What Lies Ahead (Terraink) #terminé

Chapitre 29: Un peu d'amour et de passion

Lama: Je mets un énorme panneaux STOP pour ce chapitre aux personnes qui ont garder leur innocence et qui ne souhaite pas lire de lemon. (spécimen rare en voie de disparition d'ailleurs) Je vous invite donc, si tel est votre cas, à vous arrêter lorsque vous verrez les petites étoiles *****

Pour les autres, je tiens juste à préciser que que c'est le tout premier lemon que j'écris, donc j'attends vos retours avec impatience et vous souhaites juste une bonne lecture ;) ♥

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Début de l'apocalypse : 8 mois et 3 semaines

PDV de Thomas

Le milieu d'après-midi, c'est le pire moment de la journée, car c'est le moment où il fait le plus chaud. D'habitude avec Damien, on évite de trop marcher à cette heure de la journée, mais dès fois, on n'a pas vraiment d'autres choix. Comme aujourd'hui par exemple, où un groupe d'infectés nous à obliger à quitter notre camp de fortune en plein milieu de journée.

On est au mois de juin, bientôt en juillet si mes calculs sont corrects. Ça fait plus d'un mois et demi que Maxime a disparu, et un peu moins de trois semaines que l'on a laissé définitivement tomber les recherches. On n'a jamais rien retrouvé, ne serait-ce qu'un seul indice nous permettant d'affirmer qu'il est toujours vivant. Rien, que des faux espoirs sur toute la ligne. J'ai longtemps espéré, mais ça ne sert à rien de s'acharner, de s'accrocher aux souvenirs qui appartiennent au passé. Quand j'y repense, je sens un grand vide, une absence dans mon cœur et ça me fait encore plus souffrir. Dès fois, je ressens le besoin de lui parler, même si je sais qu'il n'est pas là, ou peut être que si, mais je ne peux pas le voir, parce qu'il est mort...

Damien a tout fait pour me rendre le sourire, et je le remercie de sa patience. Grâce à lui, je vis parfois des moments inoubliables qui me donnent un peu de baume au cœur...Nous avons donc poursuivi notre chemin ensemble, laissant derrière nous la forêt et les horribles souvenirs qu'elle nous évoque.

Nous arrivons dans une grande ville abandonnée. La nature a repris ses droits, à recouverts presque tous les bâtiments. Ce lieu me fait penser à l'endroit où j'avais rencontré Maxime pour la première fois et me rend par conséquent un peu nostalgique.

Avec Damien, on se balade dans les rues, zigzagant entre les véhicules laissés à l'abandon. Il fait chaud, trop chaud et je commence à avoir mal à la tête. Je ne supporte pas bien l'effort physique sous cette chaleur. Je m'empresse d'en informer mon petit-ami, si je peux l'appeler ainsi. Il s'arrête et semble réfléchir, tout en regardant autour de nous. D'un coup, il semble pris d'une soudaine illumination.

Damien : T'inquiète, j'ai exactement ce qu'il nous faut !

Je le regarde intrigué, il me pointe du doigt un bâtiment blanc avec d'énormes vitres un peu plus loin. Malgré la forte végétation qui a poussé sur l'enseigne, j'arrive à distinguer quelques lettres et à deviner ce qui est écrit : « Piscine municipale ».

Je n'ai pas le temps de l'interroger qu'il me sourit et me prend la main pour me tirer vers l'infrastructure. Les portes sont fermées, Damien les ouvre de force. Nous entrons, passons par-dessus les barrières et par les vestiaires. Nous arrivons rapidement au bassin. Je suis surpris que l'eau soit encore aussi claire, le fait qu'elle soit protégée à l'intérieur y est certainement pour beaucoup. Je vois Damien jeter son sac sur le sol et commencer à ôter ces vêtements.

Thomas : Qu'est-ce que tu fais ?

Damien : Bah je vais me baigner, pourquoi ? Tu viens pas ? Je croyais que t'avais trop chaud !

Thomas : Imagine qu'un infecté arrive...ou même des gens !

Il ne m'écoute pas et continue de retirer ses affaires. Une fois en caleçon, il se jette à l'eau. Je mets mes bras devant moi pour éviter d'être éclaboussé. Quel gamin des fois... Il vient s'accrocher contre le rebord et pose sa tête sur ses avant-bras.