Parfois, au détour d'une maison, ou d'une pensée profonde,
On se perd.
On se perd dans une ruelle plus sombre, ou dans un délire macabre.
Il arrive aussi que, dans la pénombre,
La panique prenne le dessus.
On perd le temps d'un somme de la raison,
Les sens et la passion,
Qui nous anniment et font vivre
Chaque individu, que la société oublie.
C'est en se perdant que l'on découvre l'Homme.
Sous le masque, son visage d'argile, sans réelles émotions,
Et par des coups, l'esprit est frappé.
Quiconque ose s'avanturer dans l'obscurité,
Au bord du chemin, au bord de l'illusion
Découvre le chaos environnant, et la réalité
D'un monde, d'une société fausse jusqu'à l'os.
On se perd quand on vit, dans la dureté des inanimés,
Qui ne voient ni ne ressentent rien de réel,
Pour qui le chemin restera toujours marqué
Et pour qui toute la vie est belle.
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Régression sociale; ou la mort morale
PuisiUn conte poétique développé autour du personnage d'un gamin "perdu" et mélancolique. Parfois basé sur des expériences vécues, parfois simplement basé sur mon imagination, mais toujours dans l'objectif d'écrire des choses plaisantes à lire, à défaut...