Princᴇss RᴇbᴇL

CHAPITRE V

- Allez la belle au bois dormant, on se réveille !

Je m'étirais, mes yeux refusant de s'ouvrir.

- Helen... Quelle heure est-il ?

- 5h40 princesse.

- Quoi ! Pourquoi tu me réveille aussi tôt ?! Tu sais que dormir est la troisième chose la plus vitale ?

- Il faut que je retourne au château, sinon ils vont se douter de quelque chose. Je n'ai pas de temps à perdre.

Pour toute réponse, je pris un oreiller et la colla à mon oreille. J'aime dormir, après la lecture bien sûr, mais ça ne reste pas moins important pour moi. À cause de ma fuite tardive d'hier, je n'ai même pas dû faire mes huit heures de sommeil.

- Très bien, tu l'auras voulu.

Ne sachant pas à quoi m'attendre, j'ouvris un œil. Soudain, je sentis un liquide froid couler le long de mon dos, ce qui me fait relever en sursaut.

- Sa majesté est-elle réveillée ?

- Nom de dieu ! Est-ce des glaçons que je sens dans mon dos ?

Helen sourit, puis me tendît un ensemble gris avec une capuche, a première vu trop grand pour moi.

- Mets ça. Si tu garde ta robe, tout le monde te reconnaîtra. De plus, elle est sale.

En effet, la robe dont je m'étais endormie avec avait pris une teinte marron, sans aucuns doutes à cause de mon escapade d'hier soir. Helen voulait la jeter à la poubelle, ce dont j'ai accepté à contrecœur.

Après que je fus habillée et que j'eue brièvement déjeuné, on se mit en route. Helen m'expliqua qu'elle avait appelée un lycée durant la nuit, et qu'il m'accepte à condition d'avoir les papiers requis.

- Mais je n'ai aucuns papiers avec moi !

- Ne t'inquiète pas, j'ai eu le temps d'en falsifier cette nuit. Il ne manque plus que ta photo d'identité.

Je la regardai bouche bée ; je lui avais dit que depuis hier que je voulais m'enfuir, et elle a réussi à tout organiser en peu de temps ! A moins que... Peut-être qu'elle avait prévue ça depuis un moment.

- Sincèrement, je te dois une fière chandelle. Non seulement tu ne dors pas à cause de moi, mais en plus, tu te charge de tout.

- Il n'y a pas de quoi. On est arrivée.

Je n'avais même pas remarqué que l'on s'était garé. Je regardais au alentour, mais il n'y avait personne. Juste deux jeunes sous un abri, ce qu'il ne sert à rien comme il ne pleut pas. Helen descendit, ce que je m'empressai de faire aussi.

- Tiens, voilà tes affaires. Elle me tendit un sac à dos noir Tout ce que tu m'avais dit de prendre est dedans.

- Merci. Je dois aller où maintenant ?

- Tu vois l'abri de bus un peu plus loin ? Il faut que tu attendes là-bas le deuxième car qui s'arrêtera, le numéro 309. Il va à Versailles.

- À Versailles ?

- Oui, ton lycée se trouve là-bas. Elle me tendit cette fois-ci des documents. Fait attention à ne pas les perdre, sinon tu peux dire adieu à ta vie normal.

- Je vais les ranger, ne t'en fait pas. Tu pars maintenant ?

- Je n'ai pas le choix, j'ai déjà perdue trop de temps.

- D'accord, fait attention surtout.

- Toi aussi, même si je sais que tu vas te débrouiller.

Elle me rajusta la capuche sur la tête, puis monta dans sa voiture.

Une fois seule, je suivis à la lettre ce que m'avait dit Helen. Un car passât mais je n'y montai pas.

Les deux adolescents qui attendaient avec moi avaient l'air d'être des garçons de mon âge. Ils avaient d'étranges écritures sur les bras et ils aspiraient... un bout de papier ? Je n'en ai aucune idée. Je les regardai discrètement, comprenant à moitié leur discussion.

Peu de temps le premier, un deuxième car s'arrêta. J'y rentre, donne au chauffeur un billet qu'Helen m'avait passé et m'y installât tranquillement. Au moment ou j'avais remarqué que les deux adolescents avait disparu, une voix derrière m'appela.

- Pssst, Hey, toi-là !

Je me retournai et vis sans surprise les deux garçons. Ils sont tout les deux bruns, vêtu en noir, l'un a des cheveux longs tandis que l'autre, plus court. Celui qui m'avait parlé a des yeux marron et le deuxième de couleur verte. Il a l'air beaucoup plus aimable que l'autre malgré ses longs cheveux bruns bouclés qui lui donne l'impression d'avoir une crinière de lion.

- Mon pote se demandait pourquoi une fille comme toi prend le car maintenant. Continua le garçon D'habitude, il n'y a personne.

Pote ? Ça signifie quoi, poteau ? Compote ?

- Je dois aller à Versailles, dis-je avec une voix nonchalante.

- Ah ! Ben comme nous quoi ! On va au lycée.

- Vous habitez à Versailles ?

- Wesh, intervient le garçon aux yeux vert  Si on vient de Moterfield, c'est qu'on y habite ! Ils rigolèrent et se frappa dans les mains

Wesh ? C'est quoi ce mot aussi ? Et c'est quoi le gros truc qu'il porte et qui fait un trou dans son oreille ? C'est répugnant !

- Je peux vous poser une question ?

- Ils me regardèrent comme si j'étais folle Bah non non !

Non non ? Qu'est ce que ça veut dire ? Oui ? Non ? Après un moment de doute, je relançai quand même la conversation :

- A quoi ça sert ce que tu a dans ton oreille ?

- Hein ? répondit en chœur les deux garçons

Je savais que ça voulais dire non !

- Je pointai du doigt le brun aux yeux verts Pourquoi ta une boucle d'oreille qui fait un trou dedans ? Ça ne risque pas de s'infecter ?

Cette fois-ci, ils éclatèrent littéralement de rire, mais plus comme pour se moquer de ma question. Me sentant honteuse et ne comprenant pas la situation, je me retournai et m'enfonça dans mon siège.

Ça commence fort. Pensais-je

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Yo tout le monde !

J'espère que ce chapitre vous a plut !

Et bien et bien... Je m'excuse pour les fautes, je pense qu'il y en a pleins malheureusement...

Mais comme je suis pressée de finir d'écrire cette histoire, je me relis pas vraiment *eh eh*

Une question : Si vous serez à la place de Diana, vous aurez fugué vous aussi ? =)

Ah, et je voulais aussi vous dire que pour l'instant, les chapitres sont court (environ milles mots) mais qu'à partir de celui-ci, j'essayerai d'en faire des plus long.

Voili Voilou... =)

~ Tif