Chapitre 11

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Erick :Prend tes affaires, on rentre.

Moi :Je dois mixer là..

Erick :PREND TES AFFAIRES ON RENTRE, jte jure Lyn' je répéterais pas unetroisième fois, parce que je te jure que je te fais quitter cetteboite par la force.


Jel'ai jamais vu aussi énervé.. Bien que je ne le connaisse pasdepuis ma plus tendre enfance, mais sérieusement, même quand il àapprit qu'Alec m'avait trompé. J'hésite à le suivre et il le voit,je le sais, je le sens. D'ailleurs,il à pas l'air très patient vue que je me retrouve porté en sac àpatate.


Moi :Erick pose moi à terre, je suis en robe on va voir mon cul.

Erick :J'en ai rien a foutre. Cette fois, c'est à moi de me défouler. Etune fois à la maison tu m'expliquera tous de A à Z et si tu me sorsque t'es une putain de toxico comme avant je te promet que ma mainfinira dans ta figure.


Jevois qu'on nous fixe et j'ai, sur le coup, honte.. Très honte.. Dansla voiture d'Erick, je le vois, lui et son visage crispé parl'énervement, ses mains qui serrent le volant et ses dents entrainde mordre sa lèvre inférieur jusqu'au sang.


Moi :Erick.. Ne te mets pas dans un état pareil. J'aime pas te voir commeça.

Erick :Et moi bordel Lyn', tu crois que j'aime te voir comme je t'ai vu cesoir ? Tu crois que j'aime recevoir des remarques tel que « T'as vue, ta pote Lyn' elle traine avec ton cousin, tu sais le droguéla ». Le pire dans tous ça. C'est que je m'en veux. J'auraispu éviter tous ça.

Moi :Ton cousin ? Et on va ou ? Fallait tourner pour arriveraller chez toi. Je suis pas vraiment une toxico tu sais.. Je disaisjuste ça pour que tu sois dégouté de moi et que tu parte. Pouréviter de te faire plus de mal que j'en ai déjà fais.


Ils'arrête devant une « petite » maison moderne et supersympathique assez à l'écart de la ville. Plutôt, à l'écart detous finalement. Ca à l'air d'être un quartier tranquille ici.


Erick :On est chez moi. J'habite plus avec mes parents maintenant. Et oui,Sebastien, c'est mon cousin.


Onrentre dans sa maison et elle est juste magnifique, c'est une copieminiature de la maison de ses parents avec la aussi piscine etjacuzzi. Jepose mon sac sur le bar et Erick me prend dans ses bras. Et voussavez quoi ? Je me suis perdu dedans. Au final, ses bras, c'estla meilleure drogue que j'ai prise, ses paroles c'est les meilleursanti-dépresseurs que je connaisse et Erick, Erick c'est la meilleurechose qu'il me soit arrivé. Ses joues sont humides, il pleure.


Erick :Putain Lyn' si tu savais comme je me suis inquiété pour toi. S'ilte plais dis moi pourquoi t'as fais ça ?


Jelève la tête vers lui, lui essuie ses larmes et me mets sur lapointe des pieds pour lui faire un bisous sur la joue.


Moi :Avant, faut que je te dise deux choses. La première : Je suisdésolé. La seconde, mais la plus importante : Tu es le seulque j'ai regretté et qui m'a manqué.


Ilme sert un peu plus fort dans ses bras et on se pose sur le canapé.Il ramène deux chocolat chauds et par réflexe... Je me blottis dansses bras.

Lyndia: Le destin n'existe pas! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant