The Backstages [CAMREN]

Chapitre 28.

Les deux jeunes femmes avaient repris la route le lendemain midi. Chacune avait passé la matinée avec leur famille. Camila avait ainsi pu profiter de sa petite sœur qu'elle avait délaissée la veille à l'égard de Lauren, puis, de Dinah, et, elle s'en voulait encore pour cette action purement égoïste dont elle avait fait preuve. Lauren, elle, avait passé la matinée en ville à faire les magasins avec les autres membres de sa famille dans l'espoir secret, de trouver un cadeau pour Camila. Elle ne lui avait rien offert la veille et cela suffisait à la faire culpabilisée. Bien sûr, ses parents comme son frère, avait vite remarqué que la jeune femme semblait anormalement contrariée.

'' Quelque chose ne va pas Lauren ? '' s'inquiéta sa génitrice. '' Tu ne sembles pas dans ton assiette. ''

Un long soupire avait franchit les lèvres de la concernée avant qu'elle ne se retourne pour faire face aux trois Jauregui qui l'observait dans son dos. Elle qui essayait de ne rien laisser transparaître, avait considérablement échouée dans sa tentative de dissimulation. Elle fût tentée un instant d'inventer un bobard mais, se souvenant des évènements récents survenus avec sa cadette, elle devinait qu'un mensonge, même infime, ne serait pas le bienvenu dans la famille.

'' C'était l'anniversaire d'une amie hier et, je ne lui ai toujours pas trouvé de cadeau digne de ce nom. '' avouait-elle alors en éludant juste le réel statut de la cubaine dans sa vie.

'' Et tu es contrariée uniquement pour ça ? Quoi que tu lui offres, je suis sûre que ton amie sera contente, ma puce. '' déclarai le père de famille, ce qui rassurait un peu l'aînée de ses enfants.

Ils avaient donc fini la matinée en achetant une glace sur le bord de mer. Lauren avait insisté pour le leur offrir après qu'ils soient enfin sortis de la bijouterie où la productrice avait finalement enfin trouver son bonheur. Elle espérait d'ailleurs que le présent qu'elle avait acheté plairait à la cubaine qui détenait son cœur, bien qu'elle ne trouvait pas son cadeau bien exceptionnel. C'est après ce dernier moment en famille que Lauren était allée chercher l'actrice chez elle. Celle-ci l'attendait déjà, assise sur le perron de l'entrée de la maison des Cabello. Et pour cause, Lauren avait un bon quart d'heure de retard. La jeune femme l'accueillait d'une étreinte affectueuse avant de regagner la voiture de la plus vieille qui était restée garée devant sa maison d'enfance depuis deux jours. La neige avait fondue et, les routes s'étaient dégagées grâce à la circulation et aux températures qui étaient rapidement remontées. Cela faisait une petite demi-heure qu'elles avaient repris la route de leurs demeures et de leurs vies sur Hollywood. Lauren était concentrée sur la route, se contentant du silence et de la présence de sa petite-amie à ses côtés. Camila, elle, était obnubilée par son téléphone portable, répondant à des textos et contrôlant son snapchat. Alors, c'est après avoir pris deux ou trois photos pour ses fans, qu'elle verrouillait son écran pour se tourner vers la belle brune à ses côtés, tout sourire.

'' Alors, comment ça s'est passé avec ta famille ? '' demandait la cubaine avec une pointe de curiosité et un intéressement certain.

'' Bien... '' soupira Lauren. '' Si on met de côté que Taylor a rejoins Hollywood en se servant de moi comme excuse. Donc, je te laisse imaginer l'accueil un peu mouvementée auquel j'ai eu droit... '' expliquait-elle avant de sourire à l'actrice et de changer de sujet. '' Et toi, cette fête ? C'était bien ? ''

Camila ne savait pas réellement quoi répondre à sa bien-aimée. Elle savait qu'elle devait lui parler de sa conversation avec Dinah la veille, mais, elle ne savait pas comment s'y prendre. Elle avait appris à ses dépends que Lauren était une femme très susceptible et incroyablement stressée par la vie. Certes, l'actrice n'avait rien dit qui pourrait les compromettre à sa meilleure amie mais, elle restait néanmoins intimidée par la plausible réaction exagérée de la productrice. Lâchant un long soupire, elle prit son courage à deux mains pour parler de cet événement, anodin sans réellement l'être.