Chapitre XV

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Pendant un millième de seconde nos regards se sont croisés, dans le sien, il avait l'air horrifié mais sûr de lui avec une pointe de tristesse. Puis il courut vers le mec qui essayait de m'abattre, alors que moi je les regardais s'entretuer, figé au milieu de la scène. Mais une douleur atroce se forme dans mon épaule. Sans y faire plus attention, je cours le plus vite possible vers les coulisses en me tenant là où j'ai mal. Mes pieds m'emmènent je ne sais où, et je recherche mes amis. J'entends des pas provenant de derrière, je pique un sprint. Des couloirs et des portes défilent pendant ma course. Au bout de souffle, je panique et passe dans la première porte qui vient. C'est un placard. Tanpis, je suis obligée. Je me dégage une petite place après avoir fermé à clefs. Mon angoisse monte au fil du temps, ma claustrophobie intervient.

De la sueur goutte sur mon front, tous mes membres tremblent et je pleure de douleur.

Une fois ma crise que ma cris est terminée, et que je deviens plus calme, je décide de chercher quelque chose pour me soigner. D'abord j'analyse ma blessure. Je retire doucement ma main de la blessure, et je crie de souffrance. En l'examinent de plus près, je constate un énorme trou, sur mon biceps et où la balle de l'arme est encore logée. Du sang continu à couler le long de mes habits. J'enlève délicatement mon t-shirt troué. Essayant d'enlever la balle, je hurle de torture mais je continue. Quand l'objet qui était dans mon bras fut dans ma main, je la jette par terre avec dégout.
Je repère une trousse de secoure qui se trouve sur une étagère, donc je la prends et l'ouvre. A l'intérieur se trouve des sparadraps, des bandages, de l'alcool et un genre de pommade. J'opte pour les bandages et l'alcool, dont je m'arrose de celui-ci, avant d'entourer la mutilation.
Je remets mon t-shirt sur ma peau tachée de sang et déverrouille silencieusement la porte, tout en essayant de ne pas bouger mon membre abîmé.

Personne autour. Ouf !
Je commence à courir dans les couloirs vides. Je fonce dans quelque chose et je me fais très mal sur le coup. Je recule, me prends un mur dans le dos et tombe assise par le choque. Les yeux encore fermés, ma main se pose encore sur mon bandage inondé de sang. Quelqu'un me pris le poignet et me parla sans que j'en comprenne quelque chose. Je perds conscience.
~
J'ouvre très doucement mes yeux. Une personne masculine est accroupie devant moi, cette personne me fixe et sourit, voyant que je me réveille. Je remarque que l'on est exactement au même endroit qu'avant.

...- Tu vas bien ?

MOI- Si on peut dire ça.

Je grimace suite à une douleur au niveau de ma tête, j'y pose ma main.

...- Je suis vraiment désolé, tiens. Mets ça sur ton front.

Il me tend une poche de glace. Je la saisi et la pose sur ma tête, une bosse devait s'y être formé.

...- Mianhabnida, mais il faut partir d'ici.

Sa main se posa sur ma hanche, et le jeune homme m'aida à me mettre debout. Je passe mon bras autour de ses épaules et nous marchons assez vite je ne sais où.

...- Quand tu t'es fait ça ?

Il regarde mon bras meurtrit. Je soupir.

MOI- Un mec m'a tiré dessus avant, quand j'ai voulu partir avec... mes amis ! Je les ai perdus ... !

Je m'affole de plus en plus, avec un tas de question dans ma tête.

...- Ils sont combien ?

MOI- Trois normalement.

...- On les retrouvera, ne t'inquiète pas.

Je ne sais pas pourquoi, mais je ne regardais pas la personne qui m'aide. J'ai trop peur.

MOI- Pourquoi tu m'aide ?

...- Je me dois de te protégé maintenant. La situation est critique. De plus tu es blessée et je t'ai percuté.

MOI- Et tu allais où ?

...- Je retournai dans un lieu plus sûr qu'ici, car j'ai cherché une arme.

MOI- Tu vas m'y emmener ? Ou me kidnapper ?

...- Je verrais.

Je sais qu'il sourit à ce moment, ce qui me fit frissonner.

juSte uNe gUerReOù les histoires vivent. Découvrez maintenant