Oubliez Tout Ce Que Vous Savez Sur Les Nymphos

IV- Je pêche, tu pêches, elle pêcho

"Erika ? C'est Yassine." Mathis regarda la porte de la salle de bain, le regard noir. "Qui es-tu ?" Demanda t-il, rendant sa voix aussi dur que possible. Il y eut un grand silence, avant que Yassine ne réponde "Un ami. Toi ? T'es qui ? Où est Erika ?" Sans réfléchir plus longtemps, Mathis raccrocha. Son dos était courbé, ses yeux vides de sens. Le téléphone d'Erika stagnait toujours dans sa main droite. Il avait l'impression qu'un ouragan avait ravagé son coeur. Qu'il avait détruit les choses qui existaient encore au creux de sa poitrine. Son âme entière était complètement anéanti. 

La simple idée que Erika ait pu être avec un autre homme, quelqu'un d'autre que lui, lui était insupportable. Erika était sa petite amie. La seule fille qu'il aimera. Et il sait que c'était réciproque. Il l'avait toujours vu pencher dangereusement vers la débauche. À vrai dire, tout au long de leur relation, elle n'avait fait que sombrer. Mais elle n'en restait pas moins intelligente. Et elle est partie au lycée, avant lui. Elle l'a regardé, a rigolé, d'un rire particulièrement mauvais, avant de lui dire au revoir, sans même regarder derrière elle.

Et pourtant, il ne lui en voulait pas. Il la connaissait. Il savait qu'elle était plus que cette pute sans coeur. Mais elle ne le montrerai jamais personne, parce que tout était bien trop compliqué dans sa tête. Elle aimait broyer du noir, connaître la misère. Et elle avait une vraie passion pour le drame. Tout ce qui finissait mal était pour elle un vrai conte de fée. Et Mathis n'avait jamais cessé d'adorer sa complexité.

La porte de la salle de bain s'ouvrit. Erika se montra, une simple serviette nouée autour de sa poitrine, tombant juste au-dessus des cuisses. Un sourire malicieux passa sur son visage en remarquant le visage béat de son ex. Cependant, il se ressaisit et l'informa "Quelqu'un t'a appelé.

-Ah oui ? S'enjailla t-elle en approchant de son téléphone. Qui ?

-Un certain Yassine." 

Erika écarquilla les yeux, consciente de ce que cet appel représentait pour Mathis. Elle s'efforça de sourire, avant de lui demander d'une voix qui se voulait complètement désintéressé "Oh. Et il t'a dit quoi ?

-Il a dit être ton ami. Il semblait vouloir te dire quelque chose d'important.

-Vrai... Vraiment ?" Balbutia t-elle, étonnée de cette nouvelle. 

Elle pensait ne plus jamais avoir de nouvelle de Yassine, et voilà qu'il essayait de l'appeler. Pour se faire pardonner peut-être ? Elle ne put empêcher un sourire heureux au souvenir de sa peau contre la sienne. Ils n'ont peut-être pas couché ensemble, mais cela n'empêche qu'elle ait adoré ses mains qui se baladaient sur sa peau complètement nu. Sa bouche qui embrassait chaque parcelle de son corps. 

"Tu comptes m'expliquer qui c'est ?" La voix de Mathis la sort de ses pensées. Et à cet instant, elle le déteste et aimerait l'étouffer avec un coussin. "C'est un ami. Rétorque t-elle froidement.

-Je t'accueille chez moi. Je te donne un endroit où dormir, à manger. Après tout ce que tu as fait. Après tout ce que tu m'as fait ! Et c'est comme ça que tu me remercies ?"

Mathis s'était levé d'un bond. Son ton était sec, sans pourtant être haineux. Il était énervé, mais surtout blessé et Erika le remarqua très vite. Elle prit alors son visage le plus vulnérable ainsi que sa voix la plus charmante avant de s'excuser "Je... Je suis désolée que tu le prennes comme ça. Je... Tu sais, il signifie rien pour moi. Je t'assure..." Elle s'approcha de Mathis et prit sa tête entre ses mains. Le calcul se fit très vite dans son esprit. Mathis l'aimait encore. Elle avait besoin d'un endroit où dormir. Il était en colère. 

Ses lèvres se pressèrent contre celles de son ex. D'abord légèrement, puis plus vite, plus sauvagement. Mathis saisit Erika par la taille pour rapprocher au maximum son bassin contre son corps. Elle laissa tomber sa serviette, se montrant complètement nu aux yeux de Mathis pour la première fois. Il la dévora du regard avant de la conduire jusqu'au lit. Elle l'aida à retirer ses vêtements et fit descendre ses mains sur son torse et sur ses abdos. Elle avait oublié à quel point il était musclé. Il baisa son cou, descendant sur ses clavicules et en suite sur ses seins. Il lécha son sein et elle ne put s'empêcher de gémir. Elle avait envie qu'il aille plus vite. Pourquoi n'allait-il pas plus vite. Fatigué de sa lenteur, elle le poussa et ils échangèrent leur position. Elle se trouvait alors au-dessus de lui, son entrejambe sur le sien. Elle sentit quelque chose de chaud la toucher et un sourire immense irradia ses traits. Mathis restait allongé, profitant au plus de l'instant présent. Erika baissa le caleçon du garçon. Elle put alors voir l'objet de tous ses désirs. Long. Elle se dépêcha de grimper sur son ex et guida le pénis de Mathis jusqu'à son vagin. 

Un cri de plaisir déchira le silence de la pièce. Elle n'avait jamais expérimenté l'acte dans cette position. Elle ne l'avait vu que dans plusieurs films que ses oranges lui avaient montrées. Et pourtant, elle ne mit pas longtemps à trouver le parfait mouvement de bassin. Celui qui lui faisait le plus de bien. Mais ce n'était pas encore suffisant. Elle souhaitait qu'il aille plus vite. Elle accéléra alors le rythme. Elle y alla plus violemment. Mais rien n'y faisait, elle ne jouissait pas. C'était bon. Mais elle savait que ça pouvait l'être encore plus.