Chapitre 8

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- Je savais que tu m'aimais t'façon -rires-

Sofiane : -sourire-

- Vas-y racontes

Sofiane : Elle s'appelle Aya

- Wouuuuuh racontes racontes -sourire-

Sofiane : Elle est comme toi, pareil, le même délire, la même beauté, la même mentalité, elle est posée, clean, elle faisait sa licence tranquille, pas d'embrouilles, super simple tu vois ?

- Hmm

Sofiane : Elle habite dans la ville d'à côté, je la croisais souvent mais au début je m'en foutais

- ...

Sofiane : Un jour sur un coup de tête j'me suis dit j'vais lui parler, on a commencé à parler, on se voyait des fois, sérieusement j'étais en kiff et elle aussi je pense ...

- Et après ?

Sofiane : Un moment j'suis allé en Thaïlande, en vacances, on est resté longtemps presque 3 semaines et quand j'suis revenue j'voulais la voir, elle m'avait manqué ..

- ...

Sofiane : J'l'ai appeler pleins de fois elle répondait pas, j'suis allée dans son quartier, j'connaissais personne que quelques têtes de vue, chez elle y avait personne ..

- ...

Sofiane : En bas d'un bâtiment y avait des mecs que je connaissais vite fait, j'suis partie leur demander où était son frère, j'voulais pas dire que je la cherchais elle sinon on allait se faire cramer ...

- Ils t'ont dit quoi ?

Sofiane : Qu'il était rentré au bled avec sa famille, j'leur ai demander pourquoi

- ...

Sofiane : ...

- Pourquoi ?

Sofiane : "Sa petite soeur elle s'est suicidée"

Quand il a prononcé cette phrase, une larme est tombé et a taché son jean, j'étais tellement choquée, j'ai compris qu'Aya s'était suicidée mais pourquoi ? Ne sachant pas quoi lui dire sous le choc je lui ai caressé le dos, il m'a pris dans ses bras en pleurant en silence. C'était la première fois que je le voyais comme ça, Sofiane c'est le fou, c'est le clown, quand on était petit c'est lui qui avait toujours des idées folles pour faire les meilleurs bêtises, quand j'ai arrêter d'aller sur Paris on était juste adolescent, maintenant qu'on est devenu adulte je vois que beaucoup de choses ont changés dans sa vie et qu'au fond il souffre.

Il s'est levé et il regardait au loin, la Seine, les lumières, Paris.

Sofiane : Vas-y viens, on rentre

Je l'ai suivie puis on est montés dans la voiture, personne ne parlait, mais j'avais encore une question

- Pourquoi ?

Sofiane : Hein ?

- Pourquoi elle a fait ça ?

Sofiane : Personne ne le sait, à part son frère personne ne le sait, même pas ses propres parents

- Il a pas voulu le dire ?

Sofiane : Nan, je l'ai limite supplier mais il a pas voulu, et 2 mois après il est parti vivre au bled.

Cette histoire était trop mystérieuse, Sofiane avait un gros point d'interrogation dans sa tête, il ne trouvait pas de réponse et il devait vivre avec. Il devait tourner la page, je sais qu'il ne l'oubliera jamais mais c'est la vie, c'est comme ça.

Nûr Où les histoires vivent. Découvrez maintenant