15 ~ Crâmé

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Ce réveil n'est pas le plus désagréable de ma vie...
J'ouvre les yeux lentement et cherche un moment où je suis. Je me souviens vaguement que on parlait avec Charlie sur son lit, lit sur lequel je suis en ce moment même, ... Je me souviens d'autre chose aussi ... Ce petit bisou de bonne nuit ... D'ailleurs où est l'auteur de cette petite attention? Je tourne la tête et ne vois personne dans la chambre, mais un réveil m'indiquant qu'il est 9 heures. Je décide donc de me lever et de descendre. En arrivant dans la cuisine, une odeur de brûlé m'assaille les narines et je vois Charlie essayant de mettre une casserole sous l'eau.

SOPHIA : Oh mon dieu qu'est ce que tu as fait Charlie??!!

CHARLIE: Je voulais te faire des pancakes mais... OUH la aide moi s'il te plait il y a encore une autre casserole sur le feu.

S'en suivi un moment où l'on essayait de sauver les casseroles comme on pouvait en les passant sous l'eau et en grattant le cramé. Après un quart d'heure, tout était dans l'évier et Charlie et moi nous étions assis sur la table en ayant fini par prendre des céréales pour se nourrir quand même.
Un sourire se dessine sur mon visage en repensant à sa tête lorsque je suis rentrée dans la cuisine. Il était tout affolé et avait la moue du petit garçon qui a peur de se faire gronder parce qu'il a fait une bêtise.

CHARLIE : Pourquoi tu souris? J'ai fait quelque chose?

SOPHIA : ... Je repensait juste au moment où je suis rentrée dans la cuisine et à la tête que tu faisais.

Je ne peux pas empêcher un rire de sortir de ma bouche.
Charlie commence à se lever comme avec un air menaçant, mais cela ne lui correspond tellement pas que je sais qu'il rigole. Je rentre quand même dans son jeu et me lève pour partir en courant chercher un endroit où me cacher.
Cinq minutes plus tard je suis cachée dans l'armoire à vêtements de Charlie. De 1 je suis assez petite pour rentrer dedans, mais surtout de 2, elle est vraiment très grande.
J'entends qu'il me cherche et m'appelle depuis le salon, ou tout du moins depuis le rez-de-chaussée. Je ne bouge pas et je finis par entendre des pas qui montent les escaliers et se dirigent vers la chambre. Il s'approche de l'armoire et je retiens ma respiration. Il rentre sa tête dedans, mais il ne vois rien étant donné qu'il n'est pas habitué à l'obscurité de l'endroit.
Sans réfléchir je prend son visage dans mes mains et l'embrasse. Il cherche ma nuque un peu à tâtons et je sort progressivement du placard sans que l'on rompe le contact de nos lèvres. Chaque seconde du baiser est plus passionnée que la dernière. Charlie m'emmène au fur et à mesure vers le lit et on finit par tomber dessus en douceur. La respiration commence à me manquer alors je rompt la connexion et le regarde dans les yeux, respirant plus bruyamment que je ne le devrais. Je vois l'excitation dans ses beaux yeux couleur noisette, et je sais qu'il peut lire la même dans les miens.
Il glisse sa tête vers ma nuque et commence à m'embrasser dans le cou. Ses baisers se déplacent progressivement vers ma poitrine. J'enlève mon t-shirt à la va vite et il enlève le sien. Mes lèvres retrouvent le contact des siennes et la chaleur dans la pièce augmente alors que l'on fait ce que l'on avait envie de faire depuis notre première rencontre, sans vouloir se l'admettre.

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On avait fini par s'endormir sur le lit de Charlie, sûrement parce que la nuit avait été trop courte. On se réveille maintenant doucement, sous la lumière du soleil de midi. On ne dit rien, profitant juste du fait d'être là tous les deux, ensemble.
Charlie se tourne sur le côté et me fait un petit bisou sur la joue. Je garde les yeux fermés, puis je les ouvre, et réalise que aucun de nous deux n'a de vêtement actuellement. Ce qui est une conséquence logique, mais quand même, je me dis qu'il faut qu'on se lève et qu'on aille déjeuner par exemple.
Je fais part de mes pensées doucement à Charlie, pour ne pas gâcher cette douce ambiance présente dans la pièce. Il ne dis rien et repose juste sa tête sur l'oreiller. Donc je me lève et vais chercher mes vêtements. Je sens très bien son regard sur moi quand je me lève, je sais qu'il a rouvert les yeux pour me regarder et ça me gêne mais je ne dis rien et enfile juste ce que j'avais.
Autant c'était gênant de me lever nue devant lui dans ces circonstances, autant c'est encore plus gênant qu'il se lève de la même manière. Je ne sais pas où regarder et je sens mon visage rougir.

Finalement on se retrouve en bas tous les deux habillés, et Charlie, en gentil gentleman, me propose d'aller dans un petit restaurant pour manger, histoire d'éviter de brûler la cuisine.

Il me prend par le bras, m'emmène vers sa belle voiture, et on part en direction du restaurant dont il parlait.

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There Is No Reason If I'm Here With You - Charlie Puth Fan Fiction Où les histoires vivent. Découvrez maintenant