Chapitre Deux : Partie Un.

682 63 0
                                    

«Commence où tu es. Utilise ce que tu as. Fais ce que tu peux. »

Anonyme


- Entrez.

J'entre dans la pièce une fois que l'on m'y a autorisée. Contrairement à d'habitude, aucune crainte, ni aucun stress ne sont présents en moi. J'avance doucement dans la pièce. Pour me placer devant le bureau.

- Que me vaut cette visite, Avélina? 

- Je souhaitais avoir plus de précisions sur la propositions que vous m'avez faites, il y a quelques semaines. Concernant le passage au niveau supérieur. 

Ma voix est étonnement calme, sans aucun tremblements. Ma nouvelle moi prend doucement le dessus, en prenant des initiatives et faire bonne figures devant les boss. Etre forte. Je me suis rappelée, enfin, j'ai plutôt réfléchis à ce que Mr Cànovas m'avait dit, lors d'une des dernière soirée. C'était pendant cette soirée, où l'angoisse m'avait prise et que j'avais passer de longue minutes à l'extérieur du château. Cette soirée où j'ai déballée tout mes problèmes, mes découvertes et mes craintes à Ed. Cette soirée a été certainement la plus mouvementée de toute. Lorsque Mr Cànovas m'avait proposée une évolution dans mon "job", j'avais pris peur. Sachant pertinemment qu'il serait question d'armes et de drogue, ce qui bien sûr ne m'a pas du tout enchanté. Mais, avec mes récentes décisions, je n'ai d'autre choix que d'accepter, pour des raisons de "sécurité". Plus je serais à leur service, plus ils seront contents et mieux ce sera pour tout le monde. 

Mr Cànovas relève les yeux de sa feuille, prenant en compte mes paroles. Il finit par relever entièrement sa tête, me regardant avec un rictus satisfait. 

- Je suis heureux que tu viennes m'en parler de toi-même. Je t'en pris, assieds-toi. 

J'acquiesce d'un hochement de tête, restant de marbre, puis m'assois en face du bureau. Je m'installe confortablement. Dos droit, jambes croisées et mains croisées sur mes genoux. Le fauteuil sur lequel je m'assoie et le reste de la pièce sont dans le style baroque moderne. Les teintes bordeaux-prune et l'argenté blanc, donne un côté sombre mes lumineux à la fois. Ce style et ces couleurs apport un aspect intimidant à la pièce, confortable mais autoritaire. Exactement comme il le faut, pour un bureau de "patron". 

D'un mouvement léger de tête, il me fait comprendre qu'il attends que je parle. 

-  En quoi cela consisterait exactement? 

- Tu en es déjà à un stade assez avancé, pour une débutante. Tu nous as déjà énormément aidé à gagné des clients. Pour y aller progressivement, tu commencerais par parler de possibilité de contrat avec les invités. Savoir quelles marchandises les intéresseraient.

Bon, eh bien aucunes surprise pour ma part. Derrière mon expression de marbre, j'espérais tout de même au fond de moi, que ce soit autre chose. J'attends la suite des explications et des précisions, le regard droit sur mon interlocuteur. 

- As-tu des questions sur ceci, pour le moment? 

-  Non. 

L'entretient prend une tournure un peu plus sérieuse, au moment où il pose ses avant-bras sur le bureau, les deux mains collées entre elles. Penché dans ma direction.

- Très bien. Te souviens-tu, lorsque je t'avais demandé d'observer les garçons? 

J'acquiesce doucement d'un hochement de tête, sourcils froncés, ne comprenant pas le rapport entre sa question et ma demande. 

- Qu'as-tu vu pendant ces observations? 

Je suis un peu perdue. Je n'ai rien remarqué de spécial, enfin rien qui semble concerner notre sujet. Je me creuses les méninges, les sourcils toujours froncés, comme si cela allait m'aider à trouver un truc que je n'avais pas pris en compte avant.

Voir au-delà des motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant