Epilogue

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C'était il y a deux ans pourtant.
J'ai encore ton petit carnet. Je l'emporte partout où je vais, je le fais voyager, comme si la seule chose qui me restait de toi était emplie de ton âme.
Hélas, déjà, la chaleur du soleil et le bruit des balles me font revenir à moi.
Tu sais, je vais bientôt te rejoindre.
L'armée n'était peut-être pas pour moi finalement. Je ne coulerais pas une vie paisible. Je mourrais au front, en plein combat, tel un héros.

Quelqu'un a dit un jour, que la mort faisait partie de la vie.
J'aurais tellement aimé que non.

Un souffle de vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant