There Is No Reason If I'm Here With You - Charlie Puth Fan Fiction

12 ~ Amis

J'avais mis les cookies au four et étais allée sur le canapé. J'avais eu un problème en faisant la pâte et avais dû recommencer. Ayant perdu du temps, on arrivait déjà à une demi-heure après l'appel avec Charlie, ce qui voulait dire qu'il devait arriver d'un moment à l'autre.

Je traîne sur Twitter, regardant les derniers tweets des fans, malgré que je sois moins active à présent, étant donné que je connais vraiment Charlie, cela aurait été bizarre de continuer à poster des tweets pour dire que "oh mon dieu il est tellement beau sur sa dernière photo insta"... Enfin bref la sonnerie de la porte se fait entendre, je vais donc ouvrir. Charlie est bien là, avec son grand sourire pour seul bagage. Il me fait un câlin et je l'entraîne dans la salle à manger. Il n'arrête pas de renifler l'odeur en disant qu'il a hâte de manger parce que ça sent définitivement trop bon. Il commence à faire l'imbécile et marche comme un somnambule qui irait dans la direction que lui dicterait son odorat. Il a les yeux fermés et il s'approche dangereusement de la table basse. Je lui crie de faire attention et me précipite vers lui pour le pousser avant qu'il ne tombe. Je ne sais pas comment je me suis débrouillée, mais on a perdu l'équilibre et commencé à tomber. Il a essayé de me retenir mais on s'est retrouvés tous les deux par terre, moi couchée sur le dos, lui au dessus de moi. On se regarde dans les yeux depuis deux bonnes minutes, je commence à sourire, et il pose ses lèvres sur les miennes. Juste quelques secondes, puis il se redresse un peu. Alors je soulève la tête et l'embrasse à mon tour. Cette fois ci il ne s'éloigne pas, et on aurait pu continuer à s'embrasser comme ça, sur le sol de mon salon, mais la sonnerie du four retentit, m'indiquant que les cookies sont cuits.

J'ai dit que la cuisson était finie et on s'est relevés. Je vais chercher la plaque dans le four et pose les gâteaux sur une assiette puis lui apporte, comme si tout était normal, que rien ne venait de se passer.

CHARLIE : On pourrait regarder un film? Quelqu'un m'a montré la bande annonce de Duff l'autre jour, ça te tente?

SOPHIA : Ah oui le film avec Bella Thorne là? Ok j'ai un bon site de streaming.

Je recherche le film, puis vais m'asseoir sur le canapé, attendant Charlie, qui est allé aux toilettes.
Il revient et s'assied juste à côté de moi. Je lance le film et commence à réfléchir à ce qui vient de se passer. Je n'y ai même pas encore pensé. On vient de s'embrasser. Enfin je sais pas c'est bizarre, je ne me suis jamais dit que j'avais des sentiments pour lui. Je ne crois pas en avoir et j'ai l'impression que la manière dont je l'ai connu est presque malsaine. Au départ je ne faisais que parler "dans son dos" de lui, et suivre sa moindre actualité, sans même qu'il ne me connaisse. En bref je me sens bien à être amie avec lui et je n'ai pas envie que ça aille plus loin.

J'en arrivais à cette conclusion et je sens son bras de poser sur mes épaules. Je ne veux pas être méchante, je ne vais pas le repousser non plus. Alors je pose ma tête sur son épaule.

Du coup je comprend pas grand chose au film maintenant vu que je n'ai pas écouté le début. Enfin je me débrouille, et le film se termine. L'assiette de cookie a été finie, et je fais d'ailleurs remarquer à Charlie que je n'en ai pas pris beaucoup comparé à lui. Il nie l'affaire, et je vais à la cuisine pour laver l'assiette.

Je fais couler l'eau chaude, et une main se pose sur ma taille suivie par une deuxième. Je sens ensuite des lèvres se poser dans mon coup. J'arrête l'eau et me retourne pour faire face à Charlie.

SOPHIA : Écoute Charlie, je voudrais que tu saches que je n'ai pas réfléchi tout à l'heure quand je t'ai embrassé, tout est allé trop vite, et je préférerais que l'on reste amis pour l'instant.

J'ai vu la tristesse arriver sur son visage. J'ai vu que ce que je venais de dire n'était évidemment pas ce qu'il voulait entendre. J'ai vu que je l'avais blessé. Et rien que de voir sa tête triste comme ça m'a presque donné envie de prendre son visage entre mes mains et de l'embrasser pour le réconforter. Mais je me retiens parce que je sais que c'est le bon choix.

CHARLIE : ... J'ai pensé que tu voulais plus que de l'amitié, je me suis trompé apparemment. ... Mes parents viennent manger chez moi ce soir, il faudrait peut être que j'y aille. ... Et il fallait que je te dise depuis un moment que j'allais partir en tournée de promotion. Dans moins de deux semaines. ... Au moins cela mettra de la distance entre nous si tu ne veux pas plus. ... Mais ce sera même moins. On ne se verra pas pendant toute la tournée, c'est à dire 3 semaines.

Encore une fois j'ai de la peine pour lui. Alors je lui fais un câlin, parce que c'est tout ce que je peux faire, il fini par s'écarter, il me dit au revoir, va récupérer son portable dans le salon, et sort de mon appartement en cachant ses yeux.

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