Premier baiser

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Shôyô se réveilla le premier, il tenta de se relever mais un poids pesait sur son torse. Il faisait encore noir dans sa chambre et ne voyait donc pas ce qui était sur lui. Il parcourut de sa main la silhouette immobile qui était appuyé sur son corps frêle. Ses doigts découvrirent ses cheveux, ses petites oreilles, son nez et sa bouche entrouverte, ses lèvres douces et un peu mouillées par sa langue. Tout lui revint alors en mémoire, Kageyama était resté dormir chez lui la veille après qu'il lui eut dévoilé les événements des jours précédents. Le grand l'avait prit dans ses bras et aussi..

- Il m'a embrassé sur le front après.. embrassé ?!!

Il venait de le chuchoter mais peut être un peu fort quand même, car le garçon à la tignasse noir avait légèrement gémit et avait resserrer ses bras autour du roux. Celui-ci se sentit extrêmement gêné, il avait chaud, les mains du grand venait de se poser sur le torse du petit et faisait des mouvements lents près de son bas ventre. Il avait des papillons dans l'estomac et ses joues virées au rouge très rapidement. Il n'en pouvait plus, il secoua Tobio pour le réveiller et celui-ci releva la tête. Leur lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres, et Shôyô pouvait sentir son souffle chaud sur son visage. Ils se rapprochèrent de plus en plus. Le rouquin rougissait encore plus et voulait reculer. Mais il n'avait pas la force de bouger. Ou simplement ne voulait-il pas laisser passer un moment pareil. C'est après ces réflexions que Kageyama se décida à sceller leur lèvres. Celle du roux étaient douces. Il fit parcourir sa langue sur toute la longueur de la bouche du petit comme pour en demander l'accès. L'autre s'exécuta et entrouvrit la bouche laissant leur langue se rencontrer. Elles entamèrent une danse endiablée, le rouquin lâcha un petit gémissement qui excitait encore plus Tobio. Ils durents se séparer par manque d'air. Ils étaient encore reliées par un léger filet de bave qu'Hinata s'empressa de casser en passant sa main sur sa bouche. Il était contrarié et complètement perdu. Il venait d'embrasser son ennemi, enfin son ami mais quand même! Il voulut se relever et s'enfuir mais le garçon aux yeux bleu s'exécuta avant lui. Il murmura un léger :
-  Désolé..
Avant de disparaître complètement de la chambre. Il s'enfonça dans les escaliers et se dirigea vers le salon pour remercier la mère du roux de son hospitalité. Et il partit enfiler ses chaussures et attrapa sa sacoche dans l'entrée avant de s'engouffrer dehors. Son visage était caressé par les légers coups de vent et il continua sa route jusqu'au lycée.

Le rouquin se releva de son lit et se toucha la bouche avec ses doigts. Il ne savait pas quoi penser. Il venait d'embrasser Tobio, et pas un simple baiser.. Il passa la porte de sa chambre et les escaliers pour enfin atterrir devant la cuisine. Ses doigts parcouraient encore ses lèvres et il était tout rouge. Sa mère s'était arrêtée devant lui et avait posé ses mains sur ses hanches. Elle le regardait d'un air perplexe et lui demanda en se rapprochant :

- Alors, dis-moi tout??
- ...
-Fais pas ton timide. Allez je suis ta mère quand même! renchérit-elle
- Euh.. Bah rien Tobio a dut partir chez.. au.. au lycée.. lui fit-il en baissant les yeux
- N'importe quoi! Vous vous êtes fais des câlins hier soir..
- Comment tu le sais, tu nous as vu.. C'est pas ce que tu crois, d'acc-d'accord!.. répondit-il tout tremblant
- Bon, maintenant que je sais qu'il sait passer quelque chose.. Tu me le dis!
- Bah rien...

Le roux se touchait encore les lèvres et tremblait. Sa mère en déduisit qu'ils s'étaient embrassés. Elle le lui dit et le petit réagit rapidement à ces paroles. Elle accourut vers lui et le prit dans ses bras.

- Ça fait 3 mois que j'attends ça !! Vous vous entendez tellement bien et vous êtes vraiment trop mignons ensemble !!

Sa mère lui criais dessus en le serrant de plus en plus fort. Elle était folle de joie. Ces yeux étaient pleins d'étoiles. Shôyô la regardait de travers et devait penser un peu trop fort ces paroles :

- Ma mère est une folle psychopathe! Ma mère est une folle psy...
- Je ne suis pas folle ne t'inquiète pas, c'est juste que je voulais vous voir ensemble depuis déjà quelques mois..

Elle l'avait enfin lâché. Le petit était complètement perdu : sa mère était plus heureuse que lui.. Il ne savait pas quoi en penser. Elle le fixait encore avec ses yeux brillants mais perdit son sourire quand son fils lui annonça qu'il n'était pas du tout en couple. Elle lui sauta dessus et le prit par les épaules le secouant d'avant en arrière.

- Tu vas l'appeler tout de suite! Maintenant !
- Q-quoi ?!
- Appelles le et dis lui tout ! C'est aussi simple que ça...
- Euh.. Ou-oui.. repris le roux

Il prit donc son téléphone sur la table, gravit les escaliers et se faufila dans sa chambre. Il était frustré et commença à parler tout seul au milieu de la pièce:

- Je dois le faire. Non je ne peux pas, je sais pas quoi lui dire moi ! Si faut l'appeler.. Mais non ! Merde merde merde.. Rahhh je sais pas quoi faire, je sais pas quoi faire !! Allez prends ton courage à deux mains, allez Shôyô..

Il lui fallu au moins cinq minutes pour composer le numéro de Tobio tant ses mains tremblaient. Mais il réussit tout de même. Il plaqua son portable à son oreille et écoutait attentivement la sonnerie...
C'était tout son corps qui tremblait maintenant. Le son du téléphone retentit trois fois et son ami ne répondait toujours pas..

- Pourquoi il répond pas ?! Il veut pas me parler ?! Il m'aime plus, nan il me déteste c'est sur..
"Salut! Je ne suis pas disponible pour le moment, rappelez-moi plus tard ou laissez un message."
- C'est son répondeur.. c'est fini, fini, fini ! Même fichu, il voudra plus jamais me parler..

Hinata se releva et jeta un oeil à son réveil : 9h46..

- Mais il est en cours c'est pour ça qu'il répond pas... J'suis vraiment trop bête, vraiment trop bête putain..

Il se coucha sur son lit et recomposa le numéro de Kageyama. Il lui laissa un message vocal en espérant que celui-ci l'écouterait.

Tobio n'avait vu l'appel du rouquin seulement le lendemain dans la soirée. Il écouta sa boîte vocal, il y avait deux messages de Daichi et un de Shôyô. Les deux premiers n'étaient pas vraiment importants et il décida plutôt de se concentrer sur le dernier. Il l'ouvrit et l'écouta avec beaucoup d'attention :

" Salut..euhh-en fait je voulais juste.. te remercier d'être passé hier soir... C'était cool hehe... Euhh bah voilà, c'était bien.. Et puis aussi que j'étais.. content de te voir... M-merci... Ah oui ! Je pense pas que je viendrais au lycée de toute la semaine.. Ma mère m'a dit que c'était un peu contagieux et qu'il valait mieux pas que j'vienne.. Bah sinon c'est tout... Bon bah salut"

Kageyama sourit, le petit était content de l'avoir vu. Décidément Daichi avait vraiment de bonnes idées. Malgré tout il ne le reverrait pas tout de suite.. Il réfléchit et se rappela de la fête de Suga. Il ne restait plus que 10 jours. Il sera sûrement là, vu l'occasion. Il se rassit sur le canapé et alluma la télé. Un documentaire sur les pigeons, malheureusement il était tellement flemmard ce soir. Qu'il ne se leva même pas pour changer de chaîne. Après tout peut-être que quelqu'un à Karasuno s'intéressait à ces bêtes et il pourrait parler de ce fa-bu-leux documentaire demain au déjeuner. Oui, Kageyama était vraiment crevé ce sour là pour penser de telles choses. Mais il faut dire que son cours sur la reproduction des tulipes avec son professeur préférééé l'avait complétement achevé. Il s'endormit donc grâce aux roucoulement gracieux des pigeons qui résonnaient dans sa maison. Il fit d'ailleurs un drôle de rêve cette nuit : un pigeon géant avec une perruque ressemblant à la touffe d'Oikawa se baladait tranquillement en ville en hurlant "j'aime les sushis !" à tout bout de champ...

Salut tout le monde.. Encore désolé pour le gros retard mais j'ai passé mon brevet blanc y'a pas longtemps et j'ai dut beaucoup révisé.. Du coup pas vraiment le temps d'écrire.. Encore désolé en espérant que ce chapitre vous plaira quand même.. Je l'ai écrit un peu vite fait donc désolé ><'

Fiction KageHina, Haikyuu -- La vérité est sous nos yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant