There Is No Reason If I'm Here With You - Charlie Puth Fan Fiction

21 ~ Réveil

J'arrive devant ma porte, Julie m'attend pour rentrer. Je lui souris avant de mettre la clé dans la serrure pour finalement rentrer à l'intérieur.

Instinctivement, on se dirige toutes les deux vers le canapé pour entamer notre séance "papotage" durant laquelle je lui raconte tout avec Charlie (evidemment) et puis toutes les nouvelles qu'elle aurait pu manquer lors de son absence. Elle est assez frustrée et déstabilisée d'avoir l'impression de ne juste pas avoir vécu pendant un moment, comme si elle était effacée de la surface de la terre avant d'y revenir il y a 2 jours. Je la rassure instantanément et lui assure que j'ai pensé à elle tout ce temps, et qu'elle n'a pas raté grand chose.

La raison pour laquelle c'est moi qui suis avec elle le jour de sa sortie, et non sa famille, est qu'elle n'est pas très proche de celle-ci et on est de toutes façons toutes les deux aussi proches que deux sœurs j'imagine.

JULIE: Je n'en reviens pas je te jure... Pour moi tu étais encore cette gentille fan qui avait eu la chance de le rencontrer une ou deux fois mais alors là... C'est plus le stade de la gentille fan...

SOPHIA: Oui je sais, honnêtement je crois que je ne réalise pas trop non plus, et je ne le vois plus avec des yeux de fan de toutes manières, mais ça me fait me sentir tellement bien, il est tellement gentil avec moi et j'aime juste trop passer du temps avec lui.

JULIE: Eh bien je suis contente pour toi. Elle se rapproche et me serre dans ses bras, pour ce qui doit être la cinquantième fois aujourd'hui.

Puis, regardant mon téléphone, je me rends compte qu'il est déjà 15 heures. On a grignoté un petit peu donc je n'ai pas faim, et Julie non plus, mais je suppose qu'elle aimerais mieux rentrer chez elle et se poser un peu, donc je la ramène à son appartement et reviens chez moi. Je remarque des messages laissés par Charlie, qui me demande si je veux passer ma soirée avec lui. J'accepte mais à condition que ça ne dure pas jusqu'à pas d'heure parce que je reprend le boulot demain, Lundi, jour de fin de mes congés.

Arrivant devant la porte de cette maison imposante que je me surprend à connaître beaucoup mieux à présent, je frappe et entend des petits pas qui courent avant de voir Charlie m'ouvrir, me prenant dans ses bras directement. Il ferme la porte et on s'embrasse un moment avant de dire quoi que ce soit.

CHARLIE: Je suis content que tu sois venue. Il me sourit.

JULIE: Oui mais je dois rentrer pas trop tard, je travaille demain...

CHARLIE: Tu pourrais dormir ici et je t'emmènerais demain matin?

JULIE: Hmm ça me plairait.

Sur ce, on s'installe sur le canapé pour regarder le début d'une série, après avoir commandé des pizzas. On mange rapidement et je me pelotonne contre Charlie, avec son bras sur mon épaule. Je m'endors assez vite et sens quelques temps après des bras qui me prennent et me déposent délicatement sur un lit.

Je suis réveillée par une alarme qui n'est pas la même que d'habitude et j'ouvre les yeux, pour trouver Charlie s'agrippant presque à ma taille, resserrant son étreinte au bruit du réveil. Au bout d'un moment, quand il commence à en avoir vraiment marre de la sonnerie, il se redresse et la désactive sur son portable.

CHARLIE: J'avais mis un réveil sur mon portable vu que tu t'es endormie avant d'en mettre une sur le tien. Dit-il, de retour à sa position autour de moi.

JULIE: Comment tu savais l'heure qu'il fallait? Demandais-je, les yeux encore fermés.

CHARLIE: Je sais pas, t'avais dû parler une fois de l'heure à laquelle tu arrives là-bas.

Je ne répond rien mais fini par me bouger pour aller prendre une douche.
Quand je reviens il est toujours sur le lit mais avec son portable dans les mains.

JULIE: Ttt-ttt pas de portable maintenant, je lui prend des mains, va prendre ta douche je vais préparer le petit déjeuner.

Il me regarde, étonné mais se lève et se dirige vers sa salle de bain pendant que je vais à la cuisine. Je dois me dépêcher parce que je n'ai pas tout le temps du monde non plus. Donc je fais juste des œufs brouillés (il avait apparement fait des courses, pour qu'il y ai autre chose que de la moutarde dans son frigo) et je sors les céréales avec du lait, des bols, des cuillères, et des assiettes avec des couverts pour les œufs.

J'étais en train de remplir un pot d'eau quand j'entends un cri, qui me fait hurler et sursauter, avant de sentir l'étreinte de Charlie autour de ma taille. Il a l'air d'apprécier autant que moi ce contact avec ses bras autour de moi.

Je souffle un coup et me retourne pour lui mettre une mini-baffe avant qu'il ne m'embrasse. Je remarque alors qu'il ne porte qu'une serviette nouée autour de la taille, ça me fait rougir, et je détourne la tête. Il est tellement beau comme ça, tout décontracté et à la fois tellement inhabituel encore pour moi, et je me demande ce que j'ai fait pour mériter ce moment infiniment agréable, un simple lundi matin, profitant de mon copain, qui, par chance est beau et drôle et intelligent, et plein d'autres adjectifs un peu trop positifs et nombreux pour une seule personne, sur lesquels je ne suis pas objective du tout car je suis amoureuse.

Je l'aime et je me le suis enfin avoué. Je ne lui ai pas dit et il ne me l'a pas dit non plus parce que je suis timide et puis parce qu'il n'est sûrement pas amoureux de moi, on ne se connait pas depuis si longtemps que ça après tout. J'ai déjà la chance de passer du temps avec lui comme il m'en chante, je m'en contente bien.

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Merci pour les 2k! Merci de continuer à lire cette histoire, ça me fait vraiment plaisir de voir que quelques personnes l'aiment bien, et encore plus plaisir de voir des votes ou commentaires :)