Première partie

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[...] Je me souviens, comme si c'était hier, du jour où je l'ai rencontré. J'étais en seconde année de maternelle. Ce jour-là, la maîtresse nous avez donnée quartier libre puisque tout le monde avait été sage selon elle. Étant de nature plutôt timide, je n'osais pas me mêler aux autres enfants et j'étais resté seul pour jouer dans l'un des bacs à sables qui bordait la cour de récréation. J'avais réussi à reproduire un semblant de château de sable quand une ombre était venue assombrir l'endroit où je me trouvais. En relevant la tête, j'étais tombé sur les garçons qui, à l'époque, étaient considérés comme 'cool'. Quand j'y repense je m'aperçois que cela n'a pas beaucoup changé. Il y a toujours les gens dit 'cool' et ceux qui les admiraient de loin, n'osant pas s'approcher de peur d'être rejeté. Et ceux qui était comme moi étant gamin, les gens timides.

M'enfin je m'égare là. Les garçons cool donc.

Il y avait le chef, Hyotachi, qui possédait un cerveau aussi vide que le néant. Vous allez me dire qu'un enfant de 5 ans n'a pas forcément un cerveau très développé. C'est vrai mais lui avait un sérieux problème. Il était tellement stupide que même ses parents en avaient honte. Je le sais parce qu'un jour où Hyotachi s'était amusé avec un couteau avec son camarade, ses parents avaient été convoqué par le directeur. Je m'étais caché derrière un mur et j'avais surpris leur conversation. Oui je suis une vraie fouine. Les parents s'étaient confondus en excuse tout en bafouillant et en s'inclinant à plusieurs reprises devant le directeur. Et puis juste en regardant ses yeux de limace, ont pouvaient savoir que ce gars n'était pas une lumière. Le pire, je crois, c'était le fait que ses amis étaient tout aussi stupide, voire plus que lui. C'est assez désespérant de savoir que j'ai été longtemps brutalisé par une bande de sales cafards comme eux. Si je n'avais pas été si timide je leurs auraient mis une bonne raclé. M'enfin.

Où j'en étais déjà ? Ah !

Après m'être aperçu que c'était la bande à Hyotachi qui venait m'interpeller, je m'étais fait pousser par un de ses amis. Ils avaient commencé par détruire mon château de sable me donnant les larmes aux yeux, puis ils avaient commencé à m'insulter jusqu'à ce qu'un des gamins se prennent une bouteille d'eau pleine sur la tête. Je ne me souviens plus trop de ce passage mais ils me semblaient que la bande avaient commencées à crier et ils s'étaient enfuis au bout de quelques instants. C'est à ce moment-là que je t'ai rencontré. Tu étais arrivé tel un chevalier servant sauvant sa princesse en détresse - ce n'est pas très reluisant pour moi mais bon - toi le petit nouveau qui venait à peine d'emménager. Tu les as fait fuir et puis tu es venu vers moi en me tendant la main. « Ça va ? » m'avais-tu demandé. Je t'avoue, cher journal que je suis resté vraiment con devant cette main tendue. La première qui m'était tendu depuis longtemps. Au final ce fût lui qui vînt chercher ma main et me releva. Il m'épousseta tel une mère s'occupant de son enfant et tout en se reculant il m'a souris et m'as retendu sa main.

« Moi c'est Hajime. Iwaizumi Hajime. Et toi ? »

J'avais hésité un instant puis je lui avais lamentablement répondu.

« To-Tooru. »

Il avait fait mine de relever sa main comme pour m'inciter à la prendre ce que je fis.

« Mon nom c'est Tooru. Oikawa Tooru. » lui avais-je finalement répondu.

« Tooru, ça te dit de devenir mon ami ? »

Je me souviens bien du regard qu'il m'avait lancé à ce moment. Un regard un peu bouru mais remplis de gentillesse. Parce que oui, il est bien la personne la plus gentille que je connaisse. Finalement, j'avais serré cette main aidante. Et j'avais par la même scellé mon destin au sien. -Et comme d'habitude j'avais posé LA question qui en fonction de sa réponse ferait de lui mon ami ou non. Je sais, c'est assez puéril mais j'étais un gosse assez solitaire alors je n'avais que ça pour me raccrocher à un semblant de normalité. -

« Dis, t'aimes les aliens ? »

Ses yeux s'étaient mis à briller et nous savions qu'à partir de ce moment nous ne nous lâcherions plus. [...]

Bien sûr, il ne faudra jamais qu'Iwa-chan tombe sur toi.

Ce serait beauuucoup trop embarrassant à expliquer. Et j'en entendrait parler pour le restant des mes jours.

Très peu pour moi merci.

Plutôt donner des cours à Tobio-chan .

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