Déferlante

Chapitre 3

Cela fait maintenant une journée que nous sommes arrivés au Mexique et nous allons aujourd'hui pour la première fois à la plage. Notre première destination était ici car les cousins de Rose y habitent, et ils ont insisté pour que nous venions. Ils sont, d'ailleurs autant passionnés par le surf que nous. Leur maison donne directement sur une plage, que j'ai crus comprendre être leur plage privée, mais je ne l'ai toujours pas vu, nous sommes arrivés tard.  Je suis réveillée depuis 20 minutes. Je m'étire, et me lève pour aller déjeuner. Je dors dans une grande chambre rouge et grise avec Rose et lucie tandis que lucas et Noah dorment la porte en face de la notre, dans une chambre jaune. Je descend les escaliers en bois en trottinant faisant le moins possible de bruit, et sent déjà la confiture et le pain grillé. Arrivée en bas, je suis les brins de conversation qui arrivent à mes oreilles pour arriver sur la terrasse où se trouve les cousins de Rose, Charly, et scott, et lucas, en train de déjeuner:

"-bonjour" dis-je en leur souriant.
Je fais une bise rapide à Charly et Scott et vais faire un câlin à lucas:

"-salut Crystal, bien dormi?

-Ouais, et toi? Enfin pas trop, on t'entend ronfler dans toute la maison, et elle est grande en plus. t'es devenu pire que lucie."

Il me pince le bras feignant d'être vexé puis ajoute:

"-prête pour surfer? Ça va être cool, il y aura personne du coup.

-oui, ils ont vraiment une plage privée? Je lui demande, assez bas pour ne pas que Charly et Scott m'entendent, même s'ils sont en pleine conversation.

-oui, c'est super non? Une semaine solo. En plus j'ai cru comprendre qu'en cette saison il y a des vagues de malades.

-j'ai pas envie d'attendre les autres j'y vais, tu viens?"

Il acquiert et sans attendre, je monte à l'étage me mettre en maillot de bain et prendre ma planche. Lorsque je redescend, lucas n'est plus là alors je me vais directement à la plage. Je suis un petit chemin de sable se faufile entre les herbes et les arbustes. L'océan se trouve derrière des dunes et des arbres mais j'entre perçois le son du déferlement des vagues. Je l'accueille avec enthousiasme et accélère mon pas. Arrivée en haut de la dune, un vent violent me frappe le visage. Par réflexe, j'avais fermé les yeux et quand je les rouvrent, je reste captivée par la beauté du paysage. De grandes vagues s'écrasent sur le sable pour ramper doucement plus loin les unes que les autres sur le rivage, la plage s'étend sur plusieurs kilomètres en forme de fer à cheval, encerclant le morceau d'océan, ce qui ne fait qu'accentuer la vitesse du vent, et pas une personne à l'horizon, à part Lucas qui me regarde, à quelques dizaines de mètres de moi, les bras en l'air, embrassant le paysage.