Strange Highland

chapitre 5

Précédemment...

Se sentant impuissant il se décida a s'allonger sur son lit et chercha un sommeil qui vint rapidement.

...........................................

Encore groguis, Louise entra dans sa chambre et découvrit une pièce meublée avec gout, un bouquet de roses blanche posé dans un vase trônait sur la table de nuit. Elle découvrit des draps de satin et un pyjama de la même matière l'attendait sur un coin de son lit. Elle se déshabilla et l'enfila avant de se glisser sous les draps. Elle prit soin d'enlever sa montre, cadeau de son père pour son baccalauréat.

Elle se remémora la peur qu'elle avait éprouvé a la vu de cet homme au visage pale...

-« Punaise qu'elle idiote ! Ca c'est vraiment la honte ! C'est bien la peine de faire la maligne pour plaire a Harry... Bref.... Au lit ! »

Le doux parfum des fleurs caressa doucement ses sens et elle sombra dans un sommeil réparateur.

William remercia le majordome qui l'avait conduit a sa chambre .Il repensa aussi au visage collé à la fenêtre de la voiture. Un visage d'une extrême pâleur, ridée, avec des yeux enfoncés dans leurs orbites. C'est fou l'effet que peut produire la nuit sur la perception !

Cette pensée le fit sourire ! Quelle honte pensa-t-il...

Il s'assit dans un fauteuil et ferma les yeux. Le silence fut brisé par des ronflements que l'on eu dit d'à côté.

-« Charlotte... ... » Il sourit et cette pensée se perdit dans les brumes de son esprit.

Harry ne dormait pas. Il faisait les cents pas dans sa chambre et ne parvenait pas à évacuer cette sensation de mal être qui ne le quittait pas depuis qu'ils avaient pénétré dans la maison. Quelque chose clochait...

Il observa sa chambre. Un grand lit, un bouquet de roses blanches au parfum subtil et envoutant, un pyjama de satin...

-« Un pyjama de vieux ! Hors de question d'enfiler un truc pareil ! »

Il repensa àla voiture, et au brouillard. Il ne lui semblait pas avoir aperçut une habitation ni vu un bourg sur la carte. S'étaient-ils perdu à ce point là ? Sans GPS pas facile de le savoir... Il se décida à sortir de la chambre afin d'aller interroger ses hôtes. Pas de lumière, pas de bruit. Harry sorti de sa poche sa petite lampe qui ne le quittait jamais.

Une atmosphère étrange... Un murmure... Il traversa le couloir d'une traite et arriva dans le vestibule.