Chapitre 7

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~~ Chapitre rédigé par Thomasfawlke ~~

J'étais complètement estomaquée par la tournure des événements ... Mais il comptait faire quoi là ? Il n'espérait pas quand même qu'il allait me faire l'amour direct comme ça ... Je décidais de réagir immédiatement et d'attaquer avant que mon « vendu » de corps ne me trahisse à nouveau.

« - Euh, je ne sais pas à quoi vous jouez monsieur Anderson, mais je suis en service là. Alors peut-être que mon travail n'est rien pour vous, mais je ne peux pas me retrouver seule avec vous dans une chambre. Et au cas où vous espériez autre chose, je ne risque pas de coucher avec vous ce soir !

- Oh, ne t'inquiètes pas pour ton travail, c'est moi qui donne les ordres ici. Cet Hôtel m'appartient. Comme tous ceux qui travaillent ici.

- Je n'appartiens à personne monsieur Anderson, quand bien même vous seriez le patron ici, ce dont je doute fortement.

- Emilie, déstresse ma belle. Je t'ai dit qu'il n'y avait pas de problème. J'ai déjà tout arrangé avec Bernard et tu es à mon service pour toute la nuit.

- Euh ... mon service termine à 1h monsieur, donc non, je ne risque pas d'être à votre service « TOUTE » la nuit comme vous venez de le dire.

- Ah, Bernard ne t'as pas prévenu ? Attends une seconde. »

Il sortit un smartphone de sa poche, pianota un numéro et commença à discuter immédiatement avec le dénommé Bernard.

Mais il me prend vraiment pour une cruche ou quoi ? Comme si j'allais le croire ...

Il me tendit son téléphone.

« - Tiens, Bernard veut te parler. »

J'allais commencer à lui dire d'aller se faire voir à se grand con prétentieux, quand j'entendis effectivement la voix de mon patron au téléphone qui m'appelait.

Je collais le mini combiné à mon oreille et toute perturbée, je répondis.

« - Boss ? C'est bien vous ?

- Oui c'est moi, bien sûr que c'est moi ! Tu croyais que t'allais parler au père noël ? J'ai pas été assez clair tout à l'heure dans mon bureau ? Tu es à son service. Et à son service sans limite horaire. S'il veut te garder toute la nuit, tu restes avec lui. Et si tu tiens à ton boulot, obéis-lui. C'est lui le PDG du groupe auquel notre Hôtel est rattaché, donc ne commence pas à l'énerver. Si ça lui chante il peut tout faire fermer demain si il est de mauvais poil ! Donc fais gaffe à ce que tu vas faire Emilie, sinon ça va barder. »

Scotchée par ce que je venais d'apprendre, je rendis le téléphone à son propriétaire sans broncher. Il me fit un clin d'œil l'air amusé et fila vers la chambre. Il se débarrassa de sa veste sur la chaise du bureau et se rendit dans la salle de bain où je l'entendis faire couler un bain dans la baignoire.

« - L'eau, tu la veux comment ? Chaude ? Brulante ? Tiède ? »

Pour ma part je n'avais pas bougé. J'étais toujours abasourdie par ce que je venais d'entendre de la part de celui que je considérais encore comme mon boss il y a peu. Foutre dieu comme disait mon grand père, je vais arriver à me réveiller un jour ? C'est pas possible, pincez moi, je suis en train de rêver en fait depuis ce matin ... ou cauchemarder plutôt ...

Oué, enfin des cauchemars aussi bien foutu et aussi riche et qui vous veulent, ça court pas les rues non plus.

Et mon cauchemars de s'impatienter ...

« - Emily, ton bain, tu le veux à quelle température ?

- Quel bain ?

- Celui que je suis en train de faire couler pour toi bon sang ! Dis donc, c'est le vin que j'ai renversé sur ton chemisier qui te rend saoule ? »

J'avançais dans la grande chambre et me stoppais à la porte de la salle de bain luxueuse.

« - Je ne comprends pas, pourquoi vous me faites couler un bain ? »

Il me regarda l'air étonné, penché au dessus de la baignoire, la main sur le mitigeur, attendant que je réponde à sa question.

« - Bin pour te laver pardi. Tu comptes rester toute la soirée avec cette odeur de vinasse collée à ton corps ? »

Mais quelle cruche j'étais ! Je me faisais déjà des films alors qu'en fait non, il voulait juste que je me lave pour certainement continuer à assurer le service.

« - Chaude mais pas brûlante non plus, merci. Mais comment on va faire pour mon uniforme de rechange ? Il aurait fallu que j'aille en chercher un d'abord non ?

- Ton quoi ? Ton uniforme de rechange ? Mais pour quoi faire ?

- Comment ça pour quoi faire ? Je ne vais pas me laver et me changer pour retourner assurer le service ?

- Ahahah ! Non, sérieusement Emily, tu es vraiment amusante... »

Il continua de s'esclaffer, comme si j'avais dit une bonne blague, tout en réglant le mitigeur à la température à laquelle je l'avais demandé.

« - Euh ... Qu'est-ce que j'ai dit de drôle monsieur Anderson ?

- Je crois ma belle que l'on ne s'est pas bien compris. Tu vas prendre ce bain et c'est tout. Et pas d'histoire de service, d'uniforme ou d'autre chose susceptible de contrecarrer les plans que j'ai pour toi cette nuit !

- Les plans ? Mais quels plans ? Qu'est-ce que vous voulez que je fasse après mon bain ? De toute façon, je vous préviens, à une heure j'ai terminé mon service et je m'en vais.

- Non ! Tu t'en iras quand je l'aurais décidé. Tu as oublié que je t'ai marqué ce matin ? Tu sais ce que ça veut dire ?

- Non ! Et je n'ai pas envie de le savoir. Au revoir monsieur Anderson ! »

Et me voilà me dirigeant vers la sortie de la chambre et lui qui me courait derrière, m'arrêtait en agrippant mon bras droit, me retournait vers lui et me poussait contre la porte tout en se collant contre moi. Et c'était reparti ! Je n'ai eu le temps de rien faire que mon corps était déjà blotti contre lui, que mes lèvres se soudaient aux siennes, que ses mains prenaient possession de mes jambes, de mes fesses, de ma taille, de mes seins ...

J'en tremblais de plaisir. Sa langue fouillait ma bouche, caressait mon palais, jouait avec la mienne. Je me sentais humide.

Son corps pressait le mien et je sentais une protubérance dure et ferme se frotter contre mon bas ventre. Je me liquéfiais.

Mes bras firent le tour de sa tête et l'attirèrent vers mon cou, vers ma gorge ... Je voulais que ses baisers brulants me marquent encore au plus profond de ma personne, je voulais le sentir encore contre moi, je voulais sa chaleur, sa force, son empressement, je voulais qu'il me mange, me dévore ...

Je n'en peux plus de lui, je vais devenir sa chose si ça continue. Mais c'est si bon ... il est si beau, si craquant et il sait si bien y faire pour me rendre folle de lui ...

Au bout d'un long moment, alors que nous commencions à être tous les deux assez débraillés, qu'une de ses mains empoignait un de mes seins encore caché sous le chemisier, que nos bouches étaient encore en train de livrer bataille, il se raidit subitement et dit en s'écartant de moi :

« - Merde ! le bain ! »

Et le voilà qui couru vers la salle de bain pour stopper le mitigeur.

Alors que je restais toute pantelante et brûlante contre la porte, je l'entendis dire :

« - Ouf, c'était moins une ... Tu viens ma belle ? »

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 10, 2017 ⏰

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