Lama: Bonjouuuuur ! Je ne suis pas spécialement super convaincue de mon chapitre :/ mais je le poste quand même car j'ai pas encore d'idée pour l'améliorer X) Bonne lecture mes p'tits lamas ! :D
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Début de l'apocalypse : 2 semaines
PDV de Thomas
J'ai du mal à respirer, j'ai chaud, je tremble de peur. Je suis encore choqué de ce qu'il vient de se passer. Je me relève rapidement et tente de forcer la porte pour sortir de ce placard qui empeste le sang. Je frappe du poing, donne de grands coups de pieds et d'épaules. Au bout de plusieurs essaies, je parviens enfin à me libérer, non sans quelques bleus et égratignures. Je me précipite à l'extérieur afin de respirer l'air frais, sans même vérifier qu'il n'y a plus rien dehors. Les mains sur les genoux, j'essaie de reprendre ma respiration mais je n'y parviens pas, même après plusieurs minutes. Je crois que je fais une crise de panique. J'en ai déjà fait dans le passé, Damien m'a souvent aidé à me calmer. C'est la seule et unique personne qui arrive à tous les coups à m'apaiser. Mais là, je suis seul. Je n'ai pas d'autre choix que d'arrêter la crise par moi-même sinon, je risque de m'étouffer sur place. Je me remémore les paroles qu'il me dit à chaque fois que cela arrive.
« Thomas, concentres-toi sur ma voix. »
Je vois ses magnifiques yeux bleus qui me regardent avec attention. Je me sens soulager.
« Qu'importe la chose ou la personne qui te fait peur, sache que je suis là et je serai toujours là pour toi. »
Je me rappelle qu'il attrape mes mains et les serre fort pour me prouver qu'il est bien là. J'oublie pourquoi je suis paniqué.
« Il ne peut rien t'arriver car je suis avec toi.»
Des fois, il m'embrasse le front ou caresse doucement ma joue. Ma respiration reprend un rythme normal.
« Je te protège, tu vois ? »
Je l'imagine me prendre dans ses bras. La crise est terminée.
Je suis surpris d'avoir réussi à me calmer rien qu'en imaginant Damien le faire. Des gouttes d'eau tombent sur le sol, il s'agit de mes larmes. Mon ami me manque terriblement... J'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose, qu'il ait été lui aussi contaminé... J'essaie de trouver des excuses valables pour me dire que son retard est dû à autre chose mais je n'y parviens pas. Au fond de moi je sais qu'il est certainement mort ou pire, devenu l'une de ces choses horribles...
Je reste longtemps le regard dans le vide. Pendant un instant j'ai envie de tous laissé tomber. Je regarde l'arme que j'ai déposée à mes pieds en sortant. J'ai l'impression qu'elle m'appelle, qu'elle me demande de l'utiliser.
Et si...
Je me ressaisis brusquement, me giflant mentalement. Je ne dois pas penser à ce genre de solution plus qu'évidente. Que dirait Damien en me voyant ?! Il m'a souvent répété de ne jamais laisser tomber, même dans les moments les plus désespérés. Je n'abandonnerai pas. Pour toi Damien je vais survivre, je vais te prouver que je peux y arriver, que j'ai envie de vivre et même si ce n'est pas pour longtemps, je veux voir jusqu'où la vie va m'emmener. En plus, j'ai le devoir, l'obligation de vivre après avoir ôté la vie à cette fille innocente.
« Tu ne dois jamais laisser tomber. Jamais ! »
En me rappelant ses mots qu'il m'a si souvent dits, je retrouve une sorte de motivation. Comme une envie d'aller de l'avant. Je ne peux pas rester éternellement dans cet endroit, il faut que je m'en aille.
J'essaie d'établir une liste des choses à faire avant de prendre la route. La priorité est de trouver de quoi manger même si pour le moment, le fait d'avaler quoi que ce soit me donne envie de vomir. La scène de tout à l'heure m'a vraiment écœuré...
Je décide assez rapidement de retourner à l'épicerie. En marchant vers celle-ci, je me rends compte de tout le chemin que l'on a parcouru pour s'enfuir. J'avais l'impression de n'avoir fait que quelques mètres alors qu'en réalité on avait bien couru au moins deux kilomètres.
En passant devant une ruelle, un bruit aigu me fait sursauter. Je m'arrête aussitôt de bouger. Ça ne ressemble pas à un infecté. Le bruit se fait réentendre. Il attire mon attention. J'entre dans la ruelle. Le son provient de derrière une pile de journaux posée à côté de poubelles. En m'approchant un peu, prudemment bien sûr, je vois une petite boule de poils tremblante. C'est un chiot, noir et feu, certainement un berger allemand, qui pousse des petits cris. Il ne doit pas être très âgé, je dirais quelques semaines tout ou plus. Il est plutôt mignon. Je tends ma main pour le caresser mais je la ramène à moi rapidement, me rendant compte de ma faiblesse.
Je me redresse et commence à m'éloigner. Je ne dois pas céder à la tentation de le prendre avec moi. J'ai déjà du mal à me nourrir moi alors je ne vais pas m'amuser à m'occuper d'un chien. En plus, s'il fait du bruit, je risque de me faire repérer. Alors que je continue ma marche, j'entends ses petits glapissements devenir de plus en plus fort au fur et à mesure que je m'éloigne. J'essaie de ne pas en tenir compte mais c'est difficile de laisser un petit chiot comme ça...
Cette fois, il commence à aboyer. Je n'arrive pas à l'ignorer. Je me retourne pour voir ce qui le met dans cet état. Je n'ai même pas le temps de comprendre ce qui se passe que je me retrouve allongé sur le macadam. Un infecté essaie de me bouffer ! Cette chose m'a poussé tellement violemment que j'en aie le souffle coupé. L'arme automatique à volé à plusieurs mètres de moi, je ne peux pas l'attraper. J'essaie de le repousser avec mes avants bras, il est juste au-dessus de moi. Il lui manque une partie de la tête, du sang me tombe sur le visage. J'ai comme une poussée d'adrénaline. Dans un ultime effort, je réussis à attraper mon couteau et à atteindre son visage d'un coup violent. Le macchabée s'effondre sur moi, bel et bien mort cette fois-ci. Je reprends mon souffle avant de le pousser sur le côté. Il est le lourd ce connard... Je réussis enfin à m'en débarrasser et à me relever. Je n'ai même pas eu le temps d'avoir peur.
Les petits cris du chiot me ramènent à la réalité. C'est en parti grâce à lui que je suis encore vivant. Je vais d'abord ramasser mon arme puis je retourne m'accroupir près de lui. Il est apeuré mais colle sa petite tête contre la paume de ma main. Je pousse un long soupir. Je n'ai donc aucune force d'esprit...
- Bon ok, t'as gagné, tu viens avec moi...
Je pose mon arme au sol et attrape la petite boule de poils. Il n'est vraiment pas très lourd. Il se blottit dans le creux de mon bras, essayant de trouver une position confortable. Je crois qu'il m'a pris pour sa mère... Sans attendre, je me remets alors en marche en direction de l'épicerie, espérant ne pas avoir fait une énorme bêtise. Cependant, sans même m'en rendre compte, je réfléchis déjà au nom que je vais lui donner.
Après de longues minutes de réflexion, j'arrive dans le commerce. Je mets délicatement le petit chien dans mon manteau et le referme à moitié afin que juste sa tête dépasse et que je puisse avoir les bras libres. En parcourant les différents rayons, je suis absorbé par le choix d'un nom. J'avais d'abord pensé à « Wankil » mais rien ne pourra jamais remplacer tous ces moments de bonheur et de fou rire. Je voulais tout de même quelque chose qui commençait par W et qui me rappelais quelque chose qui m'apportait un peu de joie avant tout cela. D'un coup une idée me vient et je regarde le petit animal blotti contre mon torse.
- Que penses-tu de « Web » ?
Je lui avais parlé comme si j'attendais une réponse de sa part. Il me regarde avec ses grands yeux marron et tourne légèrement sa tête. Sa réaction me fait lâcher un léger sourire pour la première fois depuis deux longues semaines.
- On part sur ça alors.
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J'suis désolé pour le prénom du chien...J'ai paniqué XD
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What Lies Ahead (Terraink) #terminé
FanficUne histoire principalement centrée sur Laink vivant dans un monde post-apocalyptique envahi de morts revenus à la vie... Il est possible que certains couples se forment au cours de l'histoire ;)