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ATTENTION SPOIL HWARANG

Est-ce que vous avez vu l'épisode 18 de Hwarang ?  Cruel

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Est-ce que vous avez vu l'épisode 18 de Hwarang ? Cruel.
Je vais mal.
Ils ont tellement romancé cette mort avec les flashbacks de la lettre, c'était trop émouvant pour mon coeur sensible ahah.
Il reste encore pas mal de questions sans réponses et je suis pressée de voir comment ils vont faire pour y répondre en seulement deux épisodes.

Bonne lecture. Des bises.




La journée n'avançait pas. Il était simplement midi et Taehyung venait tout juste de clôturer un dossier parmi les dizaines qui l'attendaient. Il n'allait pas finir de tous les traiter aujourd'hui et il le savait, il devrait encore une fois les ramener à la maison avec un Jungkook qui se plaindrait. Parfois, l'adulte ne savait pas comment gérer cet enfant. Il voulait lui demander de le laisser tranquille mais il avait besoin de lui. Taehyung ne s'était jamais senti aussi aimé que par lui, et il n'avait non plus jamais autant aimé quelqu'un de toute sa vie.

Le fait était que, le travail rendait leur relation difficile. Ils se disputaient souvent pendant les réunions car ils avaient deux visions bien différentes des affaires. Le châtain ne cessait de lui répéter de le laisser gérer les finances, mais Jungkook n'était pas de cet avis. Il savait très bien que son esprit autoritaire reprendrait le dessus tôt ou tard, et c'était arrivé plus tôt que Tae l'avait prévu. Cependant, il ne comptait pas le lâcher pour si peu. Même si les tensions ne cessaient d'augmenter, il l'aimait follement.

On toqua à la porte du bureau du patron et ce dernier releva la tête pour y découvrir un Jungkook aux lèvres pincées. On lui fit signe d'entrer et, malgré tout le travail qu'il avait, le petit à la tête brune passait avant tout. Une boîte se posa sur le bureau de verre et il haussa les sourcils. Quelle surprise de voir des sushis apparaitre sous ses yeux lorsqu'on ne pensait même pas à manger ! Taehyung avait tellement été obnubilé par ses papiers administratifs qu'il n'avait pas franchement fait le lien entre l'heure du midi et ce qu'elle représentait.

« -J'ai pensé que tu aurais faim, patron. Et comme tu es tête en l'air, je me doutais bien que tu allais oublier.

-Merci mon ange. »





*****





Mon cœur s'était rempli d'amour face au surnom. Je m'étais ensuite assis sur la chaise pendant que mes doigts préparaient les sushis. Je remarquai bien tous les papiers et dossiers qui étaient posés sur la table. Je savais que ce soir, il allait en apporter certains d'eux à la maison. Je cachai mon soupir par un sourire et je le regardais manger. J'avais déjà déjeuné à la cafétéria de l'entreprise, comme tout bon salarié l'aurait fait. Mes doigts jouaient avec un petit accessoire, tenu secret pour le moment. Je souriais nerveusement et me levai sans attendre mon reste.

« -Je vais devoir y aller, ma pause est bientôt terminé. Je t'apporte les dessins quand je les aie terminés. A tout à l'heure. »

Je me penchai par-dessus son bureau et embrassai ses lèvres rapidement. Il n'était pas très friand des marques de tendresses au boulot et je le savais. Je glissai mes doigts dans un paquet de feuilles avant de ressortir du bureau presqu'en courant.

Je m'ennuie.

Je m'ennuie encore.

Je m'ennuie toujours.

Oh attendez, non, je m'ennuie encore.

Mes doigts essayaient de dessiner quelque chose de potable depuis des heures mais n'y arrivèrent pas. J'étais tellement frustré que j'en cassais la mine de mon crayon. Je soupirai alors et donnai un coup de pied dans mon bureau. Sauf que j'étais beaucoup moins fort que ce fichu meuble et que c'est mon fauteuil qui roula. Je me retrouvai loin de mon bureau et j'avais tellement la flemme que même lorsque mon corps glissa contre le cuir du siège, je me laissai totalement tomber au sol. Je frappais l'arrière de mon crâne contre le parterre lorsque la porte s'ouvrit en grand. Je restais au sol, désireux de d'abord savoir qui était là.

« -Mais où il est encore passé ce môme ?

-Je suis là. »

Mon bras se leva directement et ma main se secoua pour montrer ma présence derrière le bureau.

« -Qu'est-ce que tu fais là ?

-C'est une nouvelle technique pour trouver l'inspiration. »

J'espérai être crédible. Mais non, apparemment. Le visage de mon patron surplomba le mien et il attrapa ma main pour me relever brusquement. Et j'avais eu le droit au plus beau baiser de l'univers où nos lèvres s'entrechoquèrent pour laisser place à des gémissements d'amours et où ses mains encerclèrent mon visage pour être certain que je ne me retire pas avant de mourir d'asphyxie. Et c'est là que je sus qu'il avait accepté.






*****





Je marchai dans les couloirs. C'était la fin de la journée et j'étais ravi de rentrer chez moi. J'avais un sourire magnifique sur le visage, je ressemblai à un con mais je n'en avais vraiment rien à foutre. Je poussai désormais la porte en verre de l'immeuble après avoir salué les gardiens. Devant l'entreprise, je m'arrêtai pour acheter un café vendu par un commerce ambulant. C'était pratique ces camions remplis de nourritures, non ? Mes pas étaient lents, car j'espérai que mon amoureux me rejoigne. Mais je savais qu'il allait rester encore quelques heures pour terminer les dossiers.

Une main se posa sur mon épaule et je sursautai. Mon visage se tourna rapidement et mes sourcils se froncèrent en apercevant une jeune femme. Elle était rousse et mince, un joli sourire sur le visage et des mains fines. Je l'avais déjà vu quelque part, mais je ne sais où.

« -Monsieur Jeon, c'est bien cela ? »

Mes mâchoires se resserrèrent sans que je ne puisse l'empêcher. Je détestais être connu par mon statut familial.

« -Hm ?

-Je pensais justement à vous ! C'est un beau hasard de se retrouver ici après tant d'années non ? Ma proposition tient toujours, le savez-vous ? »

Qu'est-ce... C'était ça. La jeune fille qui voulait faire connaissance voire plus si nous nous étions bien entendus. Je rêvais, elle était toujours sur le coup après plusieurs longues années. Je secouai doucement la tête en souriant. Je relevais ma manche de mon bras et agita mes doigts de la main gauche sous son nez.

« -Désolé, mais je suis déjà prit. »

Sa réaction lorsqu'elle aperçu ma toute nouvelle bague de fiançailles glissée à mon annulaire gauche me fit rire. C'était épic. J'avais bien fait de glisser le double de cet objet couteux dans une pile de feuilles de mon chéri.

Ouais, je n'étais pas doué en demande.

Ouais, je voulais lui montrer que même s'il me blessait, il pouvait compter sur moi quoi qu'il arrive.

Et putain ouais, je l'aime.

Et putain ouais, je l'aime

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(3) Le mois d'avril.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant