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NAYLA

Je suis rentrée tard aujourd'hui. Mon patron me fait faire des heures supplémentaires presque tous les soirs maintenant. Ça commence a devenir lourd et lassant.

Cela fait une semaine que je ne l'ai pas vu, mais son visage ne m'a pas quitté une seule seconde.

2 jours plus tard.

C'est décidé, j'y retourne, et ce soir.
Bizarrement, je n'ai pas pitié de lui. J'ai peur pour lui. Peur qu'il souffre, physiquement et mentalement.
J'ai peur pour un inconnu. Maman m'avait dit qu'habiter seule ne me réussirait pas.

J'entre dans bruit dans la petite pièce que je commence à connaître, en refermant silencieusement la porte derrière moi. Un étrange calme règne. Je n'ai plus entendu de coups depuis la dernière fois. Je me surprend à espérer, au fond de mon coeur, que c'est peut être grâce à moi. Mais je ne le saurais sûrement jamais.

La pièce est vide. Soit il est sortit, soit il est dans une autre. Je décide d'ouvrir la petite porte en bois sombre de l'autre côté. En tournant la poignée, je découvre une chambre, seulement meublée d'un petit lit en bois, et, emmitouflé dans les draps, un prince au visage d'acier qui dors comme un bébé.

HaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant