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L'air est  froid et vif, une brise glacée agite les branches des arbres du parc du château

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L'air est  froid et vif, une brise glacée agite les branches des arbres du parc du château. Une seule fenêtre est ouverte. Elle donne sur un couloir du troisième étage peu connu. Une jeune femme est accoudée, une cigarette dans la main gauche, un regard rêveur et perdu dans le paysage sur le visage.

Elle joue distraitement avec un badge de préfète qu'elle tient, ses longs cheveux blonds agités par le vent.

-Fumer est interdit dans le château, Miss Malefoy.

En fronçant les sourcils Vega Malefoy tourne les yeux vers son interlocuteur.

- Les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde ici. Tu le sais mieux que personne, Jedusor.

Le jeune homme est beau, une beauté froide, glaciale, polaire, qui vous hypnotise et vous fascine, une beauté rare et mortelle. Ses yeux noirs scrutent ceux de la blonde.

- Moldues ? Fit il en désignant la cigarette.

Une grimace de dégoût passe sur le visage de Vega à cette idée.

-Jamais ! Cultivées près de Castelobruxo et vendues une fortune aux sorciers européens.

-La fameuse drogue hallucinogène de Lestrange  ?

-Non, bien trop violent pour moi ! Juste une petite illusion sensitive.

Elle sort le paquet de sa poche et le lui tend, il décline d'un signe de tête négatif. Un sourire sarcastique sur le visage elle reprend sa contemplation du paysage.

-J'avais oublié que tu n'avais pas la place pour ça dans ta vie. Ça permet de rêver pourtant, rêver  d'un monde sans tous ces stupides décrets, ses lois et ses contrôles sur la magie.

Vega parle toute seule, Tom Jedusor ne demande jamais des précisions sur les gens avec qui il vit. Pourtant la blonde a envie de parler, une envie presque irrépressible. 

-L'anarchie ? Sa voix résonne dans le couloir presque désert.

La jeune femme sursaute, visiblement surprise de recevoir une réponse, elle se reprend vite et continu.

-Non, bien sûr que non , pas l'anarchie. Elle réfléchit un instant avant de reprendre. Un monde où, si je casse mes lunettes ou mon sac, je pourrais jeter un sort et le réparer sans même y penser.

-Un monde sans moldu, alors.

Elle étouffe un rire froid.

-Sûrement.

-Alors il faut attendre, attendre et un jour ce monde deviendra vrai, croit moi.

Slytherin PrideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant