There Is No Reason If I'm Here With You - Charlie Puth Fan Fiction

25 ~ Restaurant

NDA—Cette chanson s'appelle « A Song She Wrote » elle est de Revolver, et j'ai décidé de vous partager une musique que j'aime bien à chaque chapitre dès-à-présent :) Bonne lecture <3 (de rien pour la photo de Charlie, je sais que vos yeux apprécieront.)

J'ai du mal à m'endormir ce soir. J'essaye d'écouter de la musique et cela finit par me calmer. Je me sens juste mal d'avoir rejeté la faute sur Charlie alors qu'il essayait de faire un effort. En soit je n'ai pas été si agressive que ça, mais je n'aurais quand même pas dû m'énerver sur lui.

Il n'y a pas de réveil qui sonne pour me réveiller, donc je me lève vers 10 heures. Je sais que j'ai du travail aujourd'hui et on s'est donné rendez-vous ce soir chez Julie pour manger ensemble. J'envoie un message à Charlie pour m'excuser en prenant mon petit déjeuner. Il me répond assez vite et plutôt froidement. Je sais très bien que on ne communique jamais très bien tous les deux lorsqu'on n'est pas face à face alors j'espère que cette froideur partira dès qu'on sera ensemble.

Pour l'instant, je ne prend pas la peine de quitter mon pyjama et sort mon ordinateur. C'est plutôt bizarre d'accéder à tous ces comptes sur Charlie et malgré que je sache comment tout ce monde fonctionne, cela me paraît aberrant, toutes ces recettes pour un seul homme... non pas qu'il ne le mérite pas, je suis sa première supporter, mais tout de même.

Je me contente d'un salade pour ce midi, et la journée passe doucement, accompagnée de calculs, de recherches dans tous les documents, et de bilans.

Je quitte finalement le canapé, sur lequel avait été établi mon lieu de travail - je dois avouer que c'est du luxe de pouvoir travailler depuis la maison - afin de me préparer un minimum pour aller voir Julie.

Elle m'accueille dans son appartement, tous sourires les bras ouverts, m'invitant à m'y jeter. On s'étreint un moment puis elle m'emmène dans sa petite cuisine, où deux assiettes ont été disposées. On s'assied tranquillement et on commence à parler autour d'un verre.

Elle commence à se réhabituer au travail et ça a l'air de lui faire du bien de faire quelque chose de ses journées. Mais au fil de la discussion, elle fait plusieurs fois allusion à ce nouveau collègue, de qui elle s'est rapprochée car c'était comme si elle faisait sa rentrée en même temps que lui, qui vient d'arriver quand elle revient tout juste. Dans la façon dont elle en parle, je me dois de lui demander:

SOPHIA: Dis moi tu l'aurais pas vu aussi en dehors du travail cet Alexandre que tu as déjà surnommé Alex?

Elle rougit légèrement et répond:

JULIE: Si... On est aller boire un coup ensemble l'autre jour. Je crois qu'il me plaît un peu, et que je lui plaît un petit peu aussi?

Elle est trop mignonne à parler comme une enfant de sept ans du nouveau de la classe de CP. La soirée se passe bien, j'oublie Charlie pour quelques heures et je pense que j'en avais un petit peu besoin, on a été ensemble h24 pendant plusieurs jours. Ça me plaît comme ça, mais je ne dois pas oublier mes amis et ma famille. J'appelle ma mère régulièrement et elle me dit qu'elle veut voir Charlie, et Julie aussi parce qu'elle ne l'a pas vu depuis longtemps. Enfin c'est ma mère quoi...

Je rentre chez moi pas trop tard, rien de plus que cet Alexandre à signaler de la part de Julie.

Le lendemain, mardi donc, je ne me lève pas trop tard et me prépare. J'ai décidé de faire des efforts pour m'habiller et me maquiller pour emmener Charlie au restaurant. Il est vrai que c'est censé être le garçon qui invite sa copine, mais il n'y a pas de raison pour cette règle, donc je prend les devants et pour une fois c'est moi qui paierai.

Je n'ai pas du tout prévenu Charlie de quand j'arriverai, et je ne m'attendais pas à ce qu'il soit tout habillé et préparé lorsque je me pointe à 11 heures, mais de là à le réveiller en sonnant... Il n'est pas énervé cependant, et il m'accueille joyeusement. Je lui dit que je suis désolée pour l'autre jour mais il s'en fiche et me dit qu'il était sur les nerfs aussi. Tout est bien qui fini bien, et dans les bras l'un de l'autre.

Les retrouvailles sont donc très affectives, le besoin d'être proche de fait ressentir, et on s'écarte finalement, pour que je le découvre en t-shirt et caleçon. Donc il dormait vraiment. Mais il me regarde et me dit:

CHARLIE: Tu es toute apprêtée?

SOPHIA: Oui! J'ai décidé que je t'emmenais au restaurant ce midi. Donc va prendre ta douche et t'habiller. Mieux que d'habitude s'il te plaît parce que bon, tu pourrais faire des efforts des fois. Il a l'air heurté avant de voir mon sourire en coin et mes yeux rieurs.

Il hausse un sourcil et m'attrape sur son dos sans rien dire... Remarque j'ai crié tellement fort qu'il est possible que je n'ai pas entendu sa voix. Il me pose sur le lit et m'embrasse doucement avant de partir dans la salle de bain.

On part trois quarts d'heure plus tard, je prend le volant de la voiture avec un Charlie qui sent bon la lessive et porte des vêtements simple, mais des cheveux tout stylisés sur la tête. J'ai toujours adoré ses cheveux longs, mais c'est vrai que les cheveux courts lui donnent un air tout jeune et mignon auquel je ne peux pas résister.

J'ai choisi un petit restaurant plutôt chic mais pas trop parce qu'après ça devient excessivement cher, et j'ai réservé une table pour deux. On s'installe, dans le coin, avec une disposition plutôt particulière. On est ni face à face ni l'un à côté de l'autre, on est dans un coin de la table et sur une banquette. On commande tranquillement, les plats ont l'air bon et il y a pas mal de choix.

Généralement on ne montre pas trop de gestes d'affection en public, mais la disposition est bien pratique au final, et nos mains trouvent leur chemin l'une vers l'autre instinctivement. Je repose ma tête sur son épaule et on parle a voix basse. Il me dit que ça lui fait plaisir que je l'ai invité et qu'il est content d'être avec moi. Je lui sert plus fort la main et lui dit que je suis très contente aussi.

Le service a l'air d'être assez long, et au bout de 20 minutes on a toujours pas nos assiettes. On commence à s'impatienter quand un cri étouffé se fait entendre derrière notre banquette. Puis un chuchotement mal camouflé suis, et l'auteur(e) de ces bruits sort du restaurant. On a pas le temps d'y réfléchir car nos plats arrivent. J'ai besoin de ma main droite pour manger mais Charlie pose sa gauche sur ma cuisse. La cuisine n'est pas extraordinaire, mais c'est tout de même bon, et j'apprécie juste le moment avec Charlie. On mange un dessert et on prend notre temps pour finir le repas et parler. On essaye tous les deux d'en apprendre plus à propos de l'autre en permanence. Comme si on avait du temps à rattraper.

On sort enfin, après que j'ai payé. Charlie m'embrasse pour me remercier du restau et me prend la main pour marcher jusqu'à la voiture, qui n'est pas si loin que ça. Je tourne la tête vers la droite et remarque en même temps que Charlie, un homme avec son appareil photo devant les yeux. Je ne sais pas vraiment comment réagir mais Charlie me protège en quelque sorte, en se mettant entre moi et le paparazzi, et me fait accélérer jusqu'à la portière, qu'il m'ouvre avant d'aller côté conducteur.

Il a démarré et je ne dis rien.

CHARLIE: On ne pourra rien y faire. Je ne sais pas ce qu'il a pris mais on ne peut qu'attendre pour voir, et ce ne sera pas long et pas difficile à trouver malheureusement.

♡♡♡

Oui, ça fait un moment que je n'ai rien posté, mais la rentrée au lycée a été plus mouvementée que je ne l'aurais pensé 😬 j'espère que le chapitre vous plaira, et j'essaye d'en poster un autre ASAP.