, quelle n'avait aucune envie d'être là, encore moins que n'importe qui d'autre dans cette école.
Elle traînait les pieds tel un spectre semi-comateux et une fois en face d'elle, ses cernes m'ont frappée.

Une chose était sûre: elle ne dormait plus à cause d'une raison qui la rongeait de l'intérieur. Et j'étais prête à tout pour connaître cette raison.

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Cette histoire n'a pas beaucoup de sens mais est inspirée de faits réels donc voilà. (Pas moi, une fille d'un de mes cours principaux qui a l'air si déprimée depuis une semaine)