Un point c'est toi - Le secret de Jackson

NOUS

Quatre mois, voilà quatre mois qu'il se trimballait dans son corps d'adolescent, non Peter Hale n'était pas du tout contrarié. Oublier le rasage, oublier les taxes et impôts, oublier les contraintes de la vieillesse.

Vous rigolez ou quoi, les taxes et impôts venaient toujours malgré ses dix-sept ans, l'administration ne venait pas rendre visite chez les gens pour voir si vous avez l'âge qui est inscrit sur les papiers, pour les contraintes de la vieillesse.

Bordel c'est un loup garou, il a le temps de les sentir venir les joies de l'andropause ou de l'arthrose, par contre l'avantage de 17 ans c'est qu'à cet âge-là, il n'avait pas encore besoin de se raser, enfin Stiles vous direz que certains poils lougaresque stagne quand vous vous délougarouriser, oui Stiles a le don pour trouver de ces mots qui ne veulent rien dire et qui n'existent même pas.

Donc revenons à nos moutons, ne faisons pas comme Stiles qui se perd dans les méandres de ses pensées alors qu'il était sur un fil simple de discussion.

Peter se regarda dans le miroir et admira la silhouette qui s'y reflétait, il souffla d'insatisfaction, sa silhouette d'adulte lui manquait, il avait beau s'entraîner tous les jours depuis trois mois, rien n'y faisait, rien, nada pas un copeck, aucuns muscles ne voulaient se développer.

Certes Jackson lui prouvait régulièrement qu'il se fichait d'avoir un Young Peter dans ses bras et qu'il lui faisait aussi bien l'amour qu'à leur première rencontre. Mais Peter voulait retrouver son âge, son corps, sa vie.

Ce soir il allait faire un effort, oui il le devait à Jackson, car ce soir, en cette fin de mois de mai, avait lieu le bal de promo.

Alors vous allez dire comme Stiles à Jackson, Peter Hale dans un bal de promo c'est comme un lemon de licornes, c'est impossible ... Et pourtant le voilà, Peter Hale, l'ancien Alpha sanguinaire et meurtrier en train d'enfiler sa veste grise, parce que bien sûr le gris s'accorde avec ses yeux bleu, foi de Lydia Martin.

Le costume avait été fait sur mesure bien entendu, celui de son compagnon de couleur bleu en velours se mariait très bien avec lui. Il voulait que tout soit parfait pour cette nuit, il voulait que son compagnon soit heureux et fière.

Alors qu'il sortit de sa chambre, oui il avait réaménagé chez Derek, le temps que son état redevienne normal, Peter s'aperçut que seul Stiles se trouvait dans la maison et aux environs.

_ Où sont-ils ? demanda le loup intrigué. Il sentit une certaine gêne chez le compagnon de son neveu, et il se mit à paniquer en imaginant que Jackson eut un problème.

Il descendit les escaliers en hâte s'arrêtant brutalement devant Stiles, qui se sortit de ses pensées.

_ Que lui est-il arrivé ? Où est-il ?

Stiles ne comprit pas pourquoi Peter stressait, et encore moins de quoi il parlait.

_ Répond Stiles, ne me ménage pas, dis ...

_ Attend de quoi tu parles ? Demanda Stiles dans le brouillard nébuleux des paroles de Peter.

_ Tu sens ... la nervosité, la gêne et la peur, tu es seul, j'imagine qu'il y a un problème avec Jackson, c'est toujours toi qui annonce ce genre ...

_ Ok ! Stop ! Il n'y a rien avec Jackson, si nous sommes tous les deux c'est que la première limousine était pleine, et si je sens ... Tout ça ... c'est que j'ai ...

_ Stiles tu m'inquiètes vraiment pourquoi tu te mets à angoisser et paniquer ? Peter commença vraiment à s'inquiéter du comportement de Stiles.