chapitre 4

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Précédemment...

Ils arrivèrent dans une grande bâtisse faisant penser à un manoir, d'où une douce et chaude lumière filtrait par les fenêtres.

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Une femme en tenue sombre leur ouvrit la porte et les invita a entrer. Sa voix était douce et personne ne comprit ses parole teintées d'un doux accent aux sonorités envoutantes.

Ils pénétraient dans un grand salon où la lueur des bougies faisait danser des ombres inquiétantes le long des murs. Ils allongèrent Louise sur un sofa, au moment où la jeune femme reprenait connaissance.

-« Merci de nous recevoir dans votre demeure, dit Harry. Je nous imaginais déjà passer la pire nuit de notre vie dans la voiture enroulés dans nos sacs de couchage ! »

Un signe de tête de leurs hôtes accueillit les paroles du jeune homme qui ne chercha pas a en dire plus. Après tout, la barrière de la langue était toujours un frein dans les interactions humaines.

La maison étaient immense, les murs ornés de tentures représentant des scènes de bataille. La maîtresse de maison les conduisit chacun a une chambre.

Charlotte pénétra dans la sienne et fut saisi par une impression de malaise. Elle se sentait observée... >Elle découvrit des portrait, une demi douzaine, dont le regard semblait être fixé sur elle. Un courant d'air passa le long de sa nuque. N'y tenant plus elle décida d'aller se réfugier dans la chambre de son frère. Elle sortit dans le couloir et partie à la recherche d'un interrupteur mais il faisait aussi sombre que par une nuit sans lune. Elle se souvint de sa lampe torche dans son sac...

-« Quelle idiote je fais.... Pfff il a fallu que je laisse le sac dans la voiture. »

Elle entendit le plancher craquer au milieu du couloir et perçut une respiration qui se voulait discrète...

-« Vous êtes pénibles les mecs sérieux ! Ca vous fait marrer d'essayer de nous foutre la trouille ! T'inquiète Louis en règlera ça à la maison ! En attendant vous devriez aller vous coucher on a de la route demain ! »

Enervée, elle fit demi tour et reparti dans sa chambre. En ouvrant sa porte elle découvrit son sac sur son lit, et la lampe torche posée a coté... Une sensation d'épuisement la gagna soudain elle ne pu que s'allonger sur son lit et tomba dans un profond sommeil sans reve.... Les lumières de sa chambre s'éteignirent brusquement. Son seul souvenir fut un délicat parfum de rose qui lui chatouilla les narines.

Dans la chambre voisine Louis assit sur le bord de son lit se faisait du soucis pour la voiture. Jamais le Land Cruiser ne lui avait fait défaut... Pourquoi ne démarrait-il pas ? Ses questions restèrent en suspend lorsqu'il se souvint qu'ils n'avait pas pris la peine de prévenir ses parents ou même Mme Turner, leur logeuse qui devait se faire du soucis en ne les voyant pas arriver.

-« Comment les prévenir je n'ai pas de réseau, dit-il tout haut »

Se sentant impuissant il se décida a s'allonger sur son lit et chercha un sommeil qui vint rapidement.


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