Toujours bloqué sur son banc, la pluie frappant son crane comme une torture sur son esprit emprisonné, le gamin ferme la bouche et le temps passe plus lentement maintenant. Il enlève les miettes de son manteau, repars sur le chemin qui le mène chez lui. Il n'a jamais été plus été libéré. Il continue à se parler à lui même pour être sur qu'une personne l'écoute.
Peut-être sa vie serait elle plus heureuse, entre quelques nébuleuses.
"Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d'être seul comme un moineau sous la pluie... Fatigué d'avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d'où on vient et pourquoi... Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns contre les autres, je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde..."
La Ligne Verte/ Caffey.
VOUS LISEZ
Régression sociale; ou la mort morale
PoesíaUn conte poétique développé autour du personnage d'un gamin "perdu" et mélancolique. Parfois basé sur des expériences vécues, parfois simplement basé sur mon imagination, mais toujours dans l'objectif d'écrire des choses plaisantes à lire, à défaut...