The Backstages [CAMREN]

Chapitre 26.

Lauren c'était réveillée aux aurores le lendemain matin à cause des persiennes étant restées ouvertes et ce, avec la présence d'un corps chaud dans les bras. Il ne lui fallut que peu de temps pour se resituer et se remémorer qu'elle séjournait chez les Cabello pour la nuit. Autant que la veille, elle n'était pas rassurée et en voulais tout de même un peu à la jeune actrice qui lui avais, sans mentir, légèrement forcer la main. Mais son amour étant bien trop grand, elle était incapable de penser à lui faire la gueule ne serait-ce que cinq minutes d'autant plus que sa présence dans ses bras ne lui félicitait absolument pas la tâche dans ses idées de la boudée. La cubaine était tout simplement adorable et, la voir dormir ainsi paisiblement dans ses bras l'attendrissais. Surtout que l'adolescente était vêtue d'un pyjama rempli de licorne qui lui donnait un air enfantin et accentuait ses traits innocents. Un sourire tendre ornant ses lèvres, Lauren se mettait à passer l'une de ses mains dans la chevelure de la plus jeune pour lui caresser tendrement. Elle voulait réveiller l'actrice tendrement, sans brutalité afin que celle-ci ne sois pas irritée et susceptible tout le reste de la journée, surtout que la date de ce jour spécial marquait ses vingt années de vie. Voilà vingt ans qu'elle avait vu le jour, offrant au monde le plus beau des cadeaux qu'elle aurait pu lui faire. Et elle savait bien que nombreuses étaient les personnes qui partageaient son avis, assez subjectif avouons le, a commencé par ses parents et sa famille jusque ses fans disséminés un peu partout dans le monde entier. Vingt ans que l'on avait découvert son adorable petite tête et ses airs de princesse qui la rendait beaucoup trop craquante. Toujours est-il que malgré les tentatives de la productrice pour mettre fin à son sommeil, Camila semblait décidée à côtoyer davantage les bras de son cher et tendre Morphée. Alors, sans cesser ses caresses dans la tignasse brune de l'adolescente, Lauren entreprenais de glisser sa tête dans son cou pour le parsemé de baisers après avoir respiré une nouvelle fois son odeur enivrante qui faisait chaviré le cœur de la productrice et s'apparentait de plus en plus à une drogue dont elle ne pouvait se défaire. Cette tentative eût l'effet escompté puisque l'actrice souriait contre la peau de son amante avant de pousser un gémissement qui confirmait sans aucun doute l'appréciation qu'elle ressentait à cet instant ainsi que son bien être certain.

" Lauren... " prononçait-elle dans un murmure de satisfaction.

" Joyeux anniversaire mon ange. " lui souhaitait Lauren dans un murmure avant de stopper des baisers pour se reculer et plonger son regard dans celui noisette de la plus jeune.
Le sourire aux lèvres, Camila s'empressait de presser ses lèvres contre celles de la productrice, retrouvant la saveur addictive qui lui provoquait sans cesse des frissons, faisant s'emballer le rythme cardiaque de son cœur à multiples reprises. Jamais elle n'aurait pu rêver d'un meilleur réveil que celui que venait de lui offrir la femme vers qui était dirigé tout son amour. Non seulement elle avait eu l'honneur de se réveiller dans ses bras en ce jour si important à ses yeux mais en plus, elle avait quitté son profond sommeil sous les attentions particulières de la plus vieille qu'elle savait être la seule à recevoir et, elle s'en réjouissait par ailleurs. A contre cœur, elle se retrouvait forcée de séparer leurs lèvres dût au manque d'oxygène qui commençait à lui brûler férocement les poumons. Retrouvant son sourire, elle ne mettait que peu de temps avant d'enfouir à nouveau sa tête dans le cou de la productrice qui la tenait encore fermement contre son corps chaud.

'' Si seulement tu pouvais me réveiller comme ça tous les matins... '' murmurait-elle encore, ne voulant pas hausser la voix.

Il fallait dire que non seulement ses parents dormaient dans la chambre d'à côté, mais aussi parce que Lauren était sensée dormir dans leur chambre d'amis à la base et non partagé son lit comme elles l'avaient fait. Qui plus est les murs étaient épais comme des feuilles de papiers donc, autant dire que le moindre bruit un peu trop conséquent s'entendait dans toutes les pièces avoisinantes du deuxième étage. Elle espérait aussi, par conséquent, que ses parents n'avaient pas entendus Lauren marcher à pas de loup dans le couloir, peu après que Sinuhe se soit coucher, afin de la rejoindre dans la plus grande discrétion possible avec le vieux plancher grinçant.