chapitre 17 : Ben

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       Mes  muscles sont endoloris et une douleur lancinante m'affaiblit de minute en minute ... le sol est froid et humide. Il fait  noir. Je tire violemment   sur mes bras mais rien n'a faire ... les chaînes auquels je suis relié sont beaucoup trop solide pour moi ... à  mon avis je suis dans la cave de ce putain d'hôtel de merde ! Et ... au lieu de sentir des aliments où je ne sais quoi,  je sens de la cocaïne  ... ou ... je ne sais pas en fait ... je ne suis pas un expert dans le domaine. Heureusement ! Je suis déjà assez atteint ...  En tout cas ...  je suis sûr.  Il y a de la drogue  autour de moi  !  burk ...

-  putain  fais chier ... c'est la merde !

Après que j'ai réalisé que je n'avais aucune issue de sortie, j'ai ouvert grand les yeux et j'ai pris mes  jambes à  mon cou sauf que la patronne m'a  choppé  en cours de route.  La honte ...  du coup, j'ai capitulé  (à  moitié). Ils m'ont battu à  deux comme un vulgaire punching Ball ... mais bon ... c'est toujours  pareil, j'ai cherché  la merde ... enfin bref ... ils ont essayé de savoir la vérité  sur nous et je n'ai rien dit ... enfin ... ils ont appris  que Ana ne s'appelait  pas Ana  mais Kim  !

La grosse merde ...

Pauvre con ... elle est en danger à cause de moi ...

Ils m'ont emmené ici après m'avoir assommé. À  mon réveil, plus personne ...  en gros, je n'ai pas encore vu le jour  ! Puisqu'il fait noir !

Es ce que Kim va bien  ?   Putain  ... j'espère bien que oui ... je ne vais jamais savoir me le pardonner sinon ...  mine  de rien ... c'est vraiment dur de ne pas s'attacher  à  ce petit bout de femme bien compliqué. Elle est sexy avec de magnifiques formes bien volumineuses. Elle est espiègle et  sauvage. Une vraie petite lionne !

Grr ...

Il faudrait que j'arrête de fantasmer sur ma super commissaire ... surtout quand je suis séquestré  dans le noir total ... plus  précisément dans une cave remplis  de substances illicites.

Comment va ma petite Kim ?

Bien forcément  ... enfin ... j'espère  en fait.

Bon allez ! Un peu d'effort  ...

J'essaye de prendre une position différente  pour soulager mes muscles ... mais c'est encore pire actuellement. Je tire à nouveau sur mes chaînes et rien ne cède ... putain de merde. Encore une fois ... rien ... une seconde ... toujours rien.  Je tate rapidement le sol dans le périmètre  abordable. Rien ... à  part de la poussière et des endroits humides ... il fallait s'en douter.  Déjà que je me suis écorché  à mes poignets et genoux pour venir  en aide à  ma commissaire fétiche.

La porte s'ouvre et la lumière  du jour bousille mes pupilles  et je me mets à  râler. Raphaël, avec le visage bousillé ( grâce à  moi ! ) s'approche vers moi tel un babouin au cul rouge. Mouais. Il y a mieux quand même  ... il s'arrête à  au moins 2 mètres de moi. C'est bien mon petit ... garde tes distances.

- qui es tu ?

- je suis un homme ... d'un certain âge ... grand ... brun ... intelligent ...

Il ne répond pas à mon sacarsme et la patronne arrive à  son tour avec un sourire de meurtrier de planté sur ses lèvres de baleine.   Je regarde autour  de moi rapidement avant de porter mon attention sur la patronne... j'avais bien raison, je suis entouré  d'une multitude de sachet de drogue. Sans doute de la cocaïne.

- c'est ça votre trafic ? Demandais je alors d'une voix rauque 

- Jean s'est occupé  de cette Ana ... enfin ... devrais je dire Kim.

Je   fronce les sourcils ... Kim ... que lui ont ils fait ?!

- et bien ... dois je dire qu'elle marche plutôt vite pour une femme ...

Elle fait le tour de la cave  en marchant  tout en me regardant avec un sourire ironique. Je vais la buter ... que s'est il passé bon sang ?!

- et bien ... vous ne voulez pas savoir comment la voiture de mon ami la percuté  de plein fouet dans une route de campagne ?

Mon sang se glace ...   Kim ... Kim ...

Je n'ai même pas été capable de la protéger !

- pourquoi les filles et la drogue ?

- les filles ? Ricane Raphaël, ce n'est qu'un passe temps  ... un petit  loisir personnel  très agréable.

- c'est sur que c'est agréable. Même pour ces filles vous savez ... dis je de façon ironique.

- c'est quand même assez ironique comme situation ... deux méchants qui parlent de leurs petites affaires à  un flic enchaîné ...

-  pourquoi  la drogue  ?

- ça nous fait vivre ! Nous ne vivons plus de rien dans cet hôtel ... nous n'avons aucun argent rien ! Et l'État ne nous aide pas  ... alors forcément  ... un jour on sombre du mauvais côté  ...

- Maman ... Je trouve qu'il en sait un peu trop à  mon  goût ...

- tu as raison ... Il faut éliminer  les détritus.  C'est la vie.

Raphaël sourit tout en sortant un magnifique calibre de 9mm.

Et bien je peux vous dire que je suis dans la merde la plus totale mes  amis.

...

Qui L'eu Cru. (Alerte Cobra)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant