Partie 3

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Depuis ce jour, la traque contre les Polyphages c'était intensifié. Ma tête fut mise à prix et en parallèle des rumeurs sur Stanislas Porietoff naissaient. Les deux soldats, qui l'avaient trouvé, avaient raconté ce qu'ils avaient vu et en particulier comment le général avait été humilié. J'entendais même des rumeurs comme quoi j'aurais castré Stanislas. Et à mon avis, il a du en entendre parler lui aussi.  Quelques semaines plus tard, les soldats eurent "un accident" qui les tua tous les deux.

Pour ce qui est de ma mise à prix, les gens n'osaient pas me dénoncer. Je leur avais été d'une grande aide pendant les grandes famines. J'avais pourtant des ennemis mais pour la plupart ils détestaient encore plus l'ODS.

_______Fin du retour en arrière_______

Julien nous a trahi, il est complètement sous l'emprise de Stanislas. Il a du l'informer de notre lieu de replis en cas de problème... Heureusement, il ne connait même pas un dixième de nos plans: Julien ne sait pas où se trouve les vivres. Cependant, je pense que le but de Stanislas n'est pas de récupérer la marchandise mais plutôt de m'attraper moi. Cela ne m'étonnerait pas qu'il ne garde pas un bon souvenir de notre première rencontre.

- Nina, Nina, Nina ... Ce n'est pas si difficile de t'attraper en fin de compte.  Il suffit d'un pauvre orphelin et le tour est joué. Dit-il désespéré en tournant autour de moi.

La pluie commence à tomber fortement, des flaques se forment auprès de moi. Je suis toujours à genou entouré des agents de l'ODS. Deux me soulèvent par les bras et m'amènent en face de Stanislas Porietoff. Il soulève mon menton pour que je le regarde dans les yeux. La pluie dégouline sur mon visage.

- Toujours aussi jolie à ce que je vois. Tu te souviens de notre dernière rencontre ?

-Celle où vous êtiez nu sur une chaise ? Bien sûr ! Comment pourrais-je l'oublier ? Vous aviez l'air si... Comment dire ? Vulnérable. Me moquais-je

Stanislas ne semble pas atteint par mes propos, il en ricane même. Je regrette aussitôt d'avoir fait la maline.

- Et maintenant, qui se sent vulnérable? Me chuchote t'il a l'oreille.

Il reprend ses bonnes vielles méthodes perverses: il glisse sa main sous ma culotte pour atteindre mon clitoris. Il commence à le titiller. Je suis de plus en plus excité et j'essaie de le cacher difficilement.

- Haha tu aimes ça, salope! Dit-il gaiement

Ma respiration est de plus en plus rapide et haletante. Je gesticule, toujours entre les deux gardes qui me tiennent, ils prennent du plaisir à regarder la scène.
Juste au moment où j'allais jouir le général s'arrêta. Il enlève ses doigts.

- J'espère que tu n'es pas trop frustrée. Tu ne pensais quand même pas que j'allais te donner du plaisir. Vois-tu depuis notre dernière rencontre, ta fuite m'a mis très en colère. J'avais des projets pour toi. Aujourd'hui, ils n'ont pas changés mais ils me tiennent plus à coeur. Il y a 4 ans, j'ai créé un centre pour jeunes "incontrôlables": je serai ravi que tu en fasse partie.

Je comprends mieux où vont les jeunes arrêtés. Ils ne sont pas tous exécutés, ils sont pour la plus part placés dans ce centre.
Le général Porietoff fait signe aux gardes de m'embarquer. On m'introduit un tissu dans la bouche puis l'on me pose de l'adhésif par dessus. Je suis jetée à l'arrière d'une camionnette.

Après plusieurs heures de trajet dans la nuit, le camion s'arrête. Les portes arrières s'ouvrent sur des soldats, derrière eux un hangar éclairé faiblement par des néons. Ils m'attrapent par les pieds et me font glisser hors du camion. 
Ce hangar cache trois bateaux déjà mis à l'eau. On me fait embarquer à l'intérieur de l'un d'eux. Je suis amenée dans la cale du bateau où une main avec un tissu se plaque contre mon nez. Je me débat mais je m'endors aussitôt.

Le Centre AtlantideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant