Le secret d'Alicia

Extrait 9

Elle ne se fait pas prier, et elle referme la porte en soupirant de soulagement. 

Quel contrat a-t-il conclu qui a amené la mort de son père ? Pourquoi, la mère de KRIS n'est pas là ? C'est étrange ! Quand il a su qu'ils avaient tous un alibi, il était furieux. Il s'est contenu face aux policiers, mais il a des choses à cacher. Elle ne croit pas que son père voulait se débarrasser de GAETAN. KRIS a dû inventer toute cette histoire. 

En rentrant, elle leur raconte ce qu'il s'est passé et elle leur dit :

"- Je n'étais pas au courant que votre coach voulait que vous quittiez l'équipe ?

-Non, en fait c'est à moi que le coach s'est adressé. Il voulait me vendre aux allemands au BAYERN de Munich moyennant cinquante mille euros. Il m'a expliqué que c'était une opportunité que je ne devais pas refuser. Explique GAETAN.

- Mais, tu as refusé ! Conclut-elle en se rappelant qu'elle avait effectivement eu une vision dans ce sens quand elle avait serré la main de Monsieur GREVIN.

- Bon, il est clair, qu'il manque des pièces au puzzle. Il a conclu un contrat avec des hommes qui m'ont pas l'air très honnêtes. Je dois découvrir de quoi il s'agit, dit-elle tout haut. 

- Je ne veux pas que tu risques ta vie pour cela. Tiens-toi loin de lui ! Demande ROBIN.

 ROBIN s'approche d'ALICIA et la serre dans ses bras.

ALICIA lui dit :

" Il serait plus prudent que tu restes chez mon frère ce soir et cette nuit. Nous devons rester ensemble pour maintenir nos alibis. KRIS veut à tout prix nous faire porter le chapeau.

- Je vais rentrer chez moi pour récupérer des affaires, et je vous rejoins. Confirme ROBIN.

- Je t'accompagne comme cela je pourrais te servir d'alibi, propose CELIA, la belle-soeur d'ALICIA.

- Oui, tu as raison, ma chérie. Il vaut mieux être prudent ! Confirme GAETAN.

Quand ils sont partis, GAETAN se rapproche de sa soeur, et la serre dans ses bras. Elle se dit avec émotion que cela n'était jamais arrivé auparavant. Elle se sent très émue de ce geste qui signifie beaucoup pour elle. Il s'inquiète pour elle. Elle lui fait part de se craintes :

"- J'ai un mauvais pressentiment avec KRIS. Quand je l'ai vu se disputer avec les deux hommes, il y avait tout un espace noir derrière lui. Cela m'a fait froid dans le dos, et je pense que cette histoire est bien plus compliquée que ce que nous croyons !

- J'ai bien peur que tu aies raison. KRIS est bien du genre à tremper dans des histoires malhonnêtes. Dit GAETAN.

- Il voulait triché sur le résultat du match en vous incitant de perdre. Mais comment a-t-il pu en arriver là ? Je dois retourner le voir pour tirer tout cela au clair ! Affirme ALICIA.

- On dirait que cela te plaît de mener l'enquête. Lance-t-il en souriant.

- Oui, j'ai l'impression que mon don a enfin son utilité. C'est très important pour moi. Avoue-t-elle.

- Je sais." Murmure-t-il. 

Après s'être reposée deux heures, elle se réveille le coeur battant très vite. Elle a, à nouveau, un mauvais pressentiment. Un malheur est arrivé. Elle tourne la tête à gauche, la place est vide. Sa peur s'intensifie. Elle se lève rapidement. Elle va frapper dans la chambre de son frère, pas de réponse. Elle entre lentement, il n'y a personne. Elle décide de descendre. La maison est vide. Elle commence à paniquer. Que peut-elle faire ? Attendre ?

Au bout d'une demi-heure, son frère revient. Il se précipite vers sa soeur très inquiet :

"- Je n'ai aucune nouvelle de ROBIN et CELIA. Je suis allé chez ROBIN, il n'y avait personne. Explique-t-il.

- Je pense que KRIS ne doit pas être étranger à cela ! Je vais l'appeler pour prendre la température, propose-t-elle.

- Ok !" Conclut-il.

KRIS répond au bout de la cinquième sonnerie.

"- Allo, Dit-il.

- Salut KRIS, c'est ALICIA. Je t'appelle pour prendre de tes nouvelles. Je m'inquiète pour toi. Lance-t-elle. 

- Tu t'inquiètes pour moi ou pour ton amant et son ex-femme ? Je peux te donner des nouvelles d'eux, ils sont mes prisonniers ! Rigole-t-il.

- Qu.... quoi ? Mais qu'est-ce que tu as fait ? Hésite-t-elle à demander.

- Je les ai kidnappés. Si tu veux les récupérer, dit à cette poule mouillé qui te sert de frère d'accepter de jouer au BAYERN de MUNICH afin que je puisse encaisser les cinquante millions d'euros que son transfert va me rapporter. Voilà ce que tu peux faire pour moi. Sinon, tu ne les retrouveras pas vivants. Crache-t-il.

- Les cinquante millions d'euros qu'il doit te rapporter ? C'est au club que l'argent revient, pas à toi. Je devrais venir te voir. Je vais t'aider. Laisse les partir. Laisse les, ils n'ont rien à voir là-dedans. Le prie-t-elle désespérée.

- En plus, j'en veux à CELIA d'avoir préféré ce bon à rien de ROBIN à moi, et maintenant, elle est avec l'autre mauviette de GAETAN, ton cher frère, qui n'a jamais accepté de m'aider à faire perdre notre équipe contre REIMS. S'en n'était plus que je ne pouvais supporter. ROBIN l'a soutenu, j'ai perdu de grosses sommes d'argent, et mes deux commanditaires, également. Maintenant, je leur dois plus de trente millions d'euros que je n'ai pas. Si, je ne leur donne pas leur fric, ils vont me tuer. Je ne peux pas laisser faire cela. Tu dis à ton frère d'accepter le transfert, ou je les tue." Annonce-t-il.

HOLALA ! Elle doit trouver un argument tout de suite. Sinon, on court au drame.

"- Tu ne peux pas faire cela. Tu as pensé à moi. Tu m'as affirmé que tu étais amoureux de moi. Tu veux me faire souffrir ? Essaie-t-elle d'argumenter.

- Je ne suis pas dupe ! J'ai bien compris que tu jouais un rôle ! Mon objectif était de faire souffrir ROBIN en te volant à lui, et me servir de toi pour faire chanter ton frère pour qu'il accepte la mutation. Au début, je n'avais pas de plan précis, mais quand je t'ai vu au terrain d'entraînement, j'ai sauté sur l'occasion. Tu m'as facilité le travail. Et pour finir, je suis responsable de la mort de mon père. Il ne me soutenait pas. Je lui faisais du chantage, en menaçant de le tuer ainsi que ma mère, s'il ne réussissait pas à convaincre ton frère de partir en Allemagne. Au début, il a refusé et comme j'ai commencé à frapper ma mère, il a essayé de discuter avec ton frère. Mais, il n'a pas eu le courage d'aller jusqu'au bout, et le forcer à partir. Il aurait pu, c'est lui le caoch. Puis, il m'a menacé de tout expliquer à la police. Je le tenais en jouc de mon arme. Mais, cela ne l'a pas arrêté. Alors, nous nous sommes battus. Je l'ai poussé, et, il s'est cogné la tête contre le coin de la table basse en verre. Il est mort sur le coup. Et ce sera bientôt le tour de ROBIN. Menace-t-il en rigolant d'une manière cynique......