6-Justice corrompue.

2.2K 324 52
                                    

Paris, commisariat du 750** :


Un policier est venu me réveiller sauvagement et m'a sorti de ma cellule pour me ramener dans un bureau où aller commencer l'audition avec la police.

-Bon jeune homme, me dit le policier, je suppose que vous savez pourquoi vous êtes ici ?

-Malheureusement, non.

-Je vous préviens, vous allez pas me prendre pour un con !

-Je comprends rien, je sais même pas pourquoi je suis ici !

-Fin voyons jeune homme, c'est facile de battre sa femme jusqu'à l'emmener dans le coma. Maintenant faut en payer les frais et on ne va pas passer par quatre chemins

-Pardon ? J'ai battu qui ? Vous me parlez de Nuria là ?

-Vous étiez pas marié à dix femmes que je sache...

Mdr, c'est une blague ? On est en train de m'accuser d'avoir battu Nuria ? Ça c'est un coup de ces parents. Je suis fini, la prison m'attend.

-J'ai rien fait monsieur !

-Non mais je rêve, me dit-il en levant ces yeux en l'air.

Il chercha quelque chose sur son ordinateur et plaça une vidéo devant moi. C'était un homme en train de frapper sa femme bien comme il faut mais ce n'était pas moi !

-Monsieur c'est pas moi hein sur la vidéo et je sais pas si vous avez déjà vu Nuria mais elle ressemble pas à ça !

-Bon vous êtes pas policier pour juger, que chacun reste à sa place on est d'accord ? Ce genre d'homme n'assume jamais ! Vous passerez devant le juge la semaine prochaine ! Sur ce, bon séjour en cellule. J'espère que vous trouverez un bon avocat pour défendre vos bêtises

-Vous avez été payé pour m'accuser pour rien c'est ça ?

-Cessez de parler et retournez en cellule avec le policier.

Le policier derrière moi m'a menotté et je suis retourné dans la cellule. Putain mais son père est parti super loin ! M'accuser d'avoir battu Nuria...j'en suis sûr elle est au courant de tout ça !

Mais comment je vais faire maintenant ?





║1 semaines plus tard║


Créteil,Tribunal De Grande Instance, O8h59 :


J'étais assis sur un banc, avec mon avocat à côté, le procès allait bientôt commencer, j'ai le mort mais vraiment, les parents de Nuria vont m'enfoncer plus bas que terre et je se sais que c'est la prison qui m'attend.

-Chad ?

Je me suis retourné et c'était Nuria, avec les larmes aux yeux. Elle m'a attrapé par le cou et s'est mise à pleurer, j'aurais bien voulu lui faire un câlin mais j'avais les menottes.

-Chad, répéta-t-elle

-Oui ?

CHAD : «Je te le promets»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant