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Je ne savais pas quoi mettre en média et ce gif m'a bien fait rire. Donc, voilà, bonne lecture!

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Aujourd'hui, ma punition a été levée. Je viens tout juste de récupérer mon téléphone, je dois voir Evan cet après-midi. Plusieurs messages m'ont été envoyés. Le premier, de mon binôme, juste avant que mon père ne me le confisque. Puis, un autre, de mon frère.

Tyler : Je n'ose pas te rappeler sur le téléphone fixe, je n'ai pas envie de tomber sur les parents. Je suis désolé, Ava, je ne sais pas quoi faire pour t'aider. Je m'inquiète vraiment pour toi, grande petite sœur. Rappelle-moi dès que tu peux, s'il te plaît.

J'espère qu'il ne s'est pas trop inquiété de mon silence. Je lui réponds rapidement :

Moi : Je vais bien, je t'appelle dès que possible.

Je range mon smartphone dans mon sac, tout en me préparant pour rejoindre le garage d'Evan. Après un trajet en bus et dix minutes de marche, j'aperçois un hangar devant lequel sont garées de nombreuses voitures. Je me dirige, hésitante, vers l'entrée. Quelque part, au fond de moi, je crains de le revoir. J'appréhende sa réaction. Comment va-t-il se comporter alors que je l'ai presque mis à la porte de chez moi, l'autre jour ?

C'est le cœur lourd que j'entre dans le garage où deux hommes et une femme s'affairent sur différentes voitures. Cette dernière lève les yeux vers moi et s'avance dans ma direction, un sourire aux lèvres. Ses cheveux, mauve pastel, sont remontés en une queue de cheval. Son visage désinvolte m'a l'air très chaleureux. Elle dégage un charisme impressionnant. En même temps, elle travaille dans un milieu plutôt masculin, donc je me doute bien qu'il faut qu'elle s'impose un minimum. Ce qu'elle semble faire à merveille.

— Bonjour, que puis-je pour vous ?

— Bonjour. Je cherche Evan, je suis Ava.

— Vous le trouverez là-bas, m'apprend-elle, en me désignant un recoin de l'atelier.

Après l'avoir remerciée, je me dirige vers l'endroit indiqué. Je prête bien attention à ne rien toucher et à ne pas trébucher sur un des nombreux objets qui jonchent le sol. Il y a des outils partout, des pièces mécaniques, des taches d'huile bien caractéristiques. J'aperçois finalement un homme, de dos, les cheveux courts. Je n'ai pas le temps de réfléchir davantage qu'il se retourne, surpris.

C'est lui.

Je ne sais pas pourquoi, mais mon cœur bat plus fort sans que je ne parvienne à détacher mes yeux de lui.

Son visage est dégagé ; son regard, lumineux. C'est fou comme une simple coupe de cheveux peut changer quelqu'un. Je dois avouer que ça lui va bien, très bien même. Il a des petites fossettes sur les joues, ses cils me paraissent plus longs. Néanmoins, ses prunelles ne trompent plus. La vie a blessé cet homme. Profondément.

Il me rejoint tout en s'essuyant les paumes sur un torchon. Je remarque de l'encre sur son poignet : un tatouage. Je tente d'en distinguer la forme, en vain.

Son regard me transperce, m'amenant à trembler légèrement.

— Salut, murmuré-je.

Il repose son bout de tissu sur le moteur de la voiture à côté de lui, puis me scrute profondément.

Mon palpitant se remet à faire quelques cabrioles inexplicables.

— Tu vas bien ?

— Plutôt oui, merci.

L'amoureux silencieux (Sous contrat d'édition)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant