What Lies Ahead (Terraink) #terminé

Chapitre 14: Une décision difficile

Lama : Bonjour !!! Voici le chapitre qui aurait dû sortir jeudi mais comme j'étais vraiment très occupée avec mes études je ne le poste qu'aujourd'hui sorry ^^'

PS : Pour les dialogues j'ai rajouté le prénom des personnages devants chaque réplique car ça commençait à devenir compliqué avec autant de personnages XD

Sur ce, Bonne lecture !!

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Début de l'apocalypse : 5 mois et 1 jour

PDV de Maxime

Le soleil se lève, la lumière entre peu à peu dans la chambre. Toujours adossé contre le matelas, je commence à pointer du nez. Malgré la fatigue je ne peux pas me permettre de me reposer avec ces gens qui se trouvent dans la pièce d'à côté. Certes, ils m'ont aidé mais je ne les connais pas plus que ça. Je me méfie surtout des deux types, Frantz et Ethan, j'ai bien remarqué qu'ils me détestent. Seule la jeune femme, Claire, paraît sympathique malgré son caractère autoritaire. J'ai d'ailleurs bien réfléchi à sa proposition mais je ne peux pas choisir seul car cela ne concerne pas que moi, cela dépend également de Thomas. Je lui avais donc répondu que j'attendais que « mon frère » se réveille  avant de prendre une quelconque décision. Elle avait compris mon choix et n'avait pas insisté.

Web est remonté à l'étage et s'est installé au pied de son maître. Elle ne manque pas de me grogner dessus au passage. Sale bête... S'il n'y aurait que moi....

Le mouvement derrière moi et le bruit du froissement des draps m'indiquent que Thomas est en train de se réveiller. J'ai tellement attendu ce moment ! En me tournant je vois qu'il a réussi à s'asseoir, l'air totalement perdu, il a encore du sang séché sur le visage mais il est moins pâle que la veille. Web est en train de lui lécher la joue. Je m'assois sur le lit juste à côté de lui. Il a retrouvé ses réflexes car il empêche de justesse le chien de me bouffer. Il la gronde et elle part s'allonger dans un coin de la pièce.

Maxime : Ça va mieux ?

Thomas : Oui, ça fait du bien quand ça s'arrête.

Il pousse un long soupir de soulagement comme pour appuyer ses propos. Il a l'air totalement perdu, il essaie certainement de se rappeler des événements de la veille. Je le prends dans mes bras et lui frotte le dos du plat de la main, c'est une accolade qui cherche avant tout à le rassurer.

Maxime : Putain, j'ai vraiment eu super peur...

Thomas : J'suis désolé Max... Moi aussi j'ai eu vraiment peur...

Maxime : Je comprends, tu avais l'air d'avoir vraiment très mal.

Thomas : Je n'ai pas eu peur de mourir, enfin si, un peu, mais pas autant que l'éventualité que tu ne reviennes pas...

Je mets fin à notre étreinte. Je me sens coupable, c'est vrai qu'il a dû s'inquiéter en voyant que je m'étais vraiment beaucoup plus de temps que prévu pour revenir. Tous les pires scénarios ont dû lui passer par la tête, le pauvre.... J'entends des pas dans le couloir, Claire et les deux idiots ont certainement entendu la voix de Thomas et se dirigent vers la chambre. Je me souviens du mensonge que j'ai balancé la veille et me penche rapidement vers Thomas pour lui chuchoter à l'oreille.

Maxime : Surtout, tu leur dis que tu es mon frère, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour qu'ils m'aident.

Thomas me regarde un peu surpris. Peut-être avait-il oublié la présence des trois individus. A peine me suis-je redressé que Claire ouvre la porte brusquement et s'approche de nous. Les deux autres restent dans le couloir, tant mieux, je ne veux pas qu'ils s'approchent de trop près de Thomas. La jeune femme m'adresse un sourire avant de se tourner vers le plus petit.

Claire : Je vois que tu es réveillé, tu te sens mieux ?

Thomas écarquille les yeux et son regard n'arrête pas de passer de moi à l'inconnue. De toute évidence il ne se rappelle pas de tous les détails.

Maxime : Excuse-le, je crois qu'il ne se rappelle pas de tout.

Claire : Ce n'est rien, je m'en doutais un peu à vrai dire.

Elle s'approche de lui et lui tend la main, toujours avec un grand sourire qu'elle souhaite certainement rassurant.

Claire : Enchanté Thomas, je suis Claire.

Il me regarde un peu perdu, je lui fais signe de la tête qu'il peut lui faire confiance. Il attrape sa main et ils échangent une poignée de main.

Thomas : Euh...enchantée... j'imagine que c'est toi qu'il faut que je remercie ?

Claire : Ne me remercie pas, je suis très fière et heureuse d'avoir pu aider une famille !

Elle le lâche et pose son regard sur moi.

Claire : Oh, en fait Maxime, lui as-tu parlé de ma proposition ?

Maxime : Pas encore, j'allais le faire.

Thomas : De quelle proposition vous parlez ???

Claire prend les devants et décide de répondre à ma place.

Claire : J'ai proposé à ton frère de rejoindre notre communauté mais il ne veut pas prendre de décision sans toi alors on a attendu ton réveil.

Thomas : Quoi ? Qu'est-ce que vous voulez dire par une « communauté » ? Je veux dire... C'est quoi au juste ? Vous êtes beaucoup ?

Claire : La ville D'Albarec comporte une centaine d'habitants, malheureusement, par question de sécurité, je n'ai pas le droit de vous donner trop d'informations avant que vous m'indiquiez votre décision.

Thomas passe sa main sur son menton et fixe un point imaginaire, signe qu'il est en train de réfléchir. Je devine qu'il ne veut pas trancher seul, il veut certainement que l'on en parle avant que tous les deux.

Maxime : Est-ce que je peux parler à Thomas avant ? Seul à seul ?

Claire : Bien sûr, vous n'aurais qu'a m'appeler quand vous aurez fini. Oh et sachez que qu'importe votre choix nous le respecterons et que vous êtes libre de choisir sans qu'il y ait des conséquences.

Maxime et Thomas : Merci.

La jeune femme sort de la pièce en fermant la porte. On attend quelques instants qu'ils s'éloignent un peu avant de parler.

Thomas : On fait quoi ?

Maxime : Je sais pas...tu crois qu'on peut leur faire confiance ?

Thomas : A toi de me le dire Max, je ne me rappelle pas trop d'hier... ils t'ont l'air suspect ?

Maxime : Bah la fille ça va, c'est les deux gars qui m'inquiète le plus...

Thomas : Après, je ne pense pas qu'ils aient des raisons de nous mentir...

Maxime : S'ils auraient voulu nous faire du mal, je pense qu'on serait tous les deux déjà mort. Après tout, ils auraient pu me tuer dès l'instant où ils m'ont vu.

Thomas : On a qu'à voir sur quelques jours et on décidera après.

Maxime : Oui, faisons ça, on avisera plus tard.