A bord du bateau de la vie,
Un être réfléchi et aguerri
Même lui ça lui tape le cœur, fort,
C'est la mal de mort, qui traverse son corps
Ça tangue, et ensemble,
On flanche, on tombe sur le sol
Des milliers de questions folles
De loin, à quoi ça ressemble?
«Fou» nous crions au premier qui se sent bien
Face a la tempête qui arrive au lointain
Qui du fou ou de nous a tort,
Quand il s'agit de la mort?
Alors,
On espère et on tarde
Sur le seuil de cette porte, la mort à la mer
On attend, on parade
Devant notre insouciance, bien pensante.
La tempête en emporte quelques uns,
Qui sait qui partira demain...
Parfois cette vie parait lente,
Et l'illusion de la fin pesante
On regarde affublés, au hasard
Les flots venant et allants
Et de nos esprits navigants
On ne contrôle plus les cauchemars...
Caché dans la lumière, tard le soir
Heureux sont ceux qui en ont marre
Inconscients sont les aspirants
A longtemps encore rester vivant
Alors,
On espère et on tarde
Sur le seuil de cette porte, le moral amère
On attend, on parade
Devant notre insouciance, bien pensante.
On attend la fin de l'Histoire.
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Régression sociale; ou la mort morale
PuisiUn conte poétique développé autour du personnage d'un gamin "perdu" et mélancolique. Parfois basé sur des expériences vécues, parfois simplement basé sur mon imagination, mais toujours dans l'objectif d'écrire des choses plaisantes à lire, à défaut...