Chapitre 4

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Jepose ma tête sur son épaule sans aucune arrière pensée, mais bienpour lui faire comprendre que je ne lui en veux pas. Puis, je tournela tête vers l'écran de télévision alors qu'Erick a toujours lesyeux posé sur moi. Après un temps, il reprend la lecture du filmcomme tout le monde le fait tandis que de mon côté, je sens mespaupières s'alourdir. Bien que j'essaie de lutter, la fatigueprend rapidement le dessus.



*****



Lebruit de la porte d'entrée, me fait sursauter, tandis que la lumièreextérieur m'agresse les yeux, personne n'a pensé à fermer lesvolets hier soir. Je tourne la tête en direction d'Erick, qui dorttoujours paisiblement, puis je regarde les garçons sur le canapépour qui c'est exactement la même chose. J'essaie de regarder quicela pourrait être, mais c'est sans succès. Je commence vraiment àavoir une trouille monumentale. Le film d'y hier soir doit y êtrepour quelque chose.

J'essaiede réveiller Erick en le poussant, lui tirant les cheveux et en lepinçant, mais peine perdu.

Jesors du lit et me dirige vers le bruit qui se trouve maintenant dansla cuisine et tombe...sur mon oncle.

C'està ce moment-là que je me rend compte de l'idiotie de ma peur,j'avais totalement oublié qu'il rentrait du travail à dix heure.

Ilse tourne vers moi, un grand sourire sur le visage. Il n'a en aucuncas changé, mon parrain a toujours été le plus beau des troisfrères, mon père compris.

Quelquescheveux blancs sont présent sur sa tête ce qui fait de lui un hommeaux cheveux poivre et sel. Un petit bidon a lui aussi fait sonapparition.


Alexandre :AhhLyndia, ça fait tellement longtemps.


Ils'approche et me sert dans les bras comme si j'étais son propreenfant et que nous nous étions vue il y à plusieurs années pour ladernière fois. Bien que ce dernier point n'est que pur vérité.


Moi :Tonton, tu n'as pas changé en tout cas.


Ilrigole et me dévisage de façon amicale, pour je ne sais quelleraison, une boule au ventre disparaît au fond de mon corps et j'ail'impression que mon cœur se réchauffe.


Alexandre :Tu parle oui, depuis que ta tante est partie, j'ai pris un ventremais énorme regarde moi ça. Toi en tout cas tu es devenu une vraifemme. Alors tu as rencontrer les amis à Julien ? Ils sontsympa ?

Moi :Oui ils sont tous cool, et pour t'avouer, il n'y à pas que tonventre qui à changer.. Ils sont passé ou tes cheveux noirs ?

Alexandre :Quoi t'aime pas mes cheveux poivres et sels ?


Unpetit rire s'échappe de mes lèvres puis, je me dirige vers laterrasse afin de fumer une cigarette. Je m'installe sur un transat etrepense, pour une énième fois à ma journée d'y hier.



*****



Unefois ma douche prise, mes cheveux séchés et mes habilles enfilé,je suis descendu rejoindre mon oncle, avec qui j'ai beaucoup discutéede nos années loin l'un de l'autre.

Lyndia: Le destin n'existe pas! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant