Chapitre 3

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Bon ça y est, je suis en face de la porte de ma chambre. Enfin. J'ai du faire des kilomètres de marche à travers tooooout l'établissement pour trouver cette putain de porte.

Je vais enfin pouvoir me reposer, tranquille dans mon lit à écouter mes chansons. J'entre les clés dans la serrure et tourne vers ma gauche.
Bah, pourquoi ça marche pas ? Je persévère et continue à forcer pour ouvrir cette fichue porte. Décidément, je suis pas le bienvenu ici. Je commence à m'énerver et à faire de plus en plus de bruit quand soudain, la poignée se baisse et la porte s'ouvre d'un coup. Je me l'a prend en pleine tête et tombe sous le choc.

"Oh putain c'est pas vrai, dit le mec de tout à l'heure."

Et il referme la porte.

Mais attendez..... ON EST PAS UN SEUL PAR CHAMBRE ?!?!?
Oh non non non c'est pas possible. Il doit sûrement venir vérifier si tout est bien rangé pour que je suis le plus à l'aise possible, ou alors c'est un employé, très jeune certes, qui s'occupe des chambres. Oui ça doit être ça.

Bon, il va bien falloir que je rentre quand même. Je pousse la porte et entre timidement. Je rentre dans la pièce, et il y a deux lits... Bon bah je vais devoir faire avec. Mon colocataire, ce jeune homme charmant, est allongé sur le ventre sur son lit, il me tourne le dos. Mes yeux devient vers son arrière-train et waouh ! Il est ferme (enfin il a l'air) et rebondi pile poil ce qu'il faut.

Je me détache de cette vue plus qu'agréable et tire ma valise un peu trop brusquement. Elle se prend dans la guitare qui est posée contre le bureau et la renverse, entraînant avec elle la chaise, avec des dizaines de vestes dessus. Merde ! La chaise se renverse sur le lit de mon colocataire, répandant tous les vêtements sur lui.

"Aaaah ! Mais putain il se passe quoi ici ? hurle-t-il en retirant ses écouteurs.

-Euh ça doit être un courant d'air je pense, lui dis-je en sentant le rouge me monter aux joues

-Mais tu me prends vraiment pour un con en fait ?

-Non non ! Je...je vais tout ramasser t'inquiètes pas !

-Bah t'as intérêt bouffon, je dois retrouver mon groupe dans 20 minutes et si ma guitare a UNE SEULE putain d'égratignure je te casse le cul compris ?!

-Compris... lui répondis-je, même si l'idée qu'il touche mon fessier ne me déplaît pas."

Je commence par redresser la chaise, puis ramasse toutes les vestes  pour les poser sur le dossier. Et enfin, je prends la guitare pour la placer contre le mur et malheur ! Une corde s'est détachée...
Je vérifie que mon charmant colocataire soit bien retourné pour m'asseoir sur la chaise et poser la guitare sur mes genoux. Je prends la corde, vérifie qu'elle n'est pas cassée et je soupire de soulagement quand je m'aperçois qu'elle est juste sortie de sa clé. J'attrape donc la tête et la rattache délicatement puis sert doucement mais fermement la clé. Je m'assure qu'elle est bien accordée en passant mes doigts sur toutes les cordes. Ne pouvant résister à l'appel de la musique, je commence à faire quelques accords puis peu à peu, je joue un air. J'avais même oublié mon cher camarade de chambre, qui me dit par surprise dans l'oreille:

"EH TU FOUS QUOI LÀ ?! TU TOUCHES PAS À MA GUITARE !"

Et il me l'arrache des mains et sort de la chambre, en claquant la porte.

C'est partiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant