Epilogue

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Deuxans plus tard :


Posédevant la télévision je pose la main sur mon ventre rond. Et oui,encore enceinte. Jetourne la tête à l'arriver de mon chéri à la maison quis'approche de moi et pose ses lèvres sur ma tête.


... :Comment allez-vous mes amours ?

Moi :On ne peut mieux.


Pourvous avouer, j'ai jamais réussi à l'oublier. Ales oublier pour être plus précis.

Aprèsle décès d'Atom, Erik et moi avons décider de mettre fin à notrerelation, plus rien n'allait entre nous.

J'avaiscette impression qu'il ne me comprenait pas, c'est vrai qu'il avaitperdu lui aussi son enfant, mais je ne le voyais plus, on ne faisaitpas le deuil de la même manière. J'avais besoin de lui, alors quelui, avait uniquement besoin d'être seul.

J'aiquitté la maison deux mois après le décès de notre bébéenvirons, je m'étais ensuite pris un appartement avec mon cousinRay' avant de rencontrer Simon.

Simonà réussi l'impossible, il m'a rendu heureuse après tous ce bordel.Je ne le remercierais jamais assez pour cela.

Ilest âgé de 23 ans, on a déménagé ensemble il y a un peu moinsd'un an. Il est... Parfait. On a rapidement parlé de fonder unefamille, peut être parce que j'en avais besoin et qu'il le savait.

Perdreun enfant, même très jeune est une douleur inimaginable. Ca changeune vie, ça m'a changé.

J'aiobtenu mon diplôme et travail maintenant dans un petit supermarchédu coin. Simontravail dans une entreprise familiale, ce qui ne lui plait pas, bienévidement, mais il gagne bien sa vie et on a besoin de cette argent. Montravail ne rapporte pas grand chose, de plus que je suis à mi-tempsdepuis que je suis enceinte.

Magrossesse est... Totalement différente.

Ilm'arrive de pleurer des fois, parce que j'ai l'impression que monbonheur est interdit, même s'il n'est pas aussi fort qu'avant...Qu'avant tous cela.

J'aitoujours l'impression qu'une partie de moi est morte ce jour la.


Simon :Princesse ?


Jerelève mon regard qui était sur mon ventre vers lui et lui souris.


Moi :Humm ?

Simon :Tu vas bien ?

Moi :Oui pourquoi ?

Simon :Pour rien. Je te rends toujours heureuse dis ?


Jelui embrasse le front et pose le miens dessus avant de lui chuchoterun simple « Ne pense jamais au contraire. Je suis réellementheureuse avec toi ».

Ilpasse sa mon sur mon ventre et fixe la télévision.


Simon :Il te reste combien de temps à bosser de nouveau ?

Moi :Je termine la semaine !

Simon :Le bébé est bientôt la, notre bébé.

Moi :J'en ai tellement envie.


Lereste de la discussion est centrée sur notre journée respective. Ilm'explique ce qu'il a fait au travail et je le fais a mon tour. Samère a téléphoné. Elle veut nous inviter à diner demain. Commentrefuser ? J'aimepas aller chez ses parents, ils ressemblent trop à ceux d'Erik.

Erik ?Je ne l'ai plus revu depuis notre séparation, mais Ray me donnesouvent de ces nouvelles et il semble qu'il demande des miennes assezsouvent aussi.

D'aprèsRay, il est à sa dernière année d'étude et a lui aussi, rencontréquelqu'un avec qui il est heureux.

Jesuis contente pour lui. Vraiment, même si je sais, au fond de moi...Qu'il restera à jamais mon grand amour, le seul, le vrai, l'unique.Il était mon âme sœur et lorsque nous avons une âme sœur, nousdevons la laisser être heureuse.

Mêmesi, cela implique de ne plus faire parti de sa vie.

C'estce qu'il a fait pour moi.

C'estce que j'ai fais pour lui.

Lyndia: Le destin n'existe pas! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant