II.

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CLARKE GRIFFIN.

À la deuxième ville qu'on traverse pour aller à Los Angeles, je m'aperçois qu'il commence à faire noir.

-On devrait s'arrêter pour la nuit. Déclara Bellamy. On reprendra demain.

-Bonne idée, mes genoux me font souffrir. On trouve une baraque abandonnée et on la démordise.

-Celle ci. Répondit le brun en pointant la maison à côté de moi du doigt.

Je m'y dirige accompagnée de mes deux nouveaux acolytes, et monte les marches du perron. Je coupe la tête des deux mordeurs qui semblent surveiller la porte, et colle mon oreille à cette dernière.

-Y'a l'air d'en avoir pas mal dedans. Dis-je en entendant les gémissements gutturaux derrière la porte.

-Tant mieux, j'avais besoin de me défouler. Lança Bellamy.

Il tente d'ouvrir la porte, mais elle est fermée à clé. Au moins, il a essayé.
Il se recule et jette son pied sur la porte, qui s'ouvre violemment.
Les mordeurs qui étaient dans l'entrée tournent leur tête -si on peut appeler ça comme ça- vers nous, et viennent en grognant.
Ils étaient cinq, donc on en est vite venus à bout.

-Allez voir à l'étage, je vais au sous-sol. Dit Bellamy en partant.

-Reste derrière moi Blondie. Dit la brune en avançant vers l'escalier.

Elle, je ne suis pas sûre hein... Mais je crois qu'elle ne m'apprécie pas.
On monte les escaliers prudemment, et trois portes s'offrent à nous.

-Je vérifie celle de droite. Déclarais-je avec mon sabre en main.

J'écoute avec mon oreille à la porte, et n'entendant rien, je décide de l'ouvrir. J'entre dans la chambre, et soupire de soulagement en voyant qu'elle est vide. Aucun mordeur à l'horizon.
Dans celle d'Octavia, c'est une autre histoire. J'entends des coups de feu.

-Clarke ! Cria Octavia. Aide moi !

Je sors de la chambre en courant, et remarque qu'elle est placardée contre le mur de la chambre par un mordeur qui a l'air d'avoir très faim.
J'entre dans la chambre et pousse le mordeur, le forçant à s'intéresser plutôt à moi. Il balance ses bras en avant pour m'attraper mais mon sabre traverse son menton pour ensuite traverser son crâne.
Je déloge mon sabre de sa boîte crânienne et le laisse s'écrouler par terre.

-Ça va ? Demandais-je à Octavia.

-Oui, j'ai rien. Merci. Haleta-t-elle.

-On fait la troisième ensemble ?

Elle hoche la tête et me suit hors de la chambre, mitraillette en main.
Sur la porte du milieu, quelque chose est écrit.

-"Mordeurs en masse à l'intérieur. Si vous ouvrez, bonne chance." Rassurant. Marmonna Octavia. Viens, on va voir comment Bellamy s'en sort en bas.

Je hoche la tête et la suis dans les escaliers.
Bellamy sort du sous sol en même temps que nous, et ne semble pas traumatisé.

-Y'en avait quelques uns, ils sont tous morts. Vous quelque chose ?

-Deux chambres de libre. La troisième, y'a plein de mordeurs dedans donc on va pas l'ouvrir.

Alone, Until Her.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant