Chapitre 6

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~~ Chapitre rédigé par le talentueux Thomasfawlke ~~

Il se recula dans la cabine, s'adossa à la porte et me regarda avec ce même petit sourire sardonique qu'il avait eu le matin. Je profitais de ce moment de répit pour me remettre de mes émotions et me ressaisir. Ce n'est pas parce qu'il avait l'ascendance physique sur mon corps, qu'il n'allait pas en baver lui aussi. Et vu que j'avais compris qu'il aimait jouer avec ses proies, comme un chat avec une souris, je n'allais pas lui faciliter la tache ...

Je me déplaçais près de la paroi en face de lui. Je remis de l'ordre dans mon uniforme, tirais à nouveau mes cheveux en arrière pour refaire ma queue de cheval et m'adossais alors contre le grand miroir, mais sans m'avachir pour autant. J'adoptais une position droite, les mains posées de part et d'autre de la rampe et je cambrais légèrement le dos pour mettre ma poitrine en évidence. Vu qu'apparemment il s'agissait de la deuxième chose qu'il avait remarqué de ma personne (souvenez-vous sa réflexion à propos de mes « implants mammaires » au magasin de vêtements le matin même ...) et qu'il avait eu l'air d'apprécier ce qu'il voyait, j'allais en profiter. Il n'y avait aucune raison de ne pas jouer au même jeu que lui non ?

Je prenais une petite voix suave de petite fille coquine et tout en me trémoussant de façon imperceptible, je lui demandais :

« - Que se passe-t-il monsieur Anderson ? Mes baisers de « pucelle » ne vous conviennent pas (j'avais entendu qu'il prononçait ce mot à mon égard quand il essayait d'être blessant avec ses invités dans la suite) ? Ou est-ce que vous avez peur de ne pas arriver à résister à mes charmes ... Moi qui croyais que vous étiez une personne de grande maîtrise ... Me serais-je ... trempée ? »

Et en même temps que je déblatérais ces bêtises, je jouais avec les boutons de mon chemisier et déboutonnais ceux du haut pour laisser apparaitre ma gorge et la naissance de mes seins. Je sais que j'étais folle de faire ça, mais je voulais le faire craquer.

Là.

Définitivement.

Je voulais me venger de son attitude de connard suffisant.

Je voulais qu'il se jette à mes pieds et me les baise tandis qu'il remonterait ses mains sur mes jambes, petit à petit et caresserait mes cuisses puis ... OMG ! Mais c'est pas vrai ! Même quand il ne fait rien, il arrive à avoir une emprise sur moi ... Je chassais rapidement les pensées lubriques qui commençaient à m'assaillir (décidément, je ne me reconnaissais pas !) et fit mine d'avoir de plus en plus chaud, tout en adoptant une mimique digne des actrices de film X.

Vraiment, heureusement que les cabines d'ascenseur des SP n'avaient pas de caméra de surveillance, sinon j'étais de suite virée. J'espérais qu'il réagisse rapidement, parce que je ne comptais quand même pas me déshabiller devant lui pour le faire craquer ...

Il me regarda encore quelques instants sans rien dire puis lâcha enfin d'un ton anodin :

« - Finalement la marque que je t'ai laissé ce matin a fait plus d'effet que ce que j'escomptais. Allez, fini de rire ma belle, on va passer aux choses sérieuses. »

Il se retourna, appuya sur un autre bouton et l'ascenseur se remit à monter. Et il me tourna le dos le reste du voyage.

Mais c'est pas vrai ! Et mon numéro de fille aguichante et méga sexy, ça ne lui fait rien du tout ? Mais c'est quoi ce mec ??? Il m'allume comme un malade et dix secondes après, il s'arrête et me laisse en plan !

J'en étais là de ma stupéfaction, quand l'ascenseur s'arrêta.

Immédiatement mon esprit pratique repris le dessus et je profitais de l'ouverture douce mais relativement lente des portes pour reboutonner mon chemisier.

Le temps que je termine, mon très cher monsieur Anderson avait filé dans le couloir sur la droite et me dis sans se retourner :

« - Suis-moi ! »

Et quoi ? Même pas tu m'attends ? Mais je rêve ! Il est impossible ce mec ! Mais il va me rendre dingue ! Il a été élevé où ? Oh ! Gros débile ! T'as une femme qui est prête à se donner à toi et tu la traites comme une moins que rien ? La courtoisie ça te dis quelque chose ? La galanterie non plus ?

Alors là, il allait voir de quel bois je me chauffe ! Non mais !

Et du tac au tac je l'envoyais littéralement chier :

« - NON ! »

Et je restais collée dos au miroir de l'ascenseur, les bras croisés et en colère. Cette fois, je n'allais certainement pas craquer.

Je l'entendis s'arrêter dans le couloir et les portes commencèrent à se refermer. Au dernier moment, une main s'engagea dans l'entrebâillement qui se réduisait comme peau de chagrin et stoppa la fermeture automatique de l'ascenseur. Les portes se rouvrirent. Il était là, beau, brun et souriant. Il tendit une main vers moi et me dis d'une voix gentille:

« - Allez ma belle, boudes pas ... et viens avec moi. »

Vraiment ... Mais comment lui résister quand il était aussi charmant que ça ? Je souris et me lançait hors de l'ascenseur, lui pris la main qu'il avait chaude et ferme et le suivais à travers le couloir. Nous étions à l'étage en dessous de celui des SP, qu'est-ce que nous faisions là ? J'allais lui dire qu'il s'était trompé d'étage, quand il s'arrêta devant une porte des chambres Luxe et l'ouvrit grâce à un pass qu'il sortit de la veste de son costume. La porte ouverte, il m'entraina à l'intérieur alors que les lumières tamisées de la chambre s'éclairaient doucement.


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Un très grand merci à mon cher ami Thomasfawlke .

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