Partie 2

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Plus que quelques minutes avant que les premiers camions arrivent, je suis prête à lancer le signale. Nous sommes planqués dans les creux en bordure de route. J'observe les gars autours de moi où je ressens que la tension est palpable. Julien tremble et transpire beaucoup, je me demande pourquoi je l'ai embarqué là dedans.
Quelques secondes avant que le premier camion nous dépasse, je lance le signal.

Nous sortons de notre cachette créant l'effet de surprise chez les uns, la peur chez les autres et parfois même les deux. Bloquant le premier camion, toute la fil s'arrête. Je prends le haut-parleur.

- Bonjour chers commerçants, contrôle douanier ! Nous vous demandons de mettre bien gentillement vos mains au dessus de la tête. Aucun mal ne vous sera fait, tant que vous faites ce que l'on vous dit, vous avez ma parole. Maintenant, mettez la moitié de votre marchandise dans les camions situé à votre droite et le plus vite possible !

Les commerçants s'activent à transvaser les vivres. Certains, pris de stress, tribuchent ce qui fait bien rire mes complices. Quelques minutes plus tard l'affaire est joué, nous montons dans nos camions pour rejoindre les égouts.

- Passez une bonne journée Messieurs, dames et encore merci pour votre générosité dis-je en ironisant

À l'entrée des égouts, les dix hommes qui nous attendaient ne sont plus là. Pourtant 30 min plutôt, ils nous confirmaient leur présence. Sentant le piège à plein nez, je demande de cacher les véhicules au plus vite et de prendre la fuite. Nous nous dispersons dans les égouts. Je prends Julien par la main et nous nous mettons à courrir et suivre le chemin que nous avions défini auparavant. Julien n'arrête pas de pleurer mais je ne m'arrête pas pour autant. Nous grimpons à une échelle pour retrouver la surface.

À la sortie, une lumière aveuglante m'empêche de voir ce qu'il y a autour de moi. À peine sortie, on me saute dessus pour me ligoter les mains dans le dos. Je suis mise à genoux violement.

- Merci mon petit Julien. Tu vois quand tu veux, tu peux me faire plaisir. Dit un homme en carressant les cheveux de Julien qui essaye de sécher ses larmes. L'homme donne de l'argent à Julien, puis il se mit à courrir à toutes jambes pour se cacher dans les ruelles sombres de Prarid.

Cet homme... Je le reconnais immédiatement, il s'agit du chef de l'ODS, le général Porietoff, Stanislas Porietoff. C'est un bel homme, vingtaine d'années, grand, plutôt musclé avec un regard vert perçant. Il est connu pour être le plus jeune général du régime mais il n'en restait pas moins sévère, impitoyable, dominateur et j'en passe... On ne le voit pas beaucoup dans la capitale, on ne sait pas où il passe les trois quarts de son temps. Cependant, j'ai déjà eu "l'honneur" d'avoir affaire lui, il y a environ 1 an.

________Retour en arrière (1 an)______

- Monsieur Porietoff, on a enfin attraper la chef des "Polyphages". Dit un soldat, habillé en un uniforme taché de boue et de charbon

- Vous l'avez attrapé... C'est pas trop tôt, il vous a fallu combien d'hommes pour l'avoir lieutenant ? Le chef de l'ODS semble calme mais blasé à la fois.

- Vingt, Monsieur... Mais l'important c'est de l'avoir, non? Demande t'il inquiet 

- Vous êtes vraiment pitoyable. Il vous a fallu tout une troupe pour arrêter une jeune femme. Vous vous ridiculisez au yeux de la ville, une fois de plus. Amenez la moi dans mon bureau et que personne ne nous dérange. Allez vous laver par la même occasion. Répond le Chef Porietoff sur un ton de dégout.

Le soldat s'empresse de sortir et d'amener Nina au bureau du général. En partant, il ferma la porte derrière lui.

La pièce est équipé de beaux meubles en bois assez moderne. Elle est parfaitement rangé, aucun papier ou stylos ne sont placés au hasard. Je reste plantée debout, face au bureau de M.Porietoff qui me fixe longuement.

- Prénom, nom, âge, taille, poids. Demanda froidement le général.

- Nina, 19 ans, je n'ai pas de nom, je ne connais pas ma taille ni mon poids. Dis-je en essayant de le fixer dans les yeux.

- Ça ne nous donne pas beaucoup d'informations. Ne cherchez pas à faire la dure avec moi: quel est le nom de vos parents ? Commençant à s'impatienter.

- Mes parents sont décédés et je ne les ai jamais connu. On ne m'a jamais donné de nom depuis. Mais si vous tenez vraiment à ce que j'en ai, je peux en choisir un rien que pour vous. J'avais pensé à Nina VousEmmerdeProfondément mais c'est un peu long, vous ne trouvez pas? Lui souris-je

Il se lève doucement et s'approche pour m'examiner de la tête aux pieds.

- Ça vous fait rire ? Vous savez ce que je leur fais aux jolies filles dans ton genre? Je leur passe l'envie de me répondre. Me chuchote t'il a l'oreille

D'un coup, il me plaque violement contre son bureau. Je me retrouve penché en avant, maintenu dessus. Je commence à me débattre mais il me tient, d'une main, fermement la tête contre le bureau et de l'autre main il me bloque le bassin.

- Hum... Je dirais 1m70 pour 60 kg. Beau morceau de femme, belles jambes, beau cul bien rebondi... Ta mère devait être sacrément bien foutu. Commente t'il en se léchant presque les babines.

Il insére sa main dans mon pantalon et commence à me caresser les fesses. Il me baisse le pantalon aux chevilles mais me laisse mon tanga.

- Ton cul est vraiment parfait... Écarte un peu les jambes... Oui voilà un peu plus. Il me claqua les fesses sans que je m'y attende. Je lâche un petit cri de surprise.

Pendant qu'il se rince l'oeil, j'attrape discrètement le taser se trouvant sur le bord du bureau. Aillant lâché un peu l'emprise qu'il a sur moi pour glisser sa main entre mes jambes, j'en profite pour me retourner et le taser dans le cou. Il lui faut plusieurs décharge pour qu'il sombre enfin.

Je l'attache à sa chaise de bureau, en prenant soin de bien immobiliser ses membres et sa tête. Je le réveil en lui jettant un verre d'eau sur le visage. Il est sonné mais reprends vite ses esprits.

- Tu... Je lui mets mon doigts devant la bouche et l'embrasse. Il se laisse faire, je lui mords douloureusement la lèvre inférieure ce qui lui fait lâcher un râle de douleur.

- Ça fait quoi d'être le soumis? Sans lui laisser répondre je dépose un sparadrap sur la bouche.

Il essaye de se débattre mais n'arrive à rien. Je décide de fouiller dans ses affaires et découvre plusieurs photos de femmes nues attachées dans des positions très particulières... Certaines on l'air de souffrir le martyr : elles sont en pleurs et ont des rictus de douleur. Au fur et à mesure que je cherche, je découvre une centaine de photos. Il me dégoute, il a fait ça à des centaines de femmes. Je décide de récupérer toutes les photos pour les brûler, il ne pourra plus se branler dessus. Avant de partir, je lui déchire son pantalon et son caleçon afin qu'il soit humilié quand ses soldats le retrouveront. À mon plus grand étonnement, il se laisse faire comme s'il était déjà battu, à croire qu'il ne fatigue pas son énergie pour rien. Je suis impressionnée par l'engin qui se trouve entre ses jambes. J'en ai rarement vu d'aussi... Imposant. Je dispose la chaise devant le bureau pour qu'il soit bien à la vue de tous lorsque la porte s'ouvrira.

- Bonne journée Stanislas, maintenant que nous sommes dans une relation intime je peux t'appeler comme ça ? Hum? Pas de réponse... Je prends ça pour un oui. Me moquais-je.

Je sors par la fenêtre tout prenant les dossiers importants et les photos en mains. Par chance, la fenêtre du bureau se trouve à côté d'une cage d'escalier extérieur utilisé seulement en cas d'incendies. Je les descends et prend une rue commerçante de Prarid.
Une fois arrivée chez moi, je brûle les photos et classe les dossiers importants dans un coffre.

Le Centre AtlantideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant