Moi : Mais ton départ n'a rien changé. Les kilomètres se sont interposés entre nos deux corps, et pourtant, rien ne me fera t'oublier. Le temps qui passe ne saura dégrader notre amitié. Et même si rien n'a changé entre nous, tout a changé dans mon monde. La lumière s'obscurcit de plus en plus, vois-tu. Je suis entourée, mais tellement seule. A quoi bon rire, si tu n'es plus là pour rire avec moi ? Les couloirs du Lycée sont restés les mêmes, mais ils me semblent tellement fades lorsque je les traverse sans toi. Tu vois, lorsque je t'ai dit au-revoir, j'ai aussi dit adieu à une partie de moi, sûrement la plus enjouée. Et puisque personne ne comprend, je ne parle plus, je me contente d'écrire.
Lili : Mon monde s'effondre aussi, et je suis là, écrasée sous les décombres. Tu me manques, Lau. Bordeaux, c'est bien beau, mais je préférais avant. Je préférais nos cafés littéraires masqués, nos soirées à rire jusqu'à n'en plus dormir, nos récréations à ne plus vouloir retourner en cours d'histoire. J'suis pas bien tu sais, ici. J'aimerais être partout, sauf là où je suis actuellement.
Moi : Je sais que ça ne va pas, parce que même si je ne te vois pas, ça crève les yeux. Mais j'veux que tu saches, que j'serai toujours là, je ne bougerai pas. J'te jure, je ne t'abandonnerai pas comme d'autres ont pu le faire. J'essaierai de te faire rire quand tu pleureras sous ta couette. J'essaierai de t'aimer encore plus fort lorsque tu te détesteras. Histoire de te remercier, parce qu'avec toi, j'ai découvert le vraie définition de l'amitié.
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Tout ce que je n'oserai jamais dire
Short StoryDe simples messages, qui resteront à jamais dans mes brouillons.