XIII.

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CLARKE GRIFFIN.

Après que j'ai appelé les autres, ils ont arrivés et m'ont aidé à porter Bellamy et notre "otage" jusqu'au lycée dans lequel on se réfugiait.
Ils sont allés dans le gymnase et ont allongé Bellamy sur un des bancs des gradins. Je m'assois sur celui d'en dessous et le regarde, très inquiète parce qu'il a du mal à garder les yeux ouverts.

-Parles lui. Me dit ma mère. Maintiens le éveillé mon cœur.

-Bellamy, tu m'entends ?

Il laisse tomber sa main du banc, et je m'empresse de la prendre.

-Concentre toi sur ma voix, écoutes ma voix et rien d'autre, d'accord ? N'arrêtes pas de te battre. Tremblais-je en serrant sa main.

Ma mère sort une seringue.

-De la morphine ?

-Je l'ai trouvé dans le tiroir des confiscations.

Je ne préfère pas savoir pourquoi il y était.
Elle le plante dans le flanc gauche de Bellamy, et appuie doucement dessus.
J'éponge le front du brun qui est couvert de sueur, et passe une main dans ses cheveux.

-C'est bientôt fini. Lui assurais-je.

Ma mère me regarde d'un air de dire "non", mais je secoue la tête pour lui dire que ce n'est pas important.
Je porte sa main à mes lèvres et dépose un baiser dessus.

-C-clarke.. Haleta-t-il.

-Je suis là. Répondis-je automatiquement.

Il pose son regard dans le mien, et je le sens serrer ma main.

-O...

-Tu veux voir Octavia ? Je crois le voir hocher la tête. O' !

Elle arrive en courant, et se place à côté de moi.

-Comment il va ? Demanda Octavia à ma mère.

-C'est l'étape la plus critique, je vais le recoudre. Il bouge encore, la morphine n'a pas l'air de faire effet. Appelez Lincoln et John, je vais avoir besoin qu'on le tienne.

-Linc' ! Murphy ! Criais-je. Venez !

Je me lève suivie d'Octavia, et ils arrivent vers nous.

-Tenez le. Lincoln à ses épaules, Murphy à ses pieds. Fermement, il ne faut pas qu'il bouge.

Ils s'exécutent et se placent là où je leur ai dit. Ma mère prépare l'aiguille, et l'approche du flanc de Bellamy.

-Tenez vous prêts. Dit ma mère. Un, deux, trois.

Elle enfonce l'aiguille dans sa peau, et il lâche un profond gémissement avant d'essayer de se cambrer.
Octavia se retient de pleurer en voyant son frère dans un état pareil. Je passe un bras sur son épaule et la caresse avec mon pouce.
Aurora se place à côté de moi, et regarde aussi la scène, dans le même état d'inquiétude que sa fille.
Je fronce les sourcils en ne voyant plus bouger.

Alone, Until Her.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant