Prisoner Of My Own Body [ Tome 1 de SMSS ]

Chapitre 15 - Se faire une amie

Au centre commercial, les garçons n'essayaient pas de parler, n'étant évidemment pas fan à l'idée d'aller acheter des meubles. Mais je fis apparaître la bonne humeur après quelques minutes de shopping pendant qu'ils suivaient silencieusement derrière moi. Je savais que Louis était plus du type à acheter des vêtements et Niall de la nourriture. Et Harry bien, c'était Harry. Tout ce qui n'impliquait pas le sexe ne l'intéressait pas. Tant pis pour lui, il n'y avait pas de magasin Ann Summers.

Donc fondamentalement, les garçons étaient indifférents lorsque je parlais avec le personnel et achetais tout ce que je voulais comme de la peinture jusqu'aux détails sans importances. Harry m'avait dit notre adresse et je la donnais aux vendeurs afin qu'ils puissent livrer mes articles en fin de la journée.

Cependant et étrangement, Louis, Harry et Niall n'avaient pas été envahis par les fans sauvages pendant que nous faisions des emplettes. Peut-être que les filles ne les aimaient pas autant à Londres ... Ou peut-être que j'avais eu de la chance.

Cela faisait déjà trois heures et les garçons n'avaient pas cessé de se plaindre sur le temps qu'il m'avait fallu pour faire des achats pour une chambre. Je leur disais qu'elle devait être parfaite si je voulais me sentir comme à la maison.

- Oh ! Allons dans celui-ci ! Dis-je, pointant une autre boutique. Les garçons geignirent en chœur. Harry soupira, sortant son portefeuille et me tendant sa carte de crédit.

- Tu y vas, d'accord ? Les gars et moi allons nous asseoir là pour nous reposer. Il pointa un banc en face de la boutique. Et si tu ne reviens pas en dix minutes, nous allons à l'intérieur et tu vas regretter de nous avoir fait attendre. Tu devras être de retour à douze heures trente.

- S'il te plaît, fais vite. Je suis affamé. Maintint Niall, en se frottant le ventre.

- Tu as toujours faim, de toute façon, Niall. Soulignai-je.

- Tu as autant faim, j'en suis sûr ! Tu n'as même pas mangé le petit-déjeuner que nous avions fait ! Affirma le garçon irlandais.

- Au moins, je ne m'en plains pas. Répondis-je, en retour.

- Tic tac, l'horloge tourne. Fredonna Louis.

- D'accord, très bien. Je les quittai et entrai dans le magasin. Je regardai autour de moi, prenant mon temps et profitant du fait que les garçons n'étaient pas là pour se plaindre. Pas là pour s'occuper de moi.

- Salut ! Mon nom Alana. Puis-je t'aider ? Me dit une jolie fille aux longs cheveux roux ondulés et des yeux brillants, me faisant un peu peur. Elle avait l'air d'avoir mon âge.

- Oh. Non merci. Je regarde juste.

- Très bien. N'hésites pas à me faire savoir si tu as besoin de quoi que ce soit. Alana était sur le point de s'éloigner lorsque j'eus une idée.

- Attends ! Dis-je. Elle s'arrêta dans son élan, tandis que je regardai pour voir si les garçons étaient à proximité.

- Oui ?

- Peut-être que tu pourrais m'aider. Est-ce que ce magasin a une sortie à l'arrière ?

- Oui. Pourquoi ? Elle avait l'air confuse, tandis que je continuai de regarder autour d'elle nerveusement.

- Oh, pour rien, ce n'est pas important. Tu sais, juste pour se sentir en sécurité s'il y a quelque chose de dangereux à l'entrée principale.