Deuxième partie.

80 13 4
                                    

Jeudi 27 octobre 1988.

Il est 10h45, mon réveil venait de sonné, j'étais enroulé dans ma couette et rien ne pouvait m'y sortir 💤.

- Elisa tu te lève, si d'ici cinq minutes tu n'es pas debout on aura des compte à se rendre toi et moi.

- Mais maman...

- Non Elisa lève toi !

Elle est sorti en laissant la porte grande ouverte, elle sait très bien que j'ai horreur qu'on laisse la porte de ma chambre ouverte. En temps normal je me serais levé frappé la personne mais bon c'est ma mère je la respecte trop pour ça.

A contre cœur mes jambes se balance hors du lit et me dirige jusque la salle de bain. Je m'arrête devant le miroir et m'observe, bordel qu'est-ce que j'suis belle rire. Bon en vrai je n'ai rien d'extraordinaire, j'ai les cheveux brun assez foncé, long et légèrement ondulé, les yeux clair et mes légère tâche de rousseur. Mais c'est ça qui fait mon charme. Je m'avance ensuite vers la baignoire, je laisse glissé mes vêtements et m'introduit sous la douche.

- Oh Lili t'as des gros lolo. Rire.

Mes yeux sortent presque de leurs orbites à l'entente de cette voix.

- J'vais te tuer Nemo !

Elle part aussitôt en courant avec ses petites jambes. Nemo est ma petite sœur de 9 ans, son vrai prénom est Nemia, une petite chipie à l'état pur.

Je coupe l'eau et sors de la douche. Je pars m'habiller et descend à la cuisine rejoindre ma mère. Je retrouve assise sur une chaise Nemo, me voyant arrivé elle se cacha derrière ma mère.

- Maman ! Lili veut me taper !

- Qu'est ce que t'as fais ?

- Rien justement.

- Il se trouve que miss se permet de rentré dans la salle de bain pendant que je me douche.

- Vous restez jamais tranquille toute les deux.

- En attendant Nemo, t'es morte. A ce soir maman bisous.

Je prend un pain au chocolat (pas chocolatine ❌) ma saccoche et ma veste puis m'en vais.

J'arrive à mon travail dans les alentours de 12h10 , j'enfile mon uniforme et commence mon service. Je travail dans un petit restaurant très moderne dans le 16e arrondissement de Paris en tant que serveuse.

A la fin de mon service, je passe dans la petite épicerie tout près pour prendre quelque chose à grignoter grande gourmande que je suis.

En allant à la caisse je tends mon billet au monsieur.

- Désolé madame on prends pas les billet de plus de 20 franc.

- Vous voulez pas faire une exception s'il vous plaît j'ai pas moins.

- Non madame.

- Décidément, dis une voix derrière, vous avez toujours des problèmes d'argent.

Je me retourne et vois le bel homme des crêpes.

- Ah non,rire, c'est juste que vous venez au mauvais moment

- rire. Attendez je paye pour vous.

- Non ! Pas cette fois ci.

- Trop tard.

Il paye alors ses articles et les mien, je sais pas pourquoi mais à ce moment précis j'ai ressenti comme de la colère en moi, le fait qu'il paie mes articles alors que je lui avait dis non me met hors de moi. Je suis donc parti sans rien très énervé.

Je pressais le pas aussi vite que possible mais c'est peine perdue, je l'entendait m'appeler au loin puis j'ai senti une main retenir mon bras.

- On ne se connaît pas, je ne vous permet pas de me toucher !

- Mais vos gâteaux...

- Ce ne sont plus mes gâteaux, ils sont à vous, lachez moi.

- Mais je les ai payé pour vous.

- Non ! Je vous avez dis de pas me les payé.

- Prenez les s'il vous plaît, j'insiste.

- Non.

- Allez, je suis sûr que vous les voulez.

J'avoue je les voulais mais bon j'ai un honneur à tenir, j'ai dis non donc c'est non. Et cet imbécile ce mettait à sourir de toute des dents.

- On les mange ensemble si vous voulez.

- Non.

- Bon bah, je les jette à la poubelle alors.

Il s'avance alors vers la poubelle en s'apprêtant à les jeter mais je m'approche pour éviter l'abomination qu'il allait faire.

- Mais vous êtes fou ! Donnez moi ça !

- rire. C'est mon paquet.

😑

- Donner le moi c'est bon j'vais le manger.

- sourir. Ah voilà quand on veut.

Je lui arrache presque le paquet des mains et pars en mangeant les gâteaux.

- Un petit merci serait gentil.

- Non.

- Et votre prénom ?

- Non plus, maintenant laissez moi j'ai un métro à prendre.

- Moi aussi ça tombe bien. Sourir.

- On prend pas le même.

- On fait le chemin ensemble c'est pas grave.

-...

- Puisqu'on fait le chemin ensemble, je me permet de me présenter. Je m'appelle Nadyr, Nadyr Ouidir, 22 ans et vous.

-...

- Bon...

Je n'avais aucune envie de parler avec ce psychopathe qui voulait jetais mes gâteaux à la poubelle.

On arrive à la station métro et il m'accompagne jusqu'à quai, il n'était vraiment pas décidé à me laisser celui-là.

Il me racontais tout et n'importe quoi pour me faire parlé mais c'était peine perdue.

- J'ai une blague pour vous c'est sûr que vous allez rire.

-...

- C'est l'histoire d'un pingouin qui respire par les fesses un jour il s'assoit et il meurt. Rire.

Je voulais vraiment pas rire, mais la blague était tellement pourrie et son rire est tellement communicatif que je pouvais plus m'arrêter de rire.

- Enfin ! J'en avais marre de parler seul.

- J'ai jamais entendu une blague aussi nul de toute ma vie. Rire.

- Vous rigole pourtant.

- C'est toi qui me fais rire.

- Ça fait plaisir.

Au même moments, le métro arrive, je monte et le laisse sur le quai.

- À la prochaine demoiselle.

- Elisa.

- Elise ? Elise à quoi ? C'est qui Elise.

- rire. Mon prénom c'est Elisa.

- rire. A la prochaine Elisa.

Les portes se ferme, le métro s'en va et le laisse seul sur le quai.

***

Nos années lumières.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant